Annie Bacon a étudié en communications et a décidé d’orienter sa carrière dans le milieu de la conception de jeux vidéo. Elle écrit son premier roman pendant son premier congé de maternité pour éviter l’ennui et depuis ce jour, elle a écrit une multitude de livres jeunesse dont les collections Victor Cordi, Les gardiens les soirs de bridge et Terra Incongnita. Son plus récent roman, soit Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, a reçu de beaux éloges et figure parmi les finalistes du Prix Jeunesse des libraires du Québec en 2018. Annie aime toucher à plusieurs styles littéraires, soit le fantastique, l’aventure et la science-fiction. Découvrez cette auteure jeunesse aux 1001 facettes en lisant dès maintenant son entrevue!
Annie Bacon a étudié en communications et a décidé d’orienter sa carrière dans le milieu de la conception de jeux vidéo. Elle écrit son premier roman pendant son premier congé de maternité pour éviter l’ennui et depuis ce jour, elle a écrit une multitude de livres jeunesse dont les collections Victor Cordi, Les gardiens les soirs de bridge et Terra Incongnita. Son plus récent roman, soit Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, a reçu de beaux éloges et figure parmi les finalistes du Prix Jeunesse des libraires du Québec en 2018. Annie aime toucher à plusieurs styles littéraires, soit le fantastique, l’aventure et la science-fiction. Découvrez cette auteure jeunesse aux 1001 facettes en lisant dès maintenant son entrevue!
On plonge dans les livres d’Annie Bacon comme Alice dans le trou du lapin. Les univers qu’elle crée se démarquent par leur originalité et un sens du merveilleux qui brouille les limites entre imaginaire et réel. Si elle s’est d’abord fait connaître par la série Victor Cordi (8 tomes) chez Courte Échelle, c’est le roman Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage qui ont officialisé son importance dans le décor littéraire jeunesse québécois.
Bachelière en communications, elle a fait ses premières armes dans l’industrie de l’interactif, notamment en jeu vidéo, où elle a travaille toujours à titre de scénariste à la pige.
Vous avez débuté votre carrière dans l’univers des jeux vidéo pour ensuite plonger dans celui de la littérature jeunesse. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire des romans?
Les jeux vidéo se créent en équipe, et bien souvent à partir d’univers déjà existants. J’avais envie de plus de liberté, de pouvoir créer mes propres histoires sans penser aux contraintes de production, de clients, de budgets. Mon imaginaire a trouvé, dans l’écriture de romans, un terrain de jeux qui lui convenait mieux.
Dans votre série Victor Cordi, le personnage principal adore jouer à son jeu vidéo de Capitaine Carbone. D’où vous est venue l’idée d’intégrer les jeux vidéo pour cette collection de livres?
Je trouvais que ce divertissement, hyper-présent dans la vie des jeunes, était trop absent de la littérature qui s’adresse à eux. Comme je suis moi-même une « gamer », j’ai pensé que j’étais bien placée pour combler cette lacune. Remarquez, le récit ne se passe par à l’intérieur d’un jeu vidéo, c’est la passion du héros, tout simplement.
Parlant de jeux vidéo, avez-vous un jeu fétiche?
J’en ai même plusieurs : Pikmin 3, Rayman Legends, Le jour de la tentacule ou PaRappa the Rapper, par exemple. Mon plus récent coup de cœur est The Flame in the Flood, que j’ai joué sur la Ninetendo Switch, mais qui existe sur plusieurs plateformes. C’est un jeu de survie post-apocalyptique, avec une jeune fille comme héroïne! On s’y trouve donc très proche de mon univers des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage.
http://www.themolassesflood.com/
Toujours dans la série Victor Cordi, une substance maléfique, sorte de liquide à mutation, change la nature des plantes, des insectes et des individus dès qu’il entre en contact avec ces derniers. Cette idée nous a fait penser au roman L’histoire sans fin de Michael Ende où le Néant ronge progressivement le Pays Fantastique. Est-ce notre intuition est bonne concernant votre source d’inspiration pour cette série? D’autre part, d’où tirez-vous vos idées pour la création de vos livres?
L’intuition est très bonne, mais pas pour le bon aspect! L’histoire sans fin m’a surtout inspiré à inventer des créatures et des peuples de toutes pièces plutôt que d’utiliser les mythes déjà existants, comme le font la plupart des livres du genre. Sinon, le manga Magic Knight Rayearth est l’autre grande inspiration derrière les Victor Cordi.
Mes inspirations varient d’une série à l’autre. Je nommerais Dr. Who, Marry Poppins et le film The Big Year pour le gardien des soirs de bridge, alors que les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage est plutôt un mélange de A Little Princess et The Road.
Mon prochain roman sera inspiré des (nombreuses) bandes dessinées western que mon père m’a légué.
Bref, films, livres, séries télés, bandes dessinées, tout y passe!
Plusieurs de vos livres sont agrémentés d’illustrations. Pourquoi intégrez-vous des images dans vos romans et quelle est votre méthode de travail avec les illustrateurs?
Gros aveux : ce n’est pas moi qui décide de la présence des illustrations, ce sont les éditeurs! Aussi, les illustrateurs travaillent principalement à partir des textes, sans que je ne les guide. Ainsi, ils ajoutent leur interprétation et leur imaginaire au mien, pour un résultat doublement créatif!
Je dois avouer aimer proposer des illustrateurs, par contre! J’adore fouiller pour de nouvelles inspirations sur le site d’Illustration Québec et prendre quelques noms en notes pour future référence.
Dans Simon et la galette d’intelligence, Simon, Abid et Lovita découvrent une machine à voyager dans le temps en entrant par infraction dans le sous-sol d’une maison. Si vous pouviez remonter le temps et vivre à une autre époque, laquelle choisiriez-vous et pourquoi?
Il fut un temps où j’aurais répondu « l’époque médiévale » sans hésiter, mais j’ai appris avec le temps que le moyen-âge dont on rêve est bien loin des véritables conditions de vie qui y sévissaient! Si on me donnait le choix, je remonterais donc beaucoup moins loin… j’irais voir Jacques Brel en concert, ou encore Brassens à ses débuts, au cabaret de Patachou.
Le roman Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage présente Astride, une adolescente de treize ans qui décidée de s’installer dans la bibliothèque du Plateau après une catastrophe qui n’a laissé que quelques survivants. Ce roman s’écarte de vos genres littéraires habituels en étant de nature plus intime et psychologique. Est-ce que vous avez modifié votre processus de création pour ce livre ou rien n’a changé dans votre manière de procéder?
Le processus extérieur est resté le même, mais c’est un livre qui m’a habité longtemps, et que j’ai écrit en temps de grande détresse. Ce fut ma bouée de deuil; écrit avec les tripes.
Dans votre blogue, vous mentionnez que l’histoire de Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage a germé autour du décès de votre père et qu’elle s’est concrétisée avec la mort de votre mère. Est-ce que votre vie personnelle a eu une incidence dans la rédaction de ce roman?
La perte de mes parents est partout dans ce livre : dans le contexte post-apocalyptique, dans les réactions d’Astride, dans les flash-back d’avant la crise, et même dans la dédicace. Je croyais, en cours d’écriture, y mettre toute ma peine. En relecture, ma plus grande surprise a été d’y voir toute la colère qui s’y était glissée, aussi.
Avez-vous une routine ou des habitudes lorsque vous écrivez?
J’écris surtout le matin, une fois les enfants partis à l’école. Comme je ne bois que du « déca », j’accompagne mon café de chocolat noir pour me donner un peu d’énergie! Après le dîner, je n’écris que si je suis insatisfaite de ma production du matin, ou si j’ai des délais serrés qui s’en viennent! Sinon, je fais plutôt de la paperasse, des tâches ménagères, ou je réponds à des questions d’entrevues (hihihi!).
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Brian Perro, à qui j’avais envoyé un manuscrit, m’a déjà dit que j’étais une « world builder », une « créatrice de monde ». C’est un compliment qui a beaucoup résonné en moi. Je crois que, pour moi, l’intrigue, le style et les personnages sont secondaires. C’est dans l’invention d’un univers que je prends vraiment mon pied.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Le prochain livre qui paraîtra est une histoire de rats intitulée La Ballade de Sammy Sans-Def (Bayard, Automne 2018). J’y utilise un monde souterrain de tuyaux et d’égouts pour revisiter les grands mythes western : la vengeance, les grands voyages solitaires et la justice. Les rats se battent en duel en se lançant des écrous avec leur queue, mais les jurons qui y sont utilisés sont des noms de fusils, comme « Remington », et « Winchester ».
Celui d’après paraîtra chez Druide et suivra une petite sorcière nommée Pétronille qui doit se débrouiller seule après avoir été recalée comme apprentie. C’est une histoire de débrouillardise, entrepreneuriat, et, de manière surprenante, de commerce éthique! Le premier a pour titre : Bave de crapaud bio.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Il y a des jeux de mots cachés dans la plupart des noms des personnages du Gardien des soirs de bridge! Il suffit d’inverser deux lettres pour les trouver! En voici quelques-uns pour vous amuser :
Les frères Coubledroches
Le professeur Habbitrøle
Beanie Waggo
Cécile Falardée
Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, Éditions Bayard, 2016
Simon et la galette d’intelligence, Bayard Canada, 2017
Série Le gardien des soirs de bridge, romans pour les 8-10 ans, Éditions Druide
Sous le divan, 2015
Dans la baignoire, 2016
Derrière les rideaux, 2017
Série Victor Cordi, romans pour le 9-11 ans, Éditions Courte Échelle
Cycle 1, livre 1 : L’anomalie maléfique, 2012
Cycle 1, livre 2 : Le guerrier venu d’ailleurs, 2012
Cycle 1, livre 3 : Le secret du Machiavélicon, 2013
Cycle 1, livre 4 : Le cœur astral, 2013
Hors série : À la recherche de Victor Cordi, 2014
Cycle 2, livre 1 : La première attaque, 2015
Cycle 2, livre 2 : La grande évasion, 2015
Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix, 2016
Encyclopédie du merveilleux urbain, Album illustré, Éditions Boomerang, 2014
Série Terra Incognita, romans pour les 9-11 ans, Éditions du Phoenix
Les Naufragés de Chélon, 2007
Pirates à bâbord, 2010
Le fantôme du Caporal poltron, 2010
Le vol des scarpassons, 2012
Pour Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage
Lauréat du prix AQPF-ANEL 2017
Nomination prix du Gouverneur Général 2017
Finaliste prix des libraires 2018
Nomination prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal 2017
Nomination prix Tamarac 2017-2018
Nomination prix Ado-Lecteur 2017-2018
Pour Le gardien des soirs de bridge : Sous le divan
Bourse de création du Conseil des arts et des lettres du Québec
Nomination prix Tamarac 2016-2017
Nomination prix Hackmatack- choix des jeunes 2017-2018
Pour Victor Cordi cycle 2, livre 1 : la première attaque
Nomination prix Hackmatack- choix des jeunes 2016-2017
Pour Victor Cordi cycle 1, livre 1 : l’anomalie maléfique :
Finaliste prix des libraires 2013
Nomination prix Tamarac 2014-2015
Gagnant dans trois arrondissements concours É-lisez-moi des bibliothèques de Montréal
Sélection Communication Jeunesse des 100 livres jeunesse québécois et franco-canadiens incontournables, 2015
Pour Terra Incognita : Les naufragés de Chélon :
Nomination prix Hackmatack- choix des jeunes 2010
Bien avant ses études universitaires en littérature, Mélanie Perreault avait une grande passion pour la lecture. Elle décroche son premier emploi dans le monde de l’édition avant de terminer ses études en 2000, puis devient directrice littéraire aux Éditions Pierre Tisseyre en 2004. À titre d’auteure, Mélanie a publié une quinzaine de titres dont l’album Rosalie entre chien et chat qui a été nominé pour le prix du gouverneur général du Canada en 2015. Cette année, elle lancera deux nouveaux livres aux Éditions 400 coups. Découvrez notre personnalité du mois qui se décrit comme une véritable livrovore!
Bien avant ses études universitaires en littérature, Mélanie Perreault avait une grande passion pour la lecture. Elle décroche son premier emploi dans le monde de l’édition avant de terminer ses études en 2000, puis devient directrice littéraire aux Éditions Pierre Tisseyre en 2004. À titre d’auteure, Mélanie a publié une quinzaine de titres dont l’album Rosalie entre chien et chat qui a été nominé pour le prix du gouverneur général du Canada en 2015. Cette année, elle lancera deux nouveaux livres aux Éditions 400 coups. Découvrez notre personnalité du mois qui se décrit comme une véritable livrovore!
La lecture et la passation du bonheur de lire sont depuis toujours au cœur des préoccupations de Mélanie. À l’école secondaire, elle a adoré étudier la littérature, mais détesté porter la jupe à carreaux.
En 2000, elle n’avait pas complété son bac en littérature qu’elle décroche son premier emploi dans le monde de l’édition. Plus tard en 2004, elle devient directrice littéraire : un véritable coup de foudre ! Elle adore l’autonomie et la grande liberté que lui procure ce travail.
Constamment à l’affût de la production littéraire jeunesse du Québec et d’ailleurs, cette « livrovore » a un penchant marqué pour l’esthétisme des albums et leur puissance d’évocation inégalable. Ils sont pour elle, lorsque bien faits, sources infinies de créativité.
Mélanie a publié plus d’une quinzaine de livres pour enfants ces dernières années. Son album Rosalie entre chien et chat a reçu plusieurs mentions littéraires, dont l’une au Prix du Gouverneur général.
Cette auteure carbure à la douce folie que sèment les jeunes autour d’eux. Ceux de son entourage l’inspirent beaucoup, à commencer par sa petite puce Clara. Quand elle n’écrit pas, Mélanie lit vraiment trop souvent, elle fouine en librairie ou elle voyage partout au Québec et dans le monde avec sa famille et son bel amoureux. Où qu’elle aille, quoi qu’elle fasse, les livres la suivent…
Comment êtes-vous devenue auteure?
Dominique Drouin, alors directrice générale aux Éditions Pierre Tisseyre, m’a invitée à écrire dans la collection d’albums documentaires des Mille et uns métiers. J’ai plus tard aussi dirigé cette collection. C’est en commençant à écrire ces huit livres que mes vannes d’idées d’albums jeunesse se sont toutes grandes ouvertes.
Était-ce un rêve de jeunesse ou une idée qui s’est concrétisée à l’âge adulte?
J’ai toujours voulu écrire, mais je ne savais pas que ce serait la littérature jeunesse qui m’interpellerait. Il se peut tout de même un jour que je me consacre à des textes destinés adultes.
Est-ce que vous vous rappelez du premier texte que vous avez écrit?
Pas du tout. Ce devait être une gentillette composition à l’école primaire. Sinon, mon premier manuscrit « sérieux » est dans mes tiroirs depuis longtemps. C’est un roman jeunesse, et j’y travaille encore de temps à autre, car j’aime encore l’idée et le message qu’il porte.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À mon amoureux ou à ma mère, mais le plus souvent, à mes éditeurs.
Pour votre album Rosalie entre chien et chat, vous vous êtes inspirée de la séparation de vos parents pour créer ce livre. En plus de votre vécu, quelles sont autres vos sources d’inspiration?
Une histoire peut commencer chez moi par un titre qui surgit dans ma tête, par un sujet qu’il me tient à cœur de traiter, par une image ou une œuvre d’art que j’ai vue, par un rêve ou une pensée fugace…
Croyez-vous que tous les sujets peuvent être abordés en littérature jeunesse ou que certains d’entre eux sont à proscrire?
Oui, absolument. Les jeunes auront tôt ou tard à composer avec ces aspects de leur vie ou de celle des autres. Aussi bien les aborder avec eux de façon appropriée, imagée, poétique, plutôt qu’ils découvrent des choses horribles ou des situations délicates de manière brutale, dans un contexte inadéquat ou sans qu’ils y soient préparés. Le choix des mots est crucial dans ces livres. Ceci dit, il ne faut pas non plus prendre les enfants pour des « sous-lecteurs ».
En lisant les albums Pas grave d’être une épave ou Rosalie entre chien et chat, on constate que la poésie est au cœur de ces livres. Pourquoi vous intéressez-vous à ce genre littéraire?
C’est pour moi le genre littéraire qui se rapproche le plus du cœur et de ce qui nous échappe bien souvent dans les émotions humaines. Pour ne rien gâcher, un texte portant une charge poétique coule comme de l’eau lorsque les rimes sont bien choisies, non forcées. Pour la lecture à voix haute, c’est un pur bonheur, et l’agencement des sonorités semblables capte très tôt l’attention des tout-petits.
Depuis plus de 13 ans, vous êtes directrice littéraire aux Éditions Pierre Tisseyre où vous avez dû lire de nombreux de manuscrits. Dans plusieurs entrevues, vous vous décrivez comme une véritable « livrovore ». Que ce soit dans le cadre de votre travail ou de votre passion dévorante pour les livres, est-ce que vous enviez secrètement le talent de certains auteurs? Si oui, lesquels et pourquoi
Oui, très souvent ! Pour ne pas faire de jaloux, je vais parler des auteurs que je ne publie pas. Ceci dit, chaque auteur que j’accompagne a quelque chose d’inestimable dans le crayon, sinon, je ne serais pas intéressée par ces collaborations. Les auteurs que je jalouse sont vraiment nombreux : Marguerite Duras, Anne Hébert, Dany Laferrière, Elena Ferrante, Jacques Poulin, Ernesto Sabato, Sylvie Nicolas, Françoise de Luca, Guy de Maupassant, Christiane Duchesne, Fanny Britt, Fedor Dostoïevski… et j’en oublie plein ! Je les envie tous pour des raisons différentes : leur précision, leur sens inouï de l’observation, leur esprit de concision, leur souffle incroyable, leur plume déliée ou à fleur de peau, leur poésie, leur retenue, leur capacité à rendre une histoire et des personnages avec tant authenticité…
Vous travaillez régulièrement avec différents illustrateurs. Comment décririez-vous la relation auteur-illustrateur?
C’est du bonbon ! On vogue de surprises en surprises. Il arrive souvent que les illustrateurs mettent en relief des choses contenues dans le texte sans même qu’on y ait nous-même prêté trop attention. Les illustrateurs sensibles, instinctifs, instaurent un dialogue avec le texte, ils le complètent, l’amènent plus haut, plus loin. Ma relation à moi avec les Marion Arbona ou Guillaume Perreault qui illustrent mes livres relève de la plus grande admiration.
Vous avez écrit plusieurs livres portant sur différents métiers : infirmière, camionneuse, bibliothécaire, palétontologue, chef de train, etc. Si vous deviez changer de carrière, quelle profession souhaiteriez-vous exercer et pourquoi
Justement… j’ai hésité à me consacrer à la littérature ou aux arts visuels. J’ai toujours aimé dessiner, je gribouille un peu, rien de professionnel. Je dessinais toujours à l’école et j’ai pris des cours pour la première fois il y a quelques années. Peut-être qu’un jour je développerai la patience requise pour approfondir ce passe-temps.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Que mes textes aidaient des enfants, que d’autres petits ont élu l’un de mes livres comme étant leur préféré, que mes textes ne mésestiment pas les enfants, et que je réussis parfois à dire beaucoup en peu de mots.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Côté direction littéraire, je viens tout juste de me joindre à l’équipe des Éditions Dominique et compagnie, avec qui je rêvais de travailler depuis près de vingt ans. Ce qui me permettra entre autres de diriger la publication d’albums, car nous n’en faisons plus chez Tisseyre. J’ai la chance de pouvoir, en tant que travailleuse autonome, collaborer avec ces deux éditeurs qui à mon sens publient des œuvres complémentaires et bien distinctes. J’espère pouvoir continuer longtemps ! Côté écriture, j’ai toujours environ une vingtaine de manuscrits en cours. Quand j’en finis un et que je le trouve bien à mon goût, je l’envoie à un ou des éditeurs. Plusieurs ont été acceptés et seront publiés en 2018 ou 2019 chez Espoir en Canne, aux 400 coups, chez Dominique et compagnie ou ailleurs. J’ai aussi un projet en quête d’un éditeur, un album qui sera illustré par Amélie Dubois, une artiste d’ici au talent fou ! Nous allons faire le saut et le soumettre en Europe… on ne sait jamais ! Plein d’autres projets qui m’animent sont en train de prendre forme. C’est un flot continu depuis plusieurs années, alors j’en profite pour les réaliser.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Ouf, j’en aurais beaucoup à dire, mais il me semble que mes réponses sont déjà longues… on se garde cela pour une prochaine fois, peut-être ?
Dans la jungle amazonienne, il y a…, Éditions 400 coups, février 2018.
Dans mon immeuble, il y a…, Éditions 400 coups, février 2018.
Propre comme un sou neuf, Éditions L’Isatis, 2017.
Chat Boris, chevalier de Carottebourg, Éditions Les Heures Bleue, 2016.
Pas grave d’être une épave, album jeunesse, Éditions Espoir en canne, 2016. Sélection Communication-Jeunesse 2016
L’abécédaire horrifiant et gluant (mais pas trop), Éditions Les Heures Bleues, 2015. Sélection Communication-Jeunesse 2016
Rosalie entre chien et chat, album jeunesse, Éditions Dominique et compagnie, 2015.
Théo et le chef de train, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2014.
Chat Boris prend le large, Éditions Les Heures Bleues, 2014.
Chat Boris casse la croûte, Éditions Les Heures Bleues, 2013.
Mia et le concepteur de jeux vidéo, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2012.
Théo et la paléontologue, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2011.
Jazz et les policiers, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2010.
Théo et la camionneuse, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2010.
Mia et l’infirmière, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2009.
Théo, Jazz et la chanteuse, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2008.
Mia et le bibliothécaire, album jeunesse, Éditions Pierre Tisseyre, 2008.
Pour l’album Rosalie entre chien et chat
– Lauréat – Prix Communication et Société
– Finaliste – Prix du Gouverneur général
– Finaliste – Prix des libraires jeunesse du Québec
– Finaliste au Prix Tamarac 2016-2017
– Finaliste au Prix des bibliothèques de Lanaudière et des Laurentides
– Sélection Communication-Jeunesse 2016
Pour l’album Chat Boris, chevalier de Carottebourg :
– Sélection Communication-Jeunesse 2017
Pour l’album Pas grave d’être une épave :
– Sélection Communication-Jeunesse 2016
Pour l’album L’abécédaire horrifiant et gluant (mais pas trop) :
– Sélection Communication-Jeunesse 2016
Mathieu Potvin a décroché son premier contrat dans le domaine de l’édition jeunesse en proposant son travail à un éditeur qui venait d’apprendre le désistement de l’illustrateur qu’il avait sélectionné. Grâce à ce concours de circonstance, Mathieu a pu illustrer les trois tomes de la série Ce livre n’est pas un journal intime. En 2017, il a publié sa première bande dessinée jeunesse Le mystère de l’homme pieuvre, le premier volume de la série Vendredi 13, qui connaît un très grand succès. D’ailleurs, une suite est prévue dans un avenir rapproché. Découvrez le travail et les inspirations de cet illustrateur à la carrière très prometteuse.
Mathieu Potvin a décroché son premier contrat dans le domaine de l’édition jeunesse en proposant son travail à un éditeur qui venait d’apprendre le désistement de l’illustrateur qu’il avait sélectionné. Grâce à ce concours de circonstance, Mathieu a pu illustrer les trois tomes de la série Ce livre n’est pas un journal intime. En 2017, il a publié sa première bande dessinée jeunesse Le mystère de l’homme pieuvre, le premier volume de la série Vendredi 13, qui connaît un très grand succès. D’ailleurs, une suite est prévue dans un avenir rapproché. Découvrez le travail et les inspirations de cet illustrateur à la carrière très prometteuse.
Issu du monde du graphisme et des communications, c’est en 2007 que Mathieu Potvin quitte son emploi de graphiste pour se vouer à des études en télévision à l’UQAM. Quelques années plus tard, une fois devenu recherchiste sur différents jeux télévisés de chez nous, il fait la rencontre de l’auteure Maryse Pagé, qui lui ouvrira toutes grandes les portes de son univers. C’est ainsi que l’illustrateur fera le choix de quitter son emploi à temps plein pour se consacrer totalement à sa passion d’enfance: le dessin. Depuis, il œuvre à la fois en littérature jeunesse et en illustration éditoriale en plus d’enseigner les rudiments de la bande dessinée aux étudiants en animation 3D de l’école Rubika MTL.
Pourquoi êtes-vous devenu illustrateur? Qu’est-ce qui vous a poussé vers ce choix de carrière?
Malgré mon parcours en zigzag, je crois que j’ai toujours voulu être illustrateur. Je dessine depuis que j’ai trois ans. C’est venu instinctivement chez moi. Par contre, je me souviens d’une rencontre importante que j’ai faite quand j’étais à l’école primaire, je crois que j’étais en deuxième année. Nous avions reçu la visite de Marisol Sarrazin qui nous avait parlé de son métier d’illustratrice. C’est là que j’ai compris que plus tard, quand j’allais être grand, j’allais pouvoir dessiner pour gagner ma vie.
Par contre, mon saut officiel en illustration s’est fait grâce à Maryse Pagé, qui est un peu ma fée marraine professionnelle…
Après avoir fait des études en graphisme et avoir obtenu une série de boulots qui ne remplissaient pas mes attentes, je me suis lancé dans des études en communication à l’UQAM, qui m’ont amené à travailler comme recherchiste à la télé, un univers qui me fascinait également. C’est là que, par l’entremise d’une amie commune, j’ai rencontré Maryse qui, à ce moment-là, commençait l’écriture de la série Ce livre n’est pas un journal intime. L’illustrateur qui avait été recruté au départ du projet n’étant plus disponible, celle-ci m’a présenté aux Éditions Druide par la grande porte et ce fut le début de notre collaboration. Je n’avais alors aucun livre à mon actif à ce moment-là, mais les Éditions Druide ont eu le courage de me faire confiance. De fil en aiguille, je me suis rendu compte que le temps me manquait entre mes contrats d’illustrateur et mon boulot à temps plein. J’ai donc décidé de suivre mes premiers amours de « p’tit gars » et j’ai fait le grand saut dans le merveilleux monde de l’illustration avec tous les défis que présentait la vie de pigiste. J’ai eu « l’appel », comme on dit!
Maintenant, je souhaite collaborer à des projets qui visent un jeune public. Si je peux à mon tour les inspirer à suivre leur passion et à s’accomplir, un peu comme ce fut le cas pour moi avec Mme Sarrazin, ma mission sera accomplie.
Est-ce que vous avez déjà ressenti un grand sentiment de satisfaction après avoir terminé un travail d’illustration? Avez-vous une réalisation dont vous êtes le plus fier?
Sur le plan du dépassement de soi, le premier tome de Vendredi 13 a certainement été chercher ce type de sentiment, et bien d’autres aussi! Je dois avouer que les projets de longue haleine, c’est plus ou moins ma tasse de thé. Ainsi, le simple fait de mettre le point final à un projet qui a duré deux ans fut une satisfaction en soi! Sinon, en toute humilité, j’avoue être assez fier de mon travail de couleur et d’aquarelle sur ce projet lourd en corrections de toutes sortes. J’ai tenu à réaliser ce projet traditionnellement. En ces temps où nous sommes inondés de faux et d’images de synthèse, j’avais envie d’offrir au jeune public de Chloé Varin et moi, un livre sensible aux images authentiques qui leur démontrerait qu’on n’a pas besoin de technologie de pointe pour faire du beau. C’est un peu ma façon de mettre l’art à leur hauteur.
D’où tirez-vous votre inspiration?
Je bois à plusieurs sources! Depuis maintenant quelques années, j’ai une obsession sur les motifs! Je peux passer de longues heures sur Internet à observer des tapisseries kitsch, ou encore des photos de diverses sources et tenter d’y voir un potentiel jeu de motif. Ça m’inspire et m’amuse beaucoup!
Sinon, j’écoute énormément de musique pop japonaise en travaillant. Les artistes nippons produisent des vidéoclips aux couleurs vives qui m’attirent l’œil. Aussi, quand je suis dans un cul-de-sac graphique, j’aime bien me référer à leur façon de composer des affiches et de mélanger les éléments.
Aussi, mon amoureux est une source intarissable de fantaisie et d’humour déjanté au quotidien que j’aime bien transposer dans mon univers. Dans la vie d’un artiste, il lui faut des gens qui lui permettent d’exprimer son unicité, de trouver sa vérité. Des individus qui lui permettent d’aller au bout de son expression artistique. Il en est!
Suite à la lecture de vos articles publiés sur le blogue Les p’tits mots dits, nous avons remarqué que plusieurs d’entre eux sont des critiques de bandes dessinées jeunesse. Pouvez-vous nous expliquer votre intérêt pour ce type de livre?
J’aime le côté multidisciplinaire d’une bande dessinée. Comme j’aime le dire à mes étudiants chez Rubika, faire de la BD, c’est comme réaliser un film dont on est l’équipe complète. Vous réaliserez, vous en serez le scénariste (si vous le faites à titre d’auteur, bien sûr), vous ferez le montage en découpant le récit, vous dirigerez les acteurs en dessinant les personnages, vous en ferez la direction artistique et la coloration, etc. Ainsi, on voit dans une BD la plus large expression artistique du créateur qui la dirige. Peu de types d’art peuvent se vanter d’en démontrer autant. Voilà pourquoi ça me fâche d’autant plus d’entendre des gens nous demander à nous, les gens du milieu jeunesse : « Donc, tu le fais quand ton vrai livre / ta vraie BD? » C’est comme d’affirmer que ce qui s’adresse aux jeunes a d’office moins d’importance. Pourquoi tant de mépris? Enfin… je crois que du beau et du génial, ça le demeure, peu importe à qui ça s’adresse, point final.
Dans un article publié en ligne, vous mentionnez que vous dessinez avec votre poing gauche fermé sur votre crayon, ce qui suscite de l’étonnement des gens qui vous observent lorsque vous travaillez. Mis à part les commentaires que vous recevez de la part du public, est-ce que vous devez surmonter des défis techniques par rapport à votre prise de crayon ou elle n’a aucune incidence lorsque vous dessinez?
Aucunement! En fait, j’ai plutôt les mêmes problèmes que les autres! Comme plusieurs illustrateurs, j’ai des tendinites et des douleurs au poignet lorsque je dessine trop longtemps. Comme tous les gauchers, j’ai le côté de la main sale lorsque je dessine au plomb et je dois aussi faire attention de ne pas faire de traces sur mes originaux. Bref, rien de plus conventionnel!
Quels sont vos illustrateurs et/ou vos illustratrices préférés(es)?
Avez-vous la journée? Sans farce, du talent, particulièrement ici, il y en a au pied carré!
Pour ce qui est de la bande dessinée, j’aime m’abreuver d’artistes qui la font différemment. Julie Rocheleau, entre autres, me rend plutôt jaloux! J’adore décomposer sa façon de faire et tâcher de la comprendre du mieux que je peux. Quelle technique! D’ailleurs, je vous recommande Betty Boob, sa p’tite dernière. Un véritable chef-d’œuvre en tous points!
J’ai également un grand faible pour Aurélie Grand. Son coup de crayon est simple, délicat et fait beaucoup avec peu. Vous devriez voir ses carnets de croquis, ils sont presque intimidants!
Je suis très touché par les personnages épurés de Vincent Gagnon. Quelle sensibilité! Quelle intelligence!
Sinon, à l’international, j’apprécie les courbes sinueuses et sensibles de Stéphane Manel, l’univers irrévérencieux aux couleurs saturées de Camille Rose Garcia et la singularité de Benjamin Lacombe.
En regardant vos illustrations, nous avons constaté que vous utilisez plusieurs médiums : crayon à mine, crayons de couleur, aquarelle, stylo à l’encre, feutres, etc. Selon vous, comment fait-on pour reconnaître votre coup de crayon parmi tant d’autres?
En effet, j’adore mélanger les médiums! Je crois qu’ils expriment tous une émotion, une intention particulière qu’un autre ne peut pas véhiculer. Donc j’oserais dire que ce mélange de textures signe mon approche, entre autres choses. Sinon, j’avoue avoir beaucoup de difficulté à décrire mon coup de crayon. Mais je dirais qu’à travers mes différentes expérimentations, il demeure toujours un brin maladroit dans sa droiture. Je tente de le garder texturé, granuleux, sensible…!
Si vous deviez uniquement apporter trois choses avec vous pour faire des illustrations, que choisiriez-vous?
Je pars justement en voyage en mode sac à dos en Chine en juin prochain. Dans mon bagage léger se trouveront un cahier Moleskine rigide, un trio de crayons de bois aux couleurs primaires (ça compte pour un item ça, hein?) et un aiguisoir. La base, quoi! Pas d’efface? Non! Ça me forcera à assumer mes coups de crayon et faire du beau avec leur imperfection. C’est un défi que j’adore me donner.
Dans les illustrations de votre portfolio en ligne, le nez de vos personnages est souvent rempli avec une couleur saturée. Pouvez-vous nous expliquer cette particularité?
Je me suis souvent posé la même question sans vraiment trouver de réponse. Si je gratte un peu dans mes références passées, j’ai toujours aimé l’esthétique des marionnettes de Jim Henson, créateur des Muppets. Celles-ci affichaient souvent des nez aux couleurs marquées, souvent différentes de la teinte de peau du reste de leur visage. Plusieurs années plus tard, je me suis mis à faire ça instinctivement. Il y a probablement un lien là… j’imagine!
Mais chose certaine, ces nez font réagir! Si j’avais reçu 25 sous chaque fois qu’on me questionne à ce sujet, je serais riche! Je dois souvent dédouaner cette particularité qui ne plait pas toujours à tous mes clients.
Dans quel type de projet aimez-vous vous lancer?
Plusieurs avenues m’appellent…
Je rêve d’adapter des chansons de Beau Dommage, mon groupe québécois fétiche, en album jeunesse. J’ai également le projet d’écrire une première BD à compte d’auteur qui serait destinée à un public adulte dans un avenir proche. Aussi, avis aux producteurs, j’ai comme but professionnel de me joindre à un projet télé qui mettrait d’avant l’illustration afin de conjuguer mes deux passions. Ah oui… j’ai débuté l’écriture d’un roman illustré aussi…
Bref, je lance ça dans l’univers!
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Alice au pays des merveilles fort probablement…!
Je suis un rêvasseur assumé doublé d’une tête en l’air professionnelle tout comme elle et j’envie le loisir qu’elle prend à s’abandonner à l’univers qu’elle s’invente. Quelle artiste, cette petite! En plus, elle n’a le fardeau d’aucune responsabilité, si ce n’est que de renverser le château de cartes d’une reine fictive. Si ça ce n’est pas le comble de la fantaisie et de l’innocence, je me demande bien ce qui l’est!
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Dans un avenir rapproché, j’entame la production de second volet des aventures de Vendredi 13. Aussi, j’ai entamé l’écriture d’un roman illustré il y a environ 2 ans et j’aimerais bien en terminer la rédaction cette année.
Quel est le plus beau compliment qu’on vous ait adressé sur votre travail?
Le mot qui revient souvent quand les gens me parlent de mes illustrations, particulièrement de mon travail à l’aquarelle, c’est « sensibilité ». C’est un sentiment que je souhaite sincèrement transmettre dans mes images, c’est le genre de chose qui se passe ou qui ne se passe pas. Ça ne nous appartient pas. Ainsi, ça me touche vraiment quand on me confirme que cette connexion sensible se passe entre ce que je crée et le public qui le regarde.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Il y a quelques années, en compagnie d’autres illustrateurs jeunesse, nous avons investi le centre jeunesse Dominique-Savio afin d’y peindre sur ses murs blancs les personnages de nos livres. Comme je pratiquais depuis peu à cette époque, j’étais plutôt stressé par ce mandat et intimidé par la trempe des illustrateurs d’expérience qui se trouvaient à mes côtés. Le mur qu’on m’avait attitré se trouvait dans un long corridor étroit, juste en face de la chambre d’un jeune garçon qui, à ce qu’on m’avait laissé entendre, avait une personnalité plutôt difficile. Déjà marqué par trop d’épreuves pour son jeune âge, je n’oublierai jamais son regard lorsqu’il me regardait travailler. Intrigué par la fresque que je préparais, ses questions fusaient et ses yeux brillaient. À la fin de la journée, lorsque sa grand-mère vint le chercher pour le weekend, il tira celle-ci par le bras avec vigueur et lui dit d’une voix très forte, « Regarde grand-maman! Je vais avoir ce dessin dans le visage chaque matin quand je vais me lever! ». J’ai eu tout de suite les yeux humides et la gorge serrée. Instantanément et pour quelques heures ensuite, mes angoisses de performance artistique ont disparu. J’ai alors compris que le véritable intérêt de mon travail en littérature jeunesse avait d’abord une portée humaine. Encore aujourd’hui, il m’arrive de penser à ce petit bonhomme!
Instagram : https://www.instagram.com/matpotvinillustrateur/?hl=fr
Behance : https://www.behance.net/mathieupotvin
Facebook : https://www.facebook.com/Mathieu-Potvin-Illustrateur-202309059883491/
Le mystère de l’homme-pieuvre, tome 1 de la série Vendredi 13, Chloé Varin | Mathieu Potvin, Éditions Petit Homme, 2017*
Les p’tites têtes, Manuel Gasse | Mathieu Potvin, Québec Amérique, 2016
Ce livre n’est pas un journal intime, tomes 1-2-3, Maryse Pagé | Mathieu Potvin, Éditions Druide, 2013-2014
*À venir : Le tome 2 de la série Vendredi 13 est actuellement en préparation!
Prix Relève du Salon du livre de Trois-Rivières 2014
Membre du collectif SkinJackin’
Avant de plonger dans l’univers de la littérature, Marie Potvin a fait de grands détours autant au niveau académique que professionnel. Après une session en littérature, elle change de programme pour étudier la psychologie puis la sexologie. Ensuite, elle travaille en télécommunications jusqu’en 2009 ou elle ressent le désir de création est devenu tellement fort qu’elle décide de rédiger son premier roman Les Héros, ça s’trompe jamais. Après cette incursion dans la littérature sentimentale, elle décide de créer des livres jeunesses et devient la coqueluche de nombreux préadolescents et adolescents avec les séries Les filles modèles et Zoélie l’allumette. Découvrez sans tarder cette auteure qui dépeint avec brio l’univers des adultes en devenir. Bonne lecture!
Avant de plonger dans l’univers de la littérature, Marie Potvin a fait de grands détours autant au niveau académique que professionnel. Après une session en littérature, elle change de programme pour étudier la psychologie puis la sexologie. Ensuite, elle travaille en télécommunications jusqu’en 2009 ou elle ressent le désir de création est devenu tellement fort qu’elle décide de rédiger son premier roman Les Héros, ça s’trompe jamais. Après cette incursion dans la littérature sentimentale, elle décide de créer des livres jeunesses et devient la coqueluche de nombreux préadolescents et adolescents avec les séries Les filles modèles et Zoélie l’allumette. Découvrez sans tarder cette auteure qui dépeint avec brio l’univers des adultes en devenir. Bonne lecture!
Née à Sudbury (Ontario) de parents québécois, Marie Potvin a grandi à Vaudreuil. Après avoir vécu plusieurs années à Montréal, elle réside actuellement à Saint-Sauveur, dans les Laurentides. Après avoir fait une session en lettres au Cégep de Valleyfield, elle décide de se tourner vers des études en psychologie et étudie en sexologie à l’Université du Québec à Montréal. Elle a d’abord travaillé en télécommunications en tant que représentante sur la route puis comme gestionnaire de projets pour l’installation de l’informatique et des télécommunications des centres 911 américains. Après quelques années en coordination de projets d’ingénierie, elle devient gestionnaire de comptes en fabrication de matériel aéronautique.
En 2009, elle retombe dans l’univers de la littérature. Elle entreprend alors l’écriture du premier tome de sa série Les Héros, ça s’trompe jamais. Dès lors, elle affirme son créneau : la littérature sentimentale, parfois comique, parfois dramatique, toujours axée sur l’intrigue et l’émotion. Ses romans sont d’abord disponibles en format numérique aux Éditions Numériklivres et ensuite en format papier à partir de 2013, aux Éditions Goélette. Le premier tome de Les Héros, ça s’trompe jamais et deux autres romans, Il était trois fois… Manon, Suzie, Flavie et L’Aventurière des causes perdues, sortent cette même année. Viennent ensuite le tome deux et le tome trois de sa série.
En février 2015, elle publie le premier tome de sa série jeunesse Les Filles modèles aux Éditions les Malins. Le tome 2 suit rapidement, en avril 2015. Le tome 3 et le tome 4 sortent le 30 septembre 2015 et le 28 janvier 2016. Les trois premiers tomes se sont écoulés à plus de 40 000 exemplaires en moins d’un an. Le cinquième tome sort le 5 mai 2016. La série prévoit encore plusieurs tomes, d’ailleurs le sixième est prévu pour l’automne.
En parallèle aux aventures des filles modèles, Marie Potvin travaille aussi sur une autre série dédiée aux jeunes. Le premier tome de Zoélie l’allumette a été lancé en début d’année 2016 et le deuxième tome a aussitôt suivi en avril. Tout comme Les Filles modèles, la série est sortie en Europe chez Kennes éditions. En 2016, elle retourne avec Le Gaillard, à la comédie romantique forte en rebondissements.
Avant de plonger à pieds joints dans la création littéraire, vous avez étudié une session en littérature, complété des études en psychologie ainsi qu’en sexologie et travaillé en télécommunications. Qu’est-ce qui vous a poussée à vous dédier à l’écriture?
J’avais besoin de mettre de l’avant mon esprit créatif et aussi, d’un rêve. Je ne voulais plus avoir de patron, d’horaire, etc. Je ne savais pas comment j’allais y arriver et je ne connaissais personne dans le domaine littéraire. Je me suis simplement assise et j’ai écrit!
Au début, je pensais n’écrire un seul roman… et de fil en aiguille, j’en suis à une vingtaine 8 ans plus tard et j’ai pu laisser mon travail et vivre de ma plume.
Votre série jeunesse Les filles modèles aborde le thème de la famille reconstituée et celle de Zoélie l’allumette s’intéresse à l’intimidation. Pouvez-vous décrire votre processus créatif lorsque vous créez une série? Est-ce que vous décidez d’un thème précis à l’avance ou s’impose-t-il au fur et à mesure que vous écrivez le roman?
Non, le thème est un outil pour faire évoluer mes personnages. Ces deux séries ont en commun que je ne prévoie pas les terminer un jour. J’aurai toujours des aventures à leur donner. Laura, Marie-Douce et Zoélie sont la base de toutes mes idées. Ça passe par leur vécu, leurs réactions, leurs pensées. Dans les filles modèles, au fil des tomes, l’histoire dépasse largement le thème de la famille reconstituée tout comme dans Zoélie, le thème de l’intimidation n’est plus au centre de ses aventures depuis le tome 3.
Quelle est la phase la plus difficile dans la rédaction d’un ouvrage?
Lorsqu’il s’agit d’une série, c’est définitivement le premier tome. Celui-ci donne le ton à tout ce qui suivra. Il faut donc prendre les bonnes décisions. Il y a beaucoup d’avance-recule dans le premier tome. Lorsque celui-ci est solide, le reste de la série s’écrit facilement.Pour une histoire seule, le plus difficile, c’est la chute qui mène à la fin de l’aventure. Je veux que la résolution de l’intrigue soit surprenante et fascinante. Ça, c’est pas facile…
Quel est votre livre jeunesse préféré?
J’aime beaucoup la série Nellie de Sylvie Payette
Dans quel endroit aimez-vous lire? Et écrire?
J’ai un bureau à la maison pour écrire et je lis au chalet 😉
En tant que lectrice, comment choisissez-vous vos livres?
Par le résumé de l’histoire. Aussi, j’écoute beaucoup de livres audios. Ça me permet de faire autre chose en même temps et ainsi, avoir plus de temps pour écrire.
Avez-vous un auteur ou une auteure fétiche?
Mariana Zapata qui écrit de très longs romans avec humour et passion. Katherine Pancol et Marie Laberge ont été mes premiers modèles quand j’ai commencé à écrire.
De quelle œuvre êtes-vous la plus fière à ce jour?
Les Héros, ça s’trompe jamais, ma première trilogie dont le tome 1 a été réécrit 30 fois! Ce fut mon école pour tout le reste de ma carrière d’écrivaine. De plus, les Héros ont été réédités à plusieurs reprises.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Continuer Les filles modèles, Zoélie l’allumette, les Lutins et j’ai une nouvelle série jeunesse en co-écriture avec Pierre-Yves Villeneuve. J’ai aussi plusieurs idées en tête pour d’autres romans.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Que j’ai donné le goût de la lecture à des enfants qui n’aimaient pas lire.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
J’ai écrit les filles modèles suite à une promesse faite à ma fille. Je n’avais pas du tout prévu en faire une si longue série, encore moins finir par me spécialiser dans la littérature jeunesse 😊
Aux Éditions Les Malins :
Les filles modèles :
tome 1 : Guerre froide (2015)
tome 2 : Amitiés toxiques (2015)
tome 3 : SOS Cendrillon (2015)
tome 4 : Sabotage 101 (2016)
tome 5 : Romance K.O. (2016)
tome 6: Monstre fragile (2016)
tome 7: Transitions chocs (2017)
tome 8: Top secret (2017)
Zoélie l’allumette :
tome 1 : Le Garçon oublié (2016)
tome 2 : Le Fauteur de troubles (2016)
tome 3: L’orphelin égaré (2016)
tome 4: Le voleur de tartes (2017)
tome 5: Le casseur de vitres (2017)
Sacripain, le lutin (2015)
Noël est annulé (2016)
SOS lutins (2017)
Aux Éditions Goélette :
Les Héros, ça s’trompe jamais :
tome 1 (2013)
tome 2 (2014)
tome 3 (2014)
Il était trois fois… Manon, Suzie, Flavie (2013)
L’Aventurière des causes perdues (2013)
Le Gaillard (2016)
Aux Éditions Kennes :
Les Héros, ça s’trompe jamais, tomes 1-2-3 Collection du Québec (2014)
Les Filles modèles, tomes 1-2-3-4 (2015-2016)
Zoélie l’Allumette, tomes 1-2 (2016)
Aux Éditions Numériklivres :
Le Retour de Manon Lachance (2011)
L’Aventurière des causes perdues (2011)
Suzie et l’homme des bois (2012)
La Naufragée urbaine (2012)
Les Héros, ça s’trompe jamais, saison 1 (épisodes 1 à 6) (2012)
Les Héros, ça s’trompe jamais, saison 2 (épisodes 1 à 6) (2012-2013)
Pour la personnalité du mois de décembre, Lis avec moi a pensé à Marilyn Faucher qui vient de publier son premier livre intitulé La fabuleuse nuit de Noël qu’elle a illustré et écrit en collaboration avec Carole Tremblay aux éditions La courte échelle. Graphiste de formation, Marilyn a illustré un premier livre jeunesse en 2015. En plus de son tout récent ouvrage, elle a créé les quatorze illustrations pour le livre Un ami lumineux de Simon Boulerice, publié également aux éditions La courte échelle. Découvrez sans tarder l’univers de cette illustratrice et nouvellement auteure qui bouillonne d’idées!
Pour la personnalité du mois de décembre, Lis avec moi a pensé à Marilyn Faucher qui vient de publier son premier livre intitulé La fabuleuse nuit de Noël qu’elle a illustré et écrit en collaboration avec Carole Tremblay aux éditions La courte échelle. Graphiste de formation, Marilyn a illustré un premier livre jeunesse en 2015. En plus de son tout récent ouvrage, elle a créé les quatorze illustrations pour le livre Un ami lumineux de Simon Boulerice, publié également aux éditions La courte échelle. Découvrez sans tarder l’univers de cette illustratrice et nouvellement auteure qui bouillonne d’idées!
Marilyn Faucher a obtenu un baccalauréat en design graphique à l’UQAM en 2013, volet illustration. Son style contemporain se conjugue à des techniques traditionnelles pour donner des illustrations d’une grande sensibilité aux couleurs vibrantes. Elle adore le rouge, l’automne, la forêt et le vélo et ne peut s’empêcher de parler aux animaux qu’elle croise sur son chemin et elle a encore l’espoir de découvrir un monde secret.
Comment avez-vous débuté votre carrière en tant qu’illustratrice?
Ma carrière à vraiment pris son envol à la fin de mes études. Tout cela c’est passé assez rapidement . Je dois dire que j’ai beaucoup de motivation. Après quelques mois seulement, je me voyais déjà représentée par l’agence d’illustration Anna Goodson. Cela m’a permis, en autre, de développer une clientèle à l’international. L’internet facilite énormément les connections, mais c’est parfois difficile d’établir un premier contact.
D’où est née l’idée de concevoir votre livre La fabuleuse histoire de Noël?
Ça vient d’un souvenir d’enfance! Je viens de la banlieue de Montréal et mon ami d’enfance et moi marchions toujours ensemble pour se rendre à l’école. Il y avait sur notre chemin une étrange maison très austère. Elle possédait un immense terrain (ce qui est plutôt rare en banlieue) et nous ne voyions jamais personne dedans. Je la trouvais très troublante, mais tellement fascinante! Je m’imaginais les propriétaires et me demandais à quoi ils ressemblaient.
En parlant des Fêtes, est-ce que vous avez un moment favori ou un souvenir marquant de cette période de l’année?
Vous l’aurez sans doute deviné, mais j’adore Noël! J’ai tellement de beaux souvenirs d’enfances autour de cette période. Un Noël, la neige tombait doucement, nous étions réunis dans le salon et tout à coup j’ai vu le père-Noël marcher sur ma rue (à ce moment je croyais encore au Père-Noël). J’étais totalement hystérique! Il marchait vers ma maison à moi. Je n’arrivais pas à y croire. Je voulais ABSOLUMENT lui ouvrir la porte. Je criais de joie! Ma mère était tellement émue. Ce genre de souvenir marque vraiment l’imaginaire.
J’ai aussi beaucoup de moments favoris : écouter de la musique de Noël, décorer le sapin, rentrer au chaud après un journée à jouer dehors, mais j’adore particulièrement préparer le repas de Noël. J’ai toujours adoré cuisiner. Je cuisine depuis que je suis toute jeune. Enfant, je m’amusais à bricoler des décorations avant Noël et je conservais précieusement les friandises qu’on nous donnait à l’école. Le jour de Noël, je me levais plus tôt que les autres pour faire une belle table et redistribuer mes friandises. C’était ma façon de faire un cadeau à ma famille. Aujourd’hui j’aime prendre le temps de choisir les recettes que je vais préparer et cuisiner tranquillement avec de la musique de Noël. Je me prends à l’avance ce qui rend le tout encore plus agréable.
Pour le temps des fêtes, votre dent sucrée a un penchant pour les biscuits, les beignes, le gâteau aux fruits ou la bûche de Noël?
Je ne suis pas tellement dents sucré, mais c’est très difficile de dire non à un bon beigne maison!
D’où tirez-vous votre inspiration?
De partout! Il y a beaucoup de choses qui m’inspirent et me passionnent! J’aime bien dire que ça me bouillonne en dedans. Il y a des choses qui sont viscérales, je les vois et c’est un coup de foudre. Je ne sais pas toujours pourquoi à l’instant où je les vois, mais j’essaie de comprendre pourquoi. Puis, je créer des liens entre les choses qui m’allument et j’approfondis mes recherches. En ce moment, je suis complètement fasciné par l’Écosse. J’en rêve la nuit. Leur culture, les paysages austères. Tout. J’ai déjà commencé à travailler sur un nouveau projet en lien avec ça!
Quel est votre médium de prédilection?
L’aquarelle! J’adore l’aquarelle. Cette été, j’ai acheté de la gouache et j’ai beaucoup aimé. La gouache c’est pas mal la même chose que l’aquarelle, mais plus opaque. Depuis j’alterne ou je mélange les deux.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
Mon chum! C’est lui le chanceux. C’est aussi lui qui supporte mes états d’âme parce qu’en création, des fois on est tellement dedans qu’on ne voit plus clair. Il m’encourage beaucoup, mais il peut aussi être très critique. Ça me pousse à aller plus loin. En plus, il est directeur artistique alors il m’apporte des bonnes idées et il a un œil très aiguisé.
Quel est votre illustrateur ou votre illustratrice préféré(e)?
Carson Ellis! Je l’adore! J’ai eue la chance de la rencontrer lors d’une conférence il y a deux ans à Portland en Oregon. Elle est drôle en plus d’être tellement bonne. J’aime aussi beaucoup le travail de Julia Sarda, Geneviève Godbout et Alice et Martin Provensen.
Aimez-vous lire?
J’ADORE!
Quel personnage de livre aimeriez-vous être?
Hermione.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Je suis en train de travailler sur un livre carton pour les tous petits avec Orca publishers une maison d’édition dans l’ouest canadien. C’est une très belle histoire, le texte de Susan Musgrave est très profond et poétique. Je suis aussi en train d’écrire une nouvelle histoire en lien avec l’Écosse et je suis très emballée!
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Que j’étais la Carson Ellis du Québec!
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
J’avais commencé les dessins de la fabuleuse nuit de Noël avant même d’avoir écrit l’histoire. Ça me bouillonnais en dedans. J’ai fait plusieurs illustrations, puis j’ai commencé à écrire. C’était ma première expérience d’écriture. Quand j’ai rencontré La courte échelle pour Un ami lumineux, je leur ai montré mon projet et ils ont accepté de travailler avec moi. Carole, l’éditrice et co-auteure du livre, m’a beaucoup aidé. On a vraiment travailler ensemble! C’était vraiment une superbe expérience. J’aime beaucoup comment l’histoire a évoluée. Elle donne de l’espoir.
Marilyn Faucher sera à la Librairie Paulines le 9 décembre 2017 pour la lecture de son livre La fabuleuse nuit de Noël suivi d’un atelier de dessin.
Site Internet : http://marilynfaucher.com/
Facebook : https://www.facebook.com/Marilyn-Faucher-Illustratrice-526755960718791/
2017 – La fabuleuse nuit de Noël – Marilyn Faucher & Carole Tremblay, Éditions La courte échelle
2017 – Un ami Lumineux – Simon Boulerice| Marilyn Faucher, Éditions La courte échelle
2017 – Animals do too! – Etta Kaner | Marilyn Faucher, Kids Can Press
2015 – All the little fathers – Margaret Wise Brown | Marilyn Faucher, Parragon
2013 – Illustration – Mention lors du concours Latin American ILUSTRACION
2013 – Illustration – Applied Arts Student Awards
2013 – Illustration – Bourse Michèle Lemieux
2012 – Packaging – Mention lors du concours Young package
2011 – Magazine – Grand prix Grafika
2010 – Affiche – Utilita manifesta : Design for social
Depuis la parution de sa première illustration jeunesse en 2013, Guillaume Perreault a eu le bonheur d’illustrer de nombreux ouvrages dont Petit poulet (Éditions de la Bagnole), Qui es-tu? (Éditions Isatis), Petite histoire pour effrayer les ogres (Éditions 400 Coups) et Même pas vrai (Éditions de la Bagnole). En plus d’illustrer de nombreux livres, il a également paru deux albums à titre d’auteur et d’illustrateur, soit Cumulus et Le facteur de l’espace. Cette année, Guillaume Perreault fait partie des finalistes pour le Prix TD de littérature pour l’enfance et la jeunesse à titre d’illustrateur pour l’album Même pas vrai publié aux éditions de la Bagnole. Partez à découverte de son travail et de ses inspirations en lisant cet article!
Depuis la parution de sa première illustration jeunesse en 2013, Guillaume Perreault a eu le bonheur d’illustrer de nombreux ouvrages dont Petit poulet (Éditions de la Bagnole), Qui es-tu? (Éditions Isatis), Petite histoire pour effrayer les ogres (Éditions 400 Coups) et Même pas vrai (Éditions de la Bagnole). En plus d’illustrer de nombreux livres, il a également paru deux albums à titre d’auteur et d’illustrateur, soit Cumulus et Le facteur de l’espace. Cette année, Guillaume Perreault fait partie des finalistes pour le Prix TD de littérature pour l’enfance et la jeunesse à titre d’illustrateur pour l’album Même pas vrai publié aux éditions de la Bagnole. Partez à découverte de son travail et de ses inspirations en lisant cet article!
Guillaume Perreault est né à Rimouski en 1985. Il étudie en design graphique à Ottawa pour ensuite retourner à ses racines, l’illustration. L’édition jeunesse est son principal créneau, mais il se laisse également tenter par l’illustration commerciale et culturelle. Il ne dit jamais non à une bonne exposition, un collectif ou une collaboration de temps à autre. Outre le dessin, Guillaume est aussi auteur. En 2016 il remporte le prix Pépite catégorie petits lecteurs du Salon du livre jeunesse de Montreuil pour son album jeunesse Le facteur de l’espace publié chez la Pastèque, en plus d’être nommé parmi les finalistes du prix jeunesse des libraires du Québec.
Son travail est souvent décrit comme étant calculé et réfléchi, tout en étant vivant et grouillant de personnages aux fortes personnalités. Il nous présente une galerie de personnages attachants et nous invite dans des univers rocambolesques et humoristiques qui plairont aux petits comme aux grands.
Comment êtes-vous devenu illustrateur et auteur? Est-ce que c’était un rêve de jeunesse ou une idée qui s’est concrétisée à l’âge adulte?
Comme la plupart des illustrateurs et artistes, je passais ma jeunesse à dessiner. Je n’écoutais pas vraiment en classe, donc quand est venu le temps du choix de carrière le design graphique m’intéressait beaucoup. Après avoir travaillé quelques années comme graphiste l’illustration restait toujours mon point fort et j’ai décidé de me lancer à mon compte. J’ai tombé un peu par hasard dans le domaine de l’édition puis de fil en aiguille j’ai essayé d’écrire mes propres textes et puis nous y voilà! On dirait que c’est arrivé naturellement.
Depuis 2014, vous avez publié deux livres en tant qu’auteur et illustrateur, soit Le facteur de l’espace et Cumulus. Comment avez-vous trouvé cette expérience d’être à la fois l’auteur et l’illustrateur de ces livres?
C’est totalement différent d’être maître d’une œuvre à part entière versus collaborer avec un auteur. Travailler de pair avec un auteur est enrichissant et permet d’explorer des pistes que l’on n’aurait peut-être pas empruntées par nous-même. Mais le processus d’imaginer, scénariser, écrire, esquisser et illustrer une œuvre est incomparable. Chaque œuvre devient un peu notre enfant. Le fruit de bien des efforts, mais surtout une ouverture sur notre imaginaire, nos pensées, nos façons de voir la vie et les choses. Je pense qu’après chaque œuvre, petite ou grande, je remarque des choses sur moi qu’autrement je n’aurais pas vues. Ça me permet de mieux me connaître on dirait.
Quelle place occupe l’humour dans votre processus de création?
Je ne pense pas que je suis le genre d’auteur ou d’illustrateur qui aurait travaillé pour Croc, mais l’humour occupe une bonne place dans ma création. On décrit souvent mon travail comme précis ou calculé, mais on peut toujours y retrouver une touche d’humour ou de rocambolesque. Je ne me prends pas trop au sérieux.
Dans quel type de projet aimez-vous vous lancer?
Peu importe le projet, je crois que je suis quelqu’un qui aime travailler fort sur un projet, mais un seul à la fois! Je réalise que lorsque j’ai trop de projets variés à la fois je m’y perds un peu. Certains sont motivés par ce genre d’horaire, mais de mon côté je préfère me donner à fond dans un projet et on saute au suivant.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
Ça dépend… Si je doute d’une couleur je partage l’image à Geneviève, si je trouve quelque chose d’absurde j’en parle à Pascaline, quand je termine un truc que j’adore je l’envoie à Rémi… c’est selon mon humeur et le sujet haha!
Si j’ai besoin d’être critiqué ou si c’est plutôt une journée où j’ai besoin d’avoir un petit « t’es bon, t’es beau, t’es fin » le destinataire est différent.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs ou illustrateurs? Avez-vous des auteurs et/ou des illustrateurs que vous admirez?
J’adore le travail de Tom Gauld, ses références et sa connaissance de l’univers littéraire me fascinent. Je crois que j’aimerais avoir plus de temps pour lire, je trouve que je lis peu en tant qu’auteur, oups!
SI vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Je crois que j’adorerais être Bob, le facteur de mon livre, voyager dans l’espace et visiter toute cette planète. Qui n’a jamais rêvé de faire ça? C’est surement pourquoi j’ai écrit ce titre finalement.
Si je réponds avec une autre œuvre, je dirais Bilbo. Je suis un gros fan de Tolkien et bon; manger, boire, fumer et partir à l’aventure c’est pas une vie rêvée de hobbit ça?
De quel travail êtes-vous le plus fier à ce jour?
Le facteur de l’espace. Pour plein de raisons, mais principalement pour avoir touché tant de gens à ce jour avec cet œuvre. La réaction du public est incroyable et c’est touchant de voir tant d’enfants qui adorent l’univers de Bob. Mes rencontres scolaires, en salon du livre ou dans les festivals sont toujours des moments forts pour moi.
Je pense que j’ai aussi réussi à satisfaire mon enfant intérieur avec ce livre. C’est le genre de livre que j’aurais aimé étant jeune et j’espère pouvoir influencer une prochaine génération d’auteur et d’illustrateur.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
En gros continuer la même chose. Par contre, j’aimerais ralentir la cadence avec les collaborations et mettre plus d’effort sur mes propres titres. Plus de titres jeunesse, mais aussi explorer la bande dessinée adulte. J’ai plusieurs idées en tête.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
En fait c’est quand je reçois des dessins de fan. J’adore! Soit des dessins originaux ou simplement des copies de mes dessins ça me fait chaud au cœur. On apprend toujours à dessiner en copiant nos dessins et artistes favoris quand on est tout petits, c’est un bel honneur!
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Il y a quelque temps quelqu’un m’a approché pour me mentionner que mon nuage dans Cumulus, était en fait un stratocumulus. Après vérification, il n’avait pas tort, j’ai donc fait la correction à la plume directement sur sa copie. Un exemplaire unique.
Liste de publications à titre d’auteur et illustrateur
Le facteur de l’espace, album jeunesse, La pastèque, 2016
Cumulus, roman graphique, Mécanique générale, 2014
Liste de publications à titre d’illustrateur
Petite histoire pour effrayer les ogres, album jeunesse, 2017
Simon la carte de mode, première lecture, Fonfon, 2016
Les rimes de Simon, première lecture, Fonfon, 2016
Les règles de Simon, première lecture, Fonfon, 2016
Simon est capable, première lecture, Fonfon, 2016
Même pas vrai, album graphique, Les Éditions de la Bagnole, 2016
Le bedon de madame Loubidou, album, Les 400 coups, 2015
L’autruche et l’ours polaire, roman, Soulières, 2015
Qui es-tu?, album, Les Éditions de l’Isatis, 2014
Grand Vent, Petit Vent, album, Les Éditions de l’Isatis, 2014
Petit Poulet, album, La Bagnole, 2014
La Reine Et-Que-Ça-Saute, album, Fonfon, 2014
Les bêtises des grands-parents, album, Dominique et compagnie, 2014
Guide de survie, guide, Parfum d’encre, 2014
Comment gagner des sous, guide, Parfum d’encre, 2014
Les voeux secrets tome 2, roman, La courte échelle, 2014
Les voeux secrets tome 1, roman, La courte échelle, 2013
Les brocolis zombis, roman, La courte échelle, 2013
Liste de publications à titre de collaborateur ou collectif
Le jardins des merveilles, Rues de Montréal, 2017
Un moteur, deux portes, vingt-sept illustrateurs, abécédaire, La Bagnole, 2014
Tête de Mickey, collectif, Milles Putois, 2013
Tome 4. Le télégraphe, Collectif Neuf, 2012
Prix Tamarac Express remis par la Forêt de la lecture pour Le facteur de l’espace, 2017
Finaliste Bédélys jeunesse 18e édition pour Le facteur de l’espace, 2017
Finaliste au prix jeunesse des libraires du Québec, catégorie 6 à 11 ans pour Le facteur de l’espace, 2017
Prix la Pépite des lecteurs 2016, catégorie Petits choix des lecteurs pour Le facteur de l’espace, 2016
Prix Merit du 3×3 Illustration Annual No. 13 pour Le facteur de l’espace. 2016
Finaliste au prix Culturiades de l’Outaouais 2015
Design and Design, mention publiée en 2012
Design Edge Canada, finaliste dans la catégorie Identity Application en 2012
Prix pour l’excellence dans l’est de l’Ontario de Allegro168 en 2008
Prix pour la typographie de Koskie Minsky en 2008
Amélie Montplaisir a débuté sa carrière dans la littérature jeunesse en tant qu’illustratrice, mais rapidement elle a décidé d’illustrer et d’écrire ses propres histoires. Cet automne, son agenda est partagé entre le lancement du livre Pomme, pépin, pommier de l’auteur Paule Brière, dont elle a eu énormément de plaisir à illustrer, ainsi que par ses deux animations présentées durant la Semaine Lis avec moi. Ce printemps, elle présente un autre livre jeunesse Samuel et le chapeau de pêche aux Éditions 400 coups. Elle en profitera pour préparer son exposition solo à la Galerie Espace qui aura lieu du 3 au 9 octobre 2018. Découvrez sans tarder son entrevue!
Amélie Montplaisir a débuté sa carrière dans la littérature jeunesse en tant qu’illustratrice, mais rapidement elle a décidé d’illustrer et d’écrire ses propres histoires. Cet automne, son agenda est partagé entre le lancement du livre Pomme, pépin, pommier de l’auteur Paule Brière, dont elle a eu énormément de plaisir à illustrer, ainsi que par ses deux animations présentées durant la Semaine Lis avec moi. Ce printemps, elle présente un autre livre jeunesse Samuel et le chapeau de pêche aux Éditions 400 coups. Elle en profitera pour préparer son exposition solo à la Galerie Espace qui aura lieu du 3 au 9 octobre 2018. Découvrez sans tarder son entrevue!
Issue des arts visuels et de la scénographie, Amélie Montplaisir est une artiste multidisciplinaire active, curieuse et engagée. En théâtre, elle a travaillé comme conceptrice de marionnettes et comme scénographe. Elle travaille aussi comme illustratrice jeunesse. Depuis 2016 elle a signé deux récits pour les petits lecteurs : « Les héros de Mathéo » ainsi que « Le tout petit géant », qu’elle a aussi illustré. Autrement, elle a une pratique d’artiste peintre et elle fait fréquemment des expositions.
À travers ces différentes disciplines artistiques, Amélie s’intéresse principalement à l’humain, aux personnages et à leur histoire.
Comment avez-vous débuté votre carrière en tant qu’illustratrice?
Il y a longtemps que je rêvais d’être illustratrice. Depuis le secondaire je dirais. Mais je n’écrivais pas et je devais trouver quelqu’un qui m’offrirait un texte. C’est lors de mon deuxième congé de maternité que j’ai rencontré Chantal Bertrand (l’auteure d’ « Amandine et le chocolat ») au marché, nos bébés du même âge sur la hanche. Elle avait déjà écrit ce texte, elle me l’a envoyé et nous avons trouvé un éditeur. Voilà comment tout a débuté!
Comment organisez-vous vos journées de travail? Dessinez-vous toute la journée?
Je dessine rarement toute la journée. (Seulement en période de coloration d’un livre je dirais) Sinon il y a une partie bureau, où je réponds à des courriels (ou à des questionnaires! ;)), où j’écris, développe de nouveaux projets, etc.
Je fais toujours ma liste de choses à faire avant de me coucher pour la journée du lendemain. Je mets TOUT ce que j’ai à faire sur cette liste, même les choses plus faciles, comme aller à l’épicerie ou déposer un chèque par exemple! 😉 Ma journée est souvent faite de plein de tâches différentes donc lorsque j’en fini une, je ne dois pas tourner en rond quinze minutes avant d’enchaîner. C’est pour ça qu’une liste est pratique, voire essentielle. Les journées les mieux remplies, je m’alloue même un temps précis à chaque tâche. Finir telle illustration : 1h30. Répondre à mes courriels : 30 minutes. Etc. Et quel plaisir de cocher les tâches au courant de la journée!
Quel est votre illustrateur ou votre illustratrice préféré(e)?
J’en ai vraiment plusieurs. Je suis, depuis bien longtemps, (bien avant d’avoir mes enfants) une collectionneuse de livres jeunesses. J’adore le travail de Samuel Ribeyron, un Français qui me surprend et se renouvelle à chacun de ses livres. J’ai aussi un gros faible pour les sublimes illustrations d’Isabelle Arsenault qui sont toujours si touchantes.
Depuis 2016, vous avez publié deux livres en tant qu’auteure et illustratrice, soit Les héros de Mathéo et Le tout petit géant. Comment avez-vous trouvé cette expérience d’être à la fois l’auteure et l’illustratrice de ces livres?
Je dois avouer que je ressens une fierté toute particulière d’avoir mené ces projets à terme. Comme je le disais précédemment, avant je dépendais des autres pour avoir des projets de livres. Mais après des années de lectures d’histoires du soir à mes enfants, j’ai fini par débloquer. J’ai d’ailleurs plusieurs projets personnels en chantier actuellement.
Aimez-vous lire?
Ouiiiii! Bien sûr! Je suis même myope aujourd’hui car j’ai trop lu sous de mauvais éclairages durant mon adolescence! Par contre, depuis que je suis maman et illustratrice, je dois avouer que je lis beaucoup plus de jeunesse. J’essaie de trouver du temps pour plus de lecture adulte et j’y arrive de plus en plus. Mais la littérature jeunesse est riche et poétique, il ne faut pas la sous-estimer. Elle me comble et me fait rêver tout autant je dirais.
Quel personnage de livre aimeriez-vous être?
Je crois que j’aimerais bien être Calvin (des livres Calvin & Hobbes). J’aime son regard sur la vie : candide et mature à la fois. Avec lui, la vie n’est jamais ennuyante, au grand dam de ses parents d’ailleurs!
D’où vous est venu l’idée de raconter des histoires en direct avec Raoul, un sympathique raton laveur?
Je collabore avec Ta Tribu (un site qui fait la promotion des activités en famille) depuis plus d’un an. J’y fais des activités et outils d’organisations imprimables (coloriages, routine du matin, etc.) Sarah (fondatrice de Ta Tribu) voulait créer des moments en famille en direct. Comme elle savait que j’adore faire des ateliers et des lectures aux tout-petits, elle m’a approché pour le faire. Nous avons ensuite imaginé un complice curieux qui rejoindrait les enfants. J’ai donc créé Raoul et nous avons commencé l’aventure!
Depuis le début de votre parcours professionnel, vous avez conçu des costumes, des marionnettes, des illustrations, des livres, des peintures sur soie, etc. Parmi tous les projets que vous avez entrepris, lequel vous a particulièrement touché?
Oui, ça semble assez éclectique vu comme ça, mais tous ces projets ont vraiment une place qui leur est propre dans mon parcours. J’aime toucher à différents médiums artistiques. Ça me laisse le temps de m’ennuyer d’une technique, d’un médium, et d’y revenir avec un enthousiasme à chaque fois renouvelé.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
Je veux continuer à faire du livre jeunesse pour transmettre le goût de la lecture et la magie de l’imaginaire aux enfants. J’ai déjà quelques beaux projets en route, dont un pour les plus vieux (8-12 ans) dont j’ai bien hâte de parler!
Sinon, je veux vraiment poursuivre ma démarche artistique personnelle en continuant à peindre et à exposer ponctuellement. J’exposerai d’ailleurs en solo l’an prochain au mois d’octobre, à ma galerie préférée!
Lecture, au lit ou en plein air?
En plein air! Je me couche toujours trop tard alors si j’amène un livre au lit, c’est sûr que je m’endors dessus!
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
De plus en plus. Mais ceci-dit, je suis plus du genre à essayer de persister. Dans ces cas-là cependant, la lecture s’étire sur plusieurs semaines, alors que lorsque j’aime vraiment un livre, je le dévore rapidement.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail
J’ai un livre d’or très précieux que je traîne d’exposition en exposition où les gens me laissent leurs commentaires. Je dirais que quand les gens me disent qu’ils sont touchés, ça me touche. Rejoindre les gens, leur transmettre une émotion est très gratifiant pour moi. Aussi, un jour, quelqu’un m’a dit qu’en regardant mes peintures, on respirait mieux. C’est probablement un des plus beaux compliments qu’on m’ait fait.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Peu de gens savent que mon livre « Les héros de Mathéo » est basé sur des faits réels. C’est en effet mon beau-père Réginald qui m’a inspiré cette histoire de lègue. Il a un savoir-faire manuel incroyable qu’il a transmis à mon amoureux, et qui lui, je l’espère, saura le transmettre à notre fils, Mathéo! (oui, tout le monde a gardé son nom dans l’histoire!) Après, il faut démêler le vrai du faux dans toutes les péripéties, car je me suis amusée à romancer le tout bien sûr. 😉
www.ameliemontplaisir.com
https://www.facebook.com/Am%C3%A9lie-Montplaisir-Illustratrice-211948288821401/
https://www.instagram.com/amontplaisir_art/?hl=fr
Amandine et le camping, de Chantal Bertrand | Amélie Montplaisir, Les heures bleues
Le tout petit géant, d’Amélie Montplaisir, Bayard
Les héros de Mathéo, d’Amélie Montplaisir, Bayard
Jeanne et le Père Noël, de Danielle Marcotte | Amélie Montplaisir, Les 400 coups
Comme le vent, de Sophie-Luce Morin| Amélie Montplaisir, Cornac
Amandine et le chocolat, de Chantal Bertrand | Amélie Montplaisir, Les heures bleues
Lorsque le thème de la lecture à voix haute a été sélectionné pour la 13e édition de la Semaine Lis avec moi, nous avons tout de suite pensé à joindre Sophie Faucher pour lui proposer de devenir la porte-parole de notre événement. Avec à sa voix envoûtante, la comédienne de formation double de nombreux personnages cinématographiques et incarne la voix narratrice de la série Caillou. Mme Faucher a joué de nombreux rôles, a conçu plusieurs projets en lien avec Frida Kahlo et a même écrit deux livres jeunesse au sujet de la peintre mexicaine. C’est avec un grand plaisir qu’elle a répondu à notre questionnaire de la personnalité du mois. Bonne lecture!
Lorsque le thème de la lecture à voix haute a été sélectionné pour la 13e édition de la Semaine Lis avec moi, nous avons tout de suite pensé à joindre Sophie Faucher pour lui proposer de devenir la porte-parole de notre événement. Avec à sa voix envoûtante, la comédienne de formation double de nombreux personnages cinématographiques et incarne la voix narratrice de la série Caillou. Mme Faucher a joué de nombreux rôles, a conçu plusieurs projets en lien avec Frida Kahlo et a même écrit deux livres jeunesse au sujet de la peintre mexicaine. C’est avec un grand plaisir qu’elle a répondu à notre questionnaire de la personnalité du mois. Bonne lecture!
Comédienne, auteure, animatrice, Sophie Faucher connaît une carrière prolifique. En 2001, elle écrivait « La casa Azul » mise en scène par Robert Lepage, pièce dans laquelle elle incarnait la peintre mexicaine Frida Kahlo. Ce spectacle a été présenté pendant 2 ans en tournée internationale. On a pu la voir au cinéma, entre autres, dans Ding et Dong, le film, La face cachée de la lune, L’Enfant prodige, Cabotins, Switch, Laurence Anyways. À la télévision, elle a incarné l’inoubliable Crystale dans Le cœur a ses raisons. Elle a joué dans 4 et demie, Virginie, Tohu-Bohu (Prix Gémeaux 2001), Prozac, Penthouse. Elle a fait partie du corps professoral de Star Acacémie (édition 2009) à titre de professeur d’expression orale. Elle a été co-animatrice, pendant 2 ans et demi, des émissions « La fosse aux lionnes », et « Les lionnes » (émissions quotidiennes à la SRC).
Au théâtre, elle a été Antigone, Alma Mahler, Marie Stuart (prix du public étudiant Théâtre Denise-Pelletier). Elle a joué Claudel, Marivaux, Musset, Pirandello, Shakespeare. Au printemps 2013 Sophie retrouvait Frida Kahlo dans une lecture théâtralisée « F.K. correspondances » qu’elle a présenté au Musée des beaux arts de Montréal. Elle a incarné le personnage très coloré de madame Arcati, dans la pièce « Présence d’esprit » au théâtre de St-Sauveur. En 2014, elle est en tournée à travers le Québec dans la production « Marius & Fanny ».En 2014-2015, elle interprète nulle autre que Madeleine Béjart dans la production Molière, en une farce et deux comédies.
Elle a fait paraître son premier livre jeunesse « Qu’est-ce qu’elle a maman », avec des illustrations de Florence Leroux, édité chez Bayard. Accompagnée de mariachis, Sophie continue de nous présenter Frida, avec le spectacle Frida Kahlo :correspondance ». Elle personnifie la ministre Doyon, dans le film « Pays »,sélectionné pour faire l’ouverture du Festival de Cinéma de la Ville de Québec, édition 2016
Avez-vous toujours aimé lire?
Petite fille, on m’a raconté des histoires et donc ça m’a aidé à aimer les livres. Il y en avait d’ailleurs beaucoup à la maison. Dans ma jeunesse, il y a eu une période où les livres ont occupé un peu moins de place, car j’adorais jouer dehors. Par ailleurs, j’adorais la chanson. J’en connaissais des tonnes, leurs mots me faisaient rêver et on me surnommait même « Sophie Jukebox ». Enfant, j’ai été marqué par plusieurs livres dont Les Malheurs de Sophie écrit par la comtesse de Ségur. Très jeune, attirée par le théâtre, j’ai lu un grand nombre de pièces. J’aimais l’évocation des mots et l’imaginaire que la lecture apporte. Donc oui, j’ai toujours aimé lire.
Vous êtes comédienne, auteure et animatrice. Comment s’organise votre emploi du temps?
Il est compartimenté en tiroirs et lorsque j’ai du temps, je crée des projets. Avant même de finir mon conservatoire, je savais que le métier de comédienne dépend beaucoup du désir des autres pour obtenir des rôles et c’est pourquoi je n’ai pas attendu que le téléphone sonne. Par exemple, mon premier projet portant sur Frida Kahlo est né durant un moment où j’avais du temps à moi.
Que vous a appris votre métier de comédienne?
J’ai toujours pensé que, comme tout le monde, j’étais multiple et changeante. Je n’ai pas qu’une seule facette. À travers tous les rôles que j’ai eu la chance de jouer, j’ai pu explorer des personnalités différentes et ça m’a permis de mieux connaître le genre humain.
Racontez-nous votre plus grand projet dans lequel vous vous êtes lancée à ce jour?
Il s’appelle Frida Kahlo. J’ai fait sa connaissance en 1995, puis j’ai écrit un radio-théâtre à son sujet. Ensuite, Robert Lepage a fait la mise en scène de ma pièce de théâtre La casa Azul. Enfin, le Musée des beaux-arts de Québec m’a invité à présenter le spectacle Frida Kahlo : correspondance. Frida Kahlo est le projet central de ma carrière. Il a fait des petits sous la forme de deux livres pour enfants.
Comment avez-vous découvert Frida Kahlo et d’où est venue l’idée de lui consacrer un livre jeunesse intitulé Frida, c’est moi?
Un ami m’avait fait lire une biographie à son sujet rédigée par Hayden Herrera, mais c’est plus précisément le journal intime de Frida Kahlo qui m’a bouleversé. Depuis le temps que je fréquente Frida Kahlo au théâtre, je trouvais important de la faire découvrir aux enfants.
Pouvez-vous nous partager les détails de votre prochain livre?
Il s’intitule Moi, c’est Frida Kahlo et sortira en librairie le 1er novembre prochain. Le livre dépeint le moment où Frida s’affirme en tant que peintre et femme. De son vivant, elle n’est jamais sortie de l’ombre de son mari, mais aujourd’hui, ces toiles se vendent plus chères que ce dernier.
Quel est votre livre coup de foudre?
Il y en a plusieurs… Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry, Même le silence a une fin d’Ingrid Bétancourt et bien sûr, Le journal de Frida Kahlo.
Quel est votre illustrateur préféré?
J’ai beaucoup d’admiration et de tendresse pour le travail de Rogé et j’adore Cara Carmina qui a conçu les illustrations de mes deux livres sur Frida : Frida, c’est moi et Moi, c’est Frida Kahlo.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui, mais rarement.
Quels sont vos projets pour cet automne?
Cet automne, j’ai plusieurs projets en cours. Ces temps-ci, je double un personnage de la série Hôtel Transylvanie. Je tourne dans la série En tout cas, présentée à TVA à l’hiver 2018. Finalement, je ferai le lancement de mon nouveau livre Moi, c’est Frida Kahlo le 1er novembre prochain.
Pour terminer, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Trop d’anecdotes, il faut parler de toute ma vie!
Facebook : https://www.facebook.com/sophie.faucher.739
À paraître le 1er novembre 2017 – Moi, c’est Frida Kahlo, texte de Sophie Faucher, illustrations de Cara Carmina, Edito Jeunesse
2016 – Frida, c’est moi, texte de Sophie Faucher, illustrations de Cara Carmina, Edito Jeunesse
2014 – Qu’est-ce qu’elle a maman?, livre jeunesse co-écrit par Sophie Faucher et Florence Leroux , illustré par Florence Leroux, les éditions Bayard
Depuis qu’elle est toute petite, Lou Beauchesne se passionne pour les livres et les illustrations. À la fois auteure et illustratrice, Lou manie aussi bien les mots que différents médiums qu’elle utilise dont l’acrylique, les pastels et l’aquarelle. Lou est l’auteure de la série Karamel dont le personnage principal est un rigolo chat roux. Découvrez sans tarder son entrevue!
Depuis qu’elle est toute petite, Lou Beauchesne se passionne pour les livres et les illustrations. À la fois auteure et illustratrice, Lou manie aussi bien les mots que différents médiums qu’elle utilise dont l’acrylique, les pastels et l’aquarelle. Lou est l’auteure de la série Karamel dont le personnage principal est un rigolo chat roux. Découvrez sans tarder son entrevue!
À cinq ans, Lou Beauchesne veut être médecin. C’est pratique, elle a déjà la trousse Fisher Price. Mais vers l’âge de six ou sept, elle se rend avec sa maman à une exposition. C’est une révélation. L’illustratrice a accroché ses œuvres au mur, et elle les vend en plus! Lou Beauchesne décide alors de réorienter sa carrière. Elle se met alors à vendre ses dessins dans la rue, et à raconter des histoires à ses poupées. Elle remercie d’ailleurs ses voisins et ses poupées de l’époque qui l’ont encouragée.
Le temps passe… Puis la maison d’édition la courte échelle lui offre son premier emploi étudiant. À maintes reprises, elle travaille comme vendeuse dans les salons du livre où elle rencontre des auteurs et des illustrateurs de talent. Elle rêve un jour d’être à leur place. À l’Université, elle étudie les Arts visuels et le Design graphique. Ses deux diplômes en poche (en fait, ils sont probablement perdus dans une boîte), elle participe à des expositions au Québec et en France et travaille au cinéma comme peintre scénique et costumière (elle a déjà croisé Leonardo Dicaprio!!!).
Depuis, elle n’a jamais remis en doute son choix de carrière. Aujourd’hui encore, elle écrit, dessine et anime ses histoires avec autant de plaisir. Elle se considère privilégier d’être publiée par des maisons d’édition renommées : Dominique et compagnie, La Bagnole, 400 coups, Soulières éditeur…
Avez-vous toujours aimé lire?
Oui, toujours. Même avant de savoir lire, je lisais. Ou plutôt je faisais semblant. Il y a une photo de moi petite qui le prouve. Je dois avoir à peu près cinq ans. Je suis allongée à côté de ma mère. Elle lit un livre pendant que, moi, je feuillette très sérieusement une revue. Sauf que cette dernière est à l’envers.
Est-ce que vous avez un souvenir des premières illustrations que vous avez faites ou de la première histoire que vous avez écrite?
J’ai écrit mon premier album alors que j’étais enceinte de ma fille, ma « bédaine » faisant office de table de travail et mon nombril de porte-crayon!
Pourquoi créez-vous des livres pour les jeunes plutôt que pour les adultes?
En littérature jeunesse, on ne peut pas se permettre de s’étendre sur le sujet, de prendre des détours. On doit tout de suite aller à l’essentiel, enlever le superflu et ne garder que le meilleur. Le défi est de dire beaucoup en peu de mots et j’adore ça.
Comment est née la série jeunesse « Karamel »?
C’est venu tout naturellement, parce que j’ai toujours adoré les chats. J’en ai eu trois. Raoul, qui m’a accompagné pendant 21 ans, m’a largement inspiré. À plusieurs égards, il a été un des meilleurs amis que j’ai eu. Petite, je le déguisais, lui mettais du vernis à ongles sur les griffes, lui faisais faire des défilés de mode… Il se pliait à tous mes caprices. Sans dire un mot. À l’adolescence, il a été mon plus fidèle confident. Il avait une très bonne écoute et était toujours d’accord avec moi. Et l’hiver, il me servait de bouillotte.
Quelle thématique aimeriez-vous aborder pour votre prochain livre?
Dans un prochain livre, j’aimerais parler de l’amitié. De celle qui est rare et qui perdure. Qui, malgré les tempêtes, les écorchures, traverse le temps.
D’où tirez-vous votre inspiration?
Je suis très égocentrique dans ma façon de travailler, car je m’inspire en grande partie de moi-même, de ce que j’ai vu, vécu. Je suis d’ailleurs admirative des auteurs de romans historiques, par exemple, qui peuvent décrire un endroit où ils n’ont jamais mis les pieds ou se plonger dans une autre époque. Je serais incapable de faire ça.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
J’ai toujours quelques marmites sur le feu, mais, en ce moment je travaille avec ma meilleure amie sur un projet d’album jeunesse inspiré d’une célèbre dompteuse de lions qui a vécu au siècle dernier. C’est un pur plaisir. On ne se chicane même pas!
Quel personnage de livre aimeriez-vous être?
Cosette dans Les Misérables. Pour pouvoir me vanter d’avoir été inventée par Victor Hugo. Ou le crayon pêche dans le livre Rébellion pour les crayons écrit par Drew Daywatt. Pour me révolter et écrire : « Tu aimerais, toi, aller à l’école tout nu? »
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Plusieurs parents m’ont déjà dit, en parlant de certains de mes livres, qu’ils connaissaient l’histoire par cœur tellement ils l’avaient lue souvent à leur enfant. J’avoue que ça me fait un petit velours.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Un jour, j’étais invitée à faire une présentation dans une classe de 3e année. Avant que je ne dise un mot, un jeune garçon s’est levé et m’a dit : Madame Lou Beauchesne, je suis tellement énervée que vous soyez là, je n’ai pas dormi de la nuit. Je suis un de vos plus grands fans. » Après ça, comment veux-tu ne pas passer une belle journée?
Son site Internet : http://www.loubeauchesne.com/
2017
Sélection Communication-Jeunesse pour Karamel tome 2, Les trois moustiques verts, La guerre des suces
Co-lauréate du concours Le métier d’écrivain des Bibliothèques de Laval
2016
Sélection Communication-Jeunesse pour Karamel tome 1 et 2, Les trois moustiques verts, La guerre des suces
2015
Bourse du Conseil des Arts du Canada
2014
Sélection Communication-Jeunesse pour Bon dodo Petit Ours!, Le Voyage, La Pomme et Le Cadeau
2013
Finaliste au prix Cécile-Gagnon pour La surprise de Valentine
Sélection Communication-Jeunesse pour Les difficultés de Zoé, La surprise de Valentine et L’oiseau de monsieur Pigeon
2012
Finaliste au prix des libraires jeunesse du Québec pour Minou, minou
2010
Mention d’honneur pour les illustrations de l’album jeunesse Contes absurdes pour délier la langue, Salon du Livre de Trois-Rivières
2000
Bourse Omer DeSerres
2017 – Karamel, Tout un numéro!, Dominique et compagnie
2017 – La princesse cowboy, Dominique et compagnie
2016 – Karamel, Le roi de la jungle, Dominique et compagnie
2016 – Les Trois Moustiques Verts, Soulières Éditeur
2015 – Karamel, J’ai mon voyage!, Dominique et compagnie
2015 – Karamel, Nom d’un chat!, Dominique et compagnie
2015 – La guerre des suces, La Bagnole
2015 – Petite maman Noël, Les 400 coups
2015 – Frisette la mouffette, Dominique et compagnie
2014 – Quelle mouche l’a piqué?, Dominique et compagnie
2013 – Bon dodo, Petit Ours!, Dominique et compagnie
2013 – 2014 – La série Mayo (4 tomes), La Bagnole
2013 – L’oiseau de monsieur Pigeon, La Bagnole
2012 – La surprise de Valentine, Dominique et compagnie
Titres à paraître:
2018 – Karamel, Parti pour la gloire!, Dominique et compagnie
2018 – Pas encore une princesse!, Druides éditions, 2018
Depuis son retour au Québec en 2013, le travail de Geneviève Godbout ne passe pas inaperçu. Que ce soit avec la Rose à petits pois, Mauvais poil ou Joseph Fipps, les albums jeunesse qu’elle illustre sont du bonbon pour les yeux. Avec leurs yeux noirs ainsi que leurs nez et leurs joues rosies, ses personnages dégagent une douceur et une chaleur sans pareil. Partez à découverte de son travail et de ses inspirations!
Depuis son retour au Québec en 2013, le travail de Geneviève Godbout ne passe pas inaperçu. Que ce soit avec la Rose à petits pois, Mauvais poil ou Joseph Fipps, les albums jeunesse qu’elle illustre sont du bonbon pour les yeux. Avec leurs yeux noirs ainsi que leurs nez et leurs joues rosies, ses personnages dégagent une douceur et une chaleur sans pareil. Partez à découverte de son travail et de ses inspirations!
Geneviève habite à Montréal où elle travaille en tant qu’illustratrice. Elle a étudié en animation traditionnelle au Cégep du Vieux Montréal avant de poursuivre sa formation à l’école des Gobelins à Paris. Tombée sous le charme de la vieille Europe, elle a ensuite vécu à Londres pendant 7 ans. Geneviève est née et a grandi dans la campagne québécoise. Certains de ses clients incluent The Walt Disney Company, Chronicle Books, Tundra Books, Random House, Houghton Mifflin Harcourt, les éditions Milan, Comme des Géants et La Pastèque. Elle travaille aussi pour les designers Nadinoo et Mrs.Pomeranz illustrant des motifs pour leurs collections. Rose à petits pois (La Pastèque) est son tout dernier livre jeunesse.
Avez-vous toujours aimé les livres?
Bien sûr! C’est essentiel, je pense, d’aimer les livres. Il y a une telle variété en plus et pour tous les goûts!
Si on pouvait demander à votre «moi» d’il y a vingt ans ce qu’il pense de votre carrière professionnelle, que dirait-il d’après-vous ?
J’ai dû faire de gros sacrifices pour arriver là où je suis aujourd’hui, mais chaque effort en a valu la peine! J’ai beaucoup de chance de pouvoir vivre de ma passion. La petite Geneviève serait aux anges, c’est certain.
Quel était votre livre préféré lorsque vous étiez petite? Est-ce toujours votre livre préféré?
J’adorais feuilleter Le Grand Livre des Mots de Richard Scarry. Je pouvais passer des heures à regarder chaque petit détail. Les illustrations ont quelque chose d’intemporel, je les trouve encore aussi belles aujourd’hui!
De quel artiste vous inspiriez-vous lorsque vous avez commencé à dessiner ?
J’ai toujours adoré l’univers coloré de Mary Blair [artiste américaine connue pour son travail dans de nombreux films des studios Disney dont Alice au pays des merveilles,Peter Pan et Cendrillon]. Venant du milieu du cinéma d’animation, son travail m’a grandement influencé.
Quel est votre illustrateur préféré ?
C’est difficile d’en nommer qu’un(e) seul(e)! J’affectionne beaucoup le travail de Christian Robinson, Virginie Morgand et Carson Ellis, pour ne nommer que ceux-là. Il faut dire aussi que je suis aussi entourée d’ami(e)s illustrateurs(trices) très talentueux(ses) que j’admire énormément!
Vous êtes l’illustratrice du livre Rose à petits pois. Quelle est selon vous la morale à tirer de cette histoire?
Rose à petits pois est un livre empreint de douceur. Il célèbre la beauté et la joie de vivre, par beau temps comme mauvais temps!
Sur quelle thématique aimeriez-vous dessiner pour votre prochain livre?
Peu importe, je suis très ouverte. Tant que je suis inspirée!
Quels sont vos projets pour l’avenir?
J’en ai plusieurs! J’illustre présentement une série d’albums jeunesse de Anne… la maison aux pignons verts pour Tundra Books à Toronto. Je travaille aussi sur mon tout premier livre en tant qu’auteure aux Éditions de la Pastèque. C’est l’histoire de Malou, un petit kangourou qui ne veut plus sauter. Je prépare aussi un roman graphique en collaboration avec Perrine Leblanc. À suivre…!
Quel personnage de livre aimeriez-vous être ?
Jane Eyre. C’est un personnage profond et complexe et l’histoire est si romantique!
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Les plus beaux commentaires viennent des enfants! Ils sont spontanés et n’ont pas de filtre. Je trouve ça très touchant.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Mon éditeur a vendu une copie de Rose à petits pois au festival de la BD de Montréal à la maman d’une petite fille qui portrait un haut… rose à petits pois!
Son site Internet : http://www.genevievegodboutillustration.com/
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/GenevieveGodboutillustration
Sa page Instagram : https://www.instagram.com/roseapetitspois/
2016 – Rose à petits pois, texte d’Amélie Callot, La Pastèque | Finaliste pour le Prix Libr’à nous dans la sélection Albums Jeunesse (4-12 ans)
2015 – Quand le père Noël était petit, Scholastic | Lauréat du Prix Jeunesse des Libraires du Québec 2017 (0-5 ans)
2015 – La petite souris va passer, textes de Nanou Mila, Emmanuelle Polimeni, Céline Person et Fabienne Pierron, Milan
2015 – Kindergarten Luck, Louise Borden, Chronicle Books
2015 – Mary Poppins in the park (page couverture seulement), P.L. Travers, Houghton Mifflin Harcourt
2015 – Mary Poppins opens the door (page couverture seulement), P.L. Travers, Houghton Mifflin Harcourt
2015 – Mary Poppins comes back (page couverture seulement), P.L. Travers, Houghton Mifflin Harcourt
2015 – Mary Poppins (page couverture seulement), P.L. Travers, Houghton Mifflin Harcourt
2014 – Mauvais Poil, texte de Charlotte Zoloto, Comme des Géants | Finaliste pour le Prix Jeunesse des Libraires du Québec 2015 -Catégorie 0-5 ans
2013 – Les plus beaux contes de Mère Grand, Milan
2013 – Une petite fille… à croquer!, texte de Christine Frasseto, Flammarion
2013 – Joseph Fipps, texte de Nadine Robert, La Pastèque
2013 – La longue marche des doudous, texte de Claire Clément, Milan
2012 – Où s’est caché le sommeil?, texte de Pierrette Dubé, Les 400 coups
Titre à paraître :
2017 – Johnny Appleseed, Lori Haskins Houran, A Little Golden Book, Random House
André Marois enchaîne les prix et distinctions que ce soit pour Le voleur de sandwichs ou Aux toilettes. Collectionneur de genres, il touche à la littérature jeunesse, à la littérature adulte, au polar et à la science-fiction. Avec sa source intarissable d’imagination, il fait rêver les enfants et nous emmène dans son univers. Attention, départ imminent !
André Marois enchaîne les prix et distinctions que ce soit pour Le voleur de sandwichs ou Aux toilettes. Collectionneur de genres, il touche à la littérature jeunesse, à la littérature adulte, au polar et à la science-fiction. Avec sa source intarissable d’imagination, il fait rêver les enfants et nous emmène dans son univers. Attention, départ imminent !
Né le 21 mars 1959 à Créteil (France), André Marois étudie deux mois en arts plastiques et cinéma à l’université Paris VIII, puis deux ans par correspondance pour obtenir le brevet de technicien supérieur (BTS) en publicité, en 1981. Il effectue ensuite son service militaire comme dessinateur chez les pompiers de Paris, puis démarre une carrière de concepteur-rédacteur publicitaire en 1982, dans diverses agences parisiennes. Il émigre au Québec en 1992 avec ses enfants, pour travailler comme publicitaire pigiste jusqu’en 2006.
Depuis 1999, il publie des romans noirs pour les adultes, des romans policiers et de science-fiction pour les enfants et les adolescents, ainsi que des nouvelles et des albums pour les plus jeunes. En 2013, son roman Les Voleurs de mémoire a gagné le Prix jeunesse des Libraires du Québec. Son roman graphique Le voleur de sandwichs a gagné le Prix du Gouverneur général en 2015, catégorie livre jeunesse illustré. Il a été publié par Chronicle books aux États-Unis en 2016 sous le titre The Sandwich Thief. Une suite est en cours.
Depuis 2006, il donne des ateliers/conférences auprès d’étudiants de primaires, secondaires, cégeps et universitaires sur l’écriture, le polar, la nouvelle noire, la science fiction, la rédaction spécialisée : Edmundston, Gatineau, Montréal, Vancouver, Winnipeg, UQAM, Bordeaux (France), Sudbury, Gatineau, Québec, Toronto, Windsor, Calgary, Université de Sherbrooke, Suisse, Whitehorse (Yukon)…
Avez-vous toujours aimé lire ?
Oui, par la force des choses. Nos parents avaient décidé que nous n’aurions jamais de télévision, pour ne pas nous divertir dans nos études. Alors, j’ai lu depuis tout petit et je n’ai jamais arrêté. Je lisais tous les romans ce qui me tombaient sous la main, empruntés à mes grands frères, à mes parents et à la bibliothèque municipale.
L’écriture a-t-elle toujours été votre vocation ?
Oui et non. J’ai exercé le métier de rédacteur publicitaire pendant 30 ans – c’était une écriture créative, mais à vocation commerciale. Je n’ai commencé à écrire de la fiction qu’en arrivant à Montréal, en octobre 1992. C’est le Québec qui m’a donné la piqûre de l’écriture.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier ?
À ma blonde, Lyne. Elle est une excellente lectrice, critique et sincère. Je n’envoie rien à mes éditeurs sans être passé par ce précieux filtre qui me permet d’améliorer ma 1ère version.
Que souhaitez-vous transmettre à travers vos livres?
Tout dépend à qui je m’adresse. Dans mes romans noirs pour adultes, je tente d’être le reflet sombre de notre société, d’y exposer nos travers. Pour les adolescents et les jeunes, je joue avec des enquêtes plus classiques sans chercher à faire passer de messages, même si j’y aborde des sujets qui me touchent : l’écologie, les médias, la violence, la surveillance électronique… Dans mes albums pour les plus jeunes, j’aime explorer les thèmes de l’imaginaire, des mondes qu’on se crée dans notre tête.
Vous écrivez des romans pour adultes, enfants et adolescents dans des registres différents comme (policier, science-fiction). Qu’est-ce qui vous donne le goût de toucher à autant de genres ?
Je crois que c’est pour ne pas me répéter, pour explorer, pour ne pas tomber dans la routine. J’ai autant de plaisir dans chaque genre, pour chaque public – je crois qu’ils se complètent et se nourrissent les uns des autres.
Quelle est la phase la plus difficile dans la rédaction d’un ouvrage ?
Pour moi, le plus difficile est de prendre mon temps, de ne pas me précipiter vers la conclusion.
Quel est le prochain thème que vous aimeriez aborder ?
Je réfléchis à une bd pour adultes, sous forme de road trip.
Quel est le livre jeunesse qui vous a le plus touché et en quoi a-t-il influencé votre écriture ?
L’écume des jours de Boris Vian. Ce n’est pas un roman jeunesse, mais je l’ai lu vers 13 ans. L’inventivité, la poésie, la joie, la tristesse, les personnages déjantés, les inventions : ce livre m’a ouvert l’esprit.
Si vous pouviez vivre dans le monde d’un personnage de livre, lequel serait-il ?
J’adorais lire Jules Verne dans ma jeunesse. J’aurais aimé être Phileas Fogg pour faire le tour du monde en 80 jours.
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Une école a lu Le Voleur de sandwichs et décidé d’organiser un concours de sandwichs. Chaque élève devait inventer le sandwich le plus désirable, celui qu’on volerait en premier. Il fallait inventer une recette de sandwich, lui trouver un nom et le photographier. Les 3 classes participantes ont élu un finaliste. J’ai goûté les 3 meilleurs et élu le champion. On m’a même remis un recueil avec toutes les recettes de sandwichs.
Romans et albums jeunesse
2017 — La cavale, Éd. Bayard Canada
2016 — Lâchez les chiens ! Éd. Bayard Canada
2015 — Le Noël blanc de Chloé, illustré par Alain Pilon, Éd. Grasset jeunesse (France)
2015 — On aurait dit, illustré par Gérard Dubois, Éd. Comme des géants
2015 — Aux toilettes, illustré par Pierre Pratt, Éd. Druide
2015 — Les voleurs du soir, Éd. la courte échelle
2014 — Le Voleur de sandwichs, illustré par Patrick Doyon, Éd. La Pastèque
2014 — Où est Agota? réédition en un volume des Allergiks, Éd. la courte échelle
2014 — Petit Pat 2 : Ma grand-mère est plus forte que la tienne, Éd. la courte échelle
2013 — Petit Pat 1 : Tout le monde dehors! Éd. la courte échelle
2013 — Les voleurs de mémoire, Éd. la courte échelle
2012 — La Forêt des insoumis, Éd. Boréal
2011 — En mai, fais ce qu’il te plaît, Éd. Boréal
2010 — Mesures de guerre, Éd. Boréal
2010 — J’aime pas les mascottes, Éd. Les 400 coups
2008-09 — Les Allergiks, feuilleton en 13 épisodes, Éd. la courte échelle
2008 — Papy, où t’as mis tes dents? Éd. Les 400 coups
2006 — La main dans le sac, Éd. la courte échelle
2006 — Au feu!, Éd. la courte échelle
2005 — Vol à l’étalage, Éd. la courte échelle
2004 — Avis de recherche, Éd. la courte échelle
2002 — Meurtre à l’écluse 50, Éd. la courte échelle
2001 — Les voleurs d’espoir, Éd. la courte échelle + réédition en janvier 2013
2000 — Blanc comme la mort, Éd. Boréal
2000 — Tueurs en 4×4, Éd. Albin Michel (France)
1999 — Un ami qui te veut du mal, Éd. Boréal
1999 — Le Chat botté à New York, Éd. Les 400 coups
1999 — Riquet à la Houppe, Éd. Les 400 coups
Romans adultes
2016 — Bienvenue à Meurtreville, Éd. Héliotrope
2014 — Mort à Bali, illustré par Pascal Hierholz, Éd. Hexart, Indonésie
2013 — 10 ans, pas méchant, Éd. La courte échelle
2013 — La Fonction, Éd. La courte échelle
2010 — 9 ans, pas peur, Éd. La courte échelle
2010 — Sa propre mort, Éd. La courte échelle
2008 — Passeport pathogène, illustré par Pascal Hierholz, Éd. Héliotrope,
2003 — Les effets sont secondaires, Éd. La courte échelle (Édition de poche 2006)
2000 — Tête de pioche, Éd. Les Allusifs
1999 — Accidents de parcours, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2006)
Recueils de nouvelles
2017 — Montréal, j’ai quelque chose à te dire, Éd. Isatis (coauteur)
2015 — Crimes à la bibliothèque, Éd. Druide (coauteur)
2015 — 13 peurs, Éd. Bayard Canada (coauteur)
2014 — Des nouvelles du père, Éd. Québec Amérique (coauteur)
2013 — Santé! Éd. L’Atelier Mosécu, France (coauteur)
2012 — Printemps spécial, Éd. Héliotrope (coauteur)
2011 — Petit Feu, Éd. La courte échelle
2010 — Tab’Arnaques, Éd. Québec Amérique (coauteur avec Luc Baranger)
2008 — M. O. Crimes of Practice (Crime Writers’ Association Anthology), Comma Press, Londres, UK (coauteur)
2006 — Du cyan plein les mains, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2010)
2005 — Boucs émissaires, Éd. Les 400 coups (coauteur)
2001 — 38 morts dont 9 femmes, Éd. Trait d’ʼunion
1998 — Circonstances particulières, Éd. L’instant même (coauteur)
Traduction
— Le Voleur de sandwichs : anglais (US), coréen, catalan, turc, mandarin
— On aurait dit : italien, allemand, mandarin
— Mort à Bali : anglais
— Tueurs en 4×4 : allemand
— Je me tue et j’arrive : anglais
Scénarisation
— Tout garni, projet numérique réalisé par 12 illustrateur-trices de La Pastèque, de janvier à décembre 2017
— Les Allergiks, série policière TV en développement
— TRaces, court métrage réalisé par Gilles Roisan, 2015, Montréal.
— Le tueur autodidacte, long métrage, production Moskito, 2014, Montréal
Prix
— Aux toilettes, 1er prix Communication-jeunesse des livres préférés des jeunes (5 à 8ans)
Prix Peuplier, mai 2017
Sélection White Ravens 2016,
Prix Choix du public TD/Radio-Canada 2016,
Finaliste au prix TD 2016,
— Le Voleur de sandwichs, Prix du Gouverneur général, livre jeunesse illustré, 2015,
Prix des Incorruptibles 2017 (France),
Prix Alvine Delisle 2015,
Sélection White Ravens 2015,
Finaliste au prix TD 2015,
Finaliste au Prix Jeunesse des libraires du Québec 2015,
Prix Livrentête CBPT 2016 (France),
Prix des écoles du Pays Marennes-Oléron 2015 (France),
Parents’ Choice Recommended Seal au Parents’ Choice Book Awards 2016 (USA)
— Les Voleurs de mémoire, Prix Jeunesse des Libraires du Québec, 12-17 ans, 2013
— Mesures de guerre, finaliste au Prix Jeunesse des Libraires du Québec, 9-11 ans, 2011
— Sa propre mort, finaliste au Prix Saint-Pacôme du roman policier 2010
— Les effets sont secondaires, finaliste au Prix Saint-Pacôme du roman policier et au Prix Arthur-Ellis Crime Writers of Canada en 2003
— Mon œil, Grand prix des Magazines du Québec, cat. Chronique d’humeur, 2008 et 10
— Petit feu, 2e prix au concours des prix Littéraires Radio-Canada, catégorie nouvelles, Montréal, 2006.
— Le tueur autodidacte, gagnante du concours de nouvelles policières de Ligny,
Belgique, 1999.
— Belle mort, gagnante du concours de nouvelles de la revue Stop, Montréal, 1995.
— Dialogue de sourds, gagnante du concours de nouvelles de la revue Nouvelles Fraîches, Montréal, 1994.
— Van Gogh a encore frappé, gagnante du concours de nouvelles policières du journal Voir, Montréal, 1993.
Bourses
2017 — Bourse Communication jeunesse
2015 — Résidence d’écrivain jeunesse à l’école Montcalm, bourse du Conseil des arts de Montréal
2011 — Bourse du Conseil des Arts et des lettres du Québec pour le roman La Fonction
2009 — Résidence d’auteur à Bordeaux (France) à l’invitation de l’association L’Ours Polar
2008 — Bourse du Conseil des Arts du Canada pour le roman Sa propre mort
Retrouvez également le site internet d’André Marois, son dernier ouvrage ainsi qu’une aventure interactive qu’il a scénarisée.
La Cavale, nouveau livre d’André Marois paru en février 2017 : Olivier doit fuir pour oublier tout ce qu’il a vu et surtout entendu. Mais avec son hypermnésie auditive, c’est impossible. Le moindre son se grave instantanément dans sa mémoire. William est aussi en cavale. Traqué comme un gibier. Il veut tenter sa chance ailleurs pour changer de vie et oublier son passé. Trois options s’offrent à eux : se noyer dans la masse, acheter un aller simple pour une destination inconnue ou se réfugier dans un coin isolé. Leur rencontre en propose une autre : échanger leur planque pour brouiller les pistes de ceux qui les poursuivent.
Vous pouvez aussi visionner les aventures interactives d’Arthur le livreur de pizza sur le site de TéléQuébec.
L’écriture est une vocation inattendue pour Nadine Poirier qui a passé 15 ans de sa vie en tant que technicienne en loisirs. C’est à la suite d’une réorientation qu’elle embrasse la carrière d’auteur et l’accueille comme une évidence. Beaucoup de ses inspirations sont des idées frénétiques qui s’imposent dans son esprit et dévoilent sa création littéraire. Comme elle le dit elle-même :
L’écriture est une vocation inattendue pour Nadine Poirier qui a passé 15 ans de sa vie en tant que technicienne en loisirs. C’est à la suite d’une réorientation qu’elle embrasse la carrière d’auteur et l’accueille comme une évidence. Beaucoup de ses inspirations sont des idées frénétiques qui s’imposent dans son esprit et dévoilent sa création littéraire. Comme elle le dit elle-même :
Le sujet s’est imposé à moi. Je n’ai pas eu envie de l’écrire.
Découvrez cette interview pleine de charme et de poésie, à consommer sans modération…
Nadine a grandi au bord de la mer dans le village de Bonaventure en Gaspésie.
Alors qu’elle attendait la marée montante pour enfin plonger du quai, la plage devenait un grand théâtre. Mille aventures de crabes qui pincent et de soleils de mer qui brûlent la ramenaient très tard à la maison, les orteils sablonneux et le cœur satisfait.
C’est la tête pleine de beaux souvenirs que Nadine a quitté Bonaventure pour vivre à Trois-Rivières. Durant 15 ans, elle a organisé des activités dans une école secondaire. Pendant ce temps, la gentille cigogne lui amenait quatre garçons. Les histoires abandonnées à la plage ont vite chevauché le premier vent d’Est pour la retrouver. Aujourd’hui, Nadine cuisine avec les mots. Dans sa tête, mijotent des péripéties et des fricassées d’aventures qu’elle partage avec des milliers d’enfants.
2017, Grands Prix culturels de la ville de Trois-Rivières catégorie Prix littéraire Gérald-Godin, Finaliste (Gala 9 mai 2017)
2017, Une idée qui conte, Gagnante du concours
2017, Le jardinier qui cultivait des livres, Coup de cœur Renaud-Bray, Choix des libraires
2016, La peine de Sophie-Fourire, participation au concours international “A la oreille del vient” (Mexique), Choix des libraires
2013, Roman Adios, Prix AQPF-ANEL 2013, Palmarès de communication jeunesse 2012-2013, Sélection Communication jeunesse 2013
2007, Gros ogres et petits poux, Sélection Communication jeunesse
2010, Sur la pointe des pieds, Sélection Communication jeunesse
Vous dites dans votre biographie que vous n’étiez pas intéressée par la lecture lorsque vous étiez jeune. Qu’est-ce qui vous a donné le goût de lire et surtout de vous mettre à écrire ?
J’ai eu mes 4 garçons. De quoi plonger dans les livres jeunesse. Nous allions à la bibliothèque municipale et nous pouvions emprunter 90 livres chaque 3 semaines. À cette époque, je travaillais comme technicienne en loisir dans une école secondaire. À force de courir, j’ai eu envie d’explorer de nouveaux chemins professionnels. Après une évaluation en règle de ma personne par une firme de réorientation de carrière, j’ai appris avec surprise que j’avais les qualités requises pour réussir en écriture… Pouah! On ne se connait pas toujours à fond! J’ai donc fait confiance à ma destinée et mis plusieurs œufs dans ce panier. Petit à petit, les mots sont devenus essentiels à mon expression.
Vos récits semblent surtout axés sur les problèmes que rencontrent les enfants et les préadolescents lorsqu’ils grandissent : le déménagement, la peur du regard des autres, le décès d’un proche… En quoi votre métier et vos enfants influencent-ils vos écrits ?
Avoir des enfants, c’est une source intarissable d’idées. Ils me font grandir, évoluer, comprendre toute la richesse de la vie et ses tumultes. La famille, c’est un livre à tous les jours, mille aventures et mésaventures, un contact direct avec l’être humain. C’est une mer de sentiments à découvrir. C’est se sentir vivant chaque seconde.
Comment envisagez-vous votre écriture ? Est-ce un moyen de vous exprimer, de transmettre, d’échanger ?
Tout cela en même temps! J’envisage mon écriture comme une expression de qui je suis, de mes valeurs, de partage, d’analyse et j’aime bien, sans être moralisatrice, qu’il y ait des pistes de solutions et d’espoir dans mes récits. J’aime aussi exploiter la naïveté des enfants avec humour et me fondre dans mes personnages.
Les trésors ne sont pas tous faits d’or et de diamants. Il y en a de plus précieux, qui restent bien cachés dans les têtes de leurs créateurs, parfois durant des années. Et puis un jour, ces créateurs décident de les offrir, de s’en départir afin que leurs trésors puissent vivre à travers d’autres yeux, faire vibrer d’autres cœurs, faire voyager, sourire, réfléchir, combler d’autres personnes.
Vous travaillez régulièrement avec différents illustrateurs, comment décririez-vous la relation auteur-illustrateur ?
Nous travaillons chacun de notre côté, mais dans le même but. Donc, c’est un travail d’équipe à distance! L’illustrateur porte au bout de ses doigts une nouvelle dimension qui transporte le manuscrit encore plus loin. L’illustrateur travaille avec ses propres références, sa sensibilité. Il amène sa touche d’émotion et sa perception de l’histoire, ce qui enrichit le récit.
Quel est le livre jeunesse qui vous as le plus touché et en quoi a-t-il influencé votre écriture ?
Je change toutes les semaines! Aujourd’hui, c’est : La grande fabrique de mots, de Agnès de Lestrade et Valeria Docampo. Émouvant! Un pur chef-d’œuvre! Il prouve que les mots les plus ordinaires peuvent émouvoir et devenir poésie si on sait les utiliser dans différents contextes.
Vous êtes l’auteur du livre Le jardinier qui cultivait des livres. Pourquoi avez-vous eu l’envie d’aborder le sujet du livre et de la lecture ?
J’avais installé mes publications dans une boite à fleurs, dans mon espace d’écriture. Au même moment, je plantais mon potager. J’ai alors pensé: « Ah! Si je pouvais faire pousser des livres! ». Devant cette impossibilité, j’ai eu envie de donner vie à ce rêve, juste pour le plaisir de créer un amour qui se développe entre deux êtres qui partagent la même passion. Le sujet s’est imposé à moi. Je n’ai pas eu envie de l’écrire. J’ai laissé vivre les personnages dans mon imaginaire et je me suis posé beaucoup de questions avant de coucher l’histoire sur papier.
De quel personnage de vos livres vous sentez-vous le plus proche ?
De tous… Chacun de mes personnages est une partie de moi à un moment ou à un autre de la vie. Et paradoxalement, ils sont aussi à l’opposé de qui je suis. J’aime bien les extrêmes! Mais j’avoue que j’aime bien jardiner des livres…
Quelle est la thématique que vous souhaitez aborder dans votre prochain livre ?
Je vais aborder l’intolérance face à l’itinérance.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
« À mettre entre toutes les mains, à lire haut et fort. Semez avec bonheur! »
Pour finir, avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Dans une classe de l’école Bois-et-Marée à Tourelle, je demande aux élèves quels sentiments ils ont ressenti durant la lecture du titre: Un jardinier qui cultivait des livres. Parmi les 50 sentiments qui figurent sur mon drapé qui accompagne mon animation, un élève de 2e année choisis: Jaloux!
Moi: Ah oui? Dans quel passage de l’histoire as-tu été jaloux?
Lui: non, pas dans un passage, jaloux de toi parce que j’aurais aimé écrire cette histoire.
Moi: (mâchoire débarquée et petite goutte dans l’œil)
DÉJÀ PARU
Mission pas possible no.4, Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), avril 2017
À la dérive. (coll. Tabou) Éditions de Mortagne, Boucherville, Québec, février 2017
La peine de Sophie-Fourire, Éditions Les 400 Coups, Montréal (Québec), octobre 2016
Le jardinier qui cultivait des livres, Éditions d’eux, Sherbrooke (Québec), octobre 2016.
Un lutin dans le pétrin, Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), Septembre 2016
Mission pas possible no.3, Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), août 2016
Mission pas possible no.2 Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), janvier 2016
Mission pas possible no.1 Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), mars 2015
Projet C, coll. Tabou. Éditions de Mortagne, Boucherville, Québec, février 2015
Un bisou pour Angélique, publié dans un album collectif intitulé : Mon livre de noël, éditions Andara, décembre 2013.
Mauvais Caractère, Bayard Canada Livres, Montréal, Québec, septembre 2012.
Adios, coll. Tabou, Éditions de Mortagne, Boucherville, Québec, 2012
Un torticolis dans la langue, Éditions Midi-Trente, Québec, 2011
Sur la pointe des pieds, Éditions Imagine, Montréal, Québec, octobre 2010
Commando de la flaque d’eau : Boomerang éditeur jeunesse, Terrebonne, Québec, mai 2010.
Dis adieu! à tes soldats, Boomerang éditeur jeunesse, Terrebonne, février 2009
Olga : Superplateville? Jamais!, Impact! Éditions, Québec, avril 2008. Maintenant disponible aux Éditions de Mortagne, Boucherville, Québec.
Au voleur!, Bayard Canada Livres, Montréal, Québec, septembre 2008.
Gros ogres et petits poux, Bayard Canada Livres, Montréal, Québec, septembre 2007
Mathis-Croque-Tout, Impact! Éditions, Québec, septembre 2007. Plus disponible.
Olga, la fille aux pelures d’oignon, Impact! Éditions, Québec, octobre 2006. Maintenant disponible aux Éditions de Mortagne, Boucherville, Québec, 2009
À PARAÎTRE
Mission pas possible no.5, Dominique et Compagnie, Saint-Lambert (Québec), septembre 2017
La case 144, Éditions d’eux, Sherbrooke (Québec), 2018.
Avec deux nouveautés à paraître à l’automne prochain (Mon étrange famille et Fanfan et le monstre de Noël), le moins que l’on puisse dire est que Lili Chartrand a plus d’un livre dans son sac! Entre enquêtes policières et univers biscornus, la reine du fantastique s’amuse avec sa plume.
Avec deux nouveautés à paraître à l’automne prochain (Mon étrange famille et Fanfan et le monstre de Noël), le moins que l’on puisse dire est que Lili Chartrand a plus d’un livre dans son sac! Entre enquêtes policières et univers biscornus, la reine du fantastique s’amuse avec sa plume.
D’ailleurs son site internet nous permet d’en apprendre davantage sur le contexte dans lequel elle crée ses livres. Sous chaque ouvrage, on retrouve une anecdote particulière. Par exemple, saviez-vous que l’histoire Le gros monstre est née suite à un de ses rêves? Non? Nous non plus! Découvrez sans plus tarder une auteure haute en couleur!
Née à Valleyfield, j’ai fait des études à Montréal en design graphique et travaillé plusieurs années dans le domaine du cinéma d’animation. En 1998, j’ai découvert l’écriture pour les jeunes. Depuis ce moment magique, j’ai publié plus de 50 livres (dont 2 à paraître dans de nouvelles maisons) destinés aux 3 à 12 ans, chez différents éditeurs. J’écris toujours avec autant de plaisir! Mon univers se teinte de magie, de fantastique, d’humour et de tendresse.
2016, Millie Rose, Finaliste au Prix Peuplier 2016.
2015, Mission… à donner le frisson!, Finaliste au Prix Tamarac Express 2015.
2014, La malédiction des petits pois, Prix d’Honneur au Prix Peuplier 2014, lauréat du Prix par Surprise 2014 (France).
2014, Le monde fabuleux de Monsieur Fred, Prix d’Honneur au Prix Tamarac Express.
2013, Le monde fabuleux de Monsieur Fred, finaliste au Prix Québec/Wallonie-Bruxelles, finaliste au Prix jeunesse des libraires du Québec, finaliste au prix du Gouverneur Général (catégorie texte).
2013, Cauchemar blanc pour Rouge-Babine, finaliste au Prix Hackmatack 2014.
2012, La craie rose, 4ième position du palmarès Livromagie de Communications Jeunesse.
2012, Rouge-Babine et l’Opération Jade, finaliste au prix Tamarac Express.
2011, Le parapluie jaune, Prix Lux, 3ème place, catégorie Illustrations de livre pour enfant.
2009 Taming horrible Harry (Le gros monstre qui aimait trop lire), lauréat du Storytelling World Resource Awards
2008, Rouge-Babine vampire détective, finaliste au Prix Hackmatack.
2007, Rouge-Babine vampire détective, sélection White Ravens.
2007, Taming horrible Harry (Le gros monstre qui aimait trop lire), finaliste du Blue Spruce Award
2007, Le gros monstre qui aimait trop lire, 3ième position du palmarès Livromagie de Communications Jeunesse.
2006, Le gros monstre qui aimait trop lire, lauréat du Prix du Gouverneur Général, catégorie illustration.
2002, Malédiction, farces et attrapes!, finaliste au prix Hackmatack.
Romans, albums, séries, vous êtes une véritable touche-à-tout. Sur quel projet aviez-vous eu plus plaisir à travailler?
Hum… Je dirais ma série Rouge-Babine, ( 9 ans et +, la courte chelle). C’est un pot-pourri de ce que j’aime le plus: aventure, mystère, humour, enquête, fantastique, personnages marginaux… Il y a aussi ma série les 4G (6 ans et + Boréal Maboul), où je me suis éclatée, car j’avais carte blanche pour créer un monde vraiment maboul. Du bonbon à écrire!
Vous avez écrit des albums pour des enfants de deux ans et des romans pour des enfants de 10 ans. De quelle façon trouvez-vous l’inspiration en fonction des tranches d’âge?
Franchement, l’inspiration me tombe dessus sans que l’âge entre en ligne de compte. Je sais d’instinct si ce sera un album pour les petits, une première lecture ou un roman pour les pré-ados. C’est aussi simple que ça!
Dans l’Odyssée de Sirius, vous donnez vie à un marque-page qui s’identifie aux personnages des contes. Quelle place tient le fantastique dans vos livres?
Une très grande place. Je n’ai aucun livre qui n’ait sa touche de fantastique. Le train-train quotidien, non merci dans mon écriture et mes lectures! J’aime surprendre, me surprendre et être surprise. Pas toujours évident par contre…
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
«Vous êtes mon auteure préférée de toute ma vie!» (par un enfant de 7 ans). Et: mon enfant aime lire à cause de vos livres. Ça vaut son pesant d’or!
La maison aux 4 cercueils (Bayard Canada) sortira au printemps. Que pouvez-vous nous dire de ce nouveau livre?
C’est mon 11ème roman pour les 9 ans et +. Le dernier était un Rouge-Babine, en… 2013! Ça n’a pas été évident du tout, car écrire un roman pour cette catégorie d’âge me demande beaucoup de temps, je le porte en moi pendant des mois avant de m’y attaquer. Je peux vous dire que le fantastique, l’action, l’absurde et l’humour sont au rendez-vous dans cette histoire suagrenue! Le héros, Ari (pour Aristide) est un garçon de 10 ans, qui, malgré son imagination débordante, s’ennuie pendant ses vacances d’été dans son petit village de Belle-de-Nuit. Mais l’arrivée d’étranges voisins va lui faire vivre une aventure qui dépasse de 5543% la réalité!
Quel est le personnage à qui vous n’oseriez jamais donner vie dans un livre?
Un personnage sans relief, monotone et prévisible. Ma plus grande terreur est d’ennuyer mes lecteurs!
Avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous partager?
Vous pouvez trouver des anecdotes sur chacun de mes livres sur mon site. Au dernier SLM, une maman voulait prendre une photo de moi avec sa fille. J’ai invité la fillette à s’asseoir sur moi. Clic! Après coup, la maman m’a écrit pour me dire que sa fille autiste ne s’asseyait que sur très peu de personnes. Un petit moment magique qui m’a fait chaud au cœur.
« Fantômette » tient une place spéciale dans votre cœur. Vous avez toute la collection des livres originaux chez vous, il me semble! Qu’est-ce qui vous a touché dans ces histoires en particulier?
J’ai commencé à lire Fantômette vers 9 ans… et je n’ai pas pas quitté mon héroïne favorite puisque j’en relis encore aujourd’hui! Georges Chaulet a mis au monde un personnage génial de 12 ans, qui se déguise pour faire ses enquêtes, est championne en karaté, roule en scooter et habite une maison en forme de soucoupe volante! Et comme elle est première de classe (le seul point que nous ayons en commun), je m’identifiais à elle. J’ai rêvé de vivre des aventures rocambolesques et d’affronter des vilains (ou d’être une gredine)! Ça ne s’est jamais réalisé… hélas! 😉 Ah oui, j’oublie les illustrations, qui me fascinaient complètement.
De la même façon que certains livres vous ont inspirée, que voulez-vous insuffler vous, à vos lecteurs?
Le goût de la lecture, de la fantaisie, de vivre des aventures, d’imaginer, encore et encore, pour colorer le quotidien pas toujours évident de certains enfants.
Pour finir, qu’avez-vous jamais dit dans un livre que vous voudriez dire ici?
Je vous aime.
La petite fille blanche, Illustrations de Marie Lafrance, Les éditions Québec-Amérique (printemps 2018).
Mon étrange famille, Illustrations de Marion Arbona, Les éditions D’eux (automne 2017).
Fanfan et le monstre de Noël, Illustrations de Mathieu Benoit, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 40 pages. À partir de 6 ans (automne 2017).
La maison aux 4 cercueils, Les éditions Bayard Canada, coll. Oeil de lynx, 120 pages, 2017. À partir de 9 ans.
L’odyssée de Sirius, Illustrations de Sabrina Gendron, Les éditions Bayard Canada, coll. Cheval masqué, 32 pages, 2017. À partir de 6 ans.
Le mystère de la souris 7, Illustrations de Étienne Aubry, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2017. À partir de 6 ans.
L’arbre au cœur brisé, Illustrations de Gabrielle Grimard, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2016. À partir de 3 ans.
Fanfan au bal des fantômes, Illustrations de Mathieu Benoit, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 40 pages, 2016. À partir de 6 ans.
Opération nez perdu, Illustrations de Philippe Germain, Les éditions Bayard Canada, coll. Cheval masqué, 32 pages, 2016. À partir de 6 ans.
Mission… à ne pas fermer l’œil! (Les 4G-tome 3), Ilustrations de Mathieu Benoit, Les éditions du Boréal, coll. Boréal Maboul, 56 pages, 2016. À partir de 6 ans.
Millie Rose, Illustrations de Annie Rodrigue, Éditions Druide, coll. Motif(s), 32 pages, 2015. À partir de 5 ans.
Une soupe abracadabrante!, Illustrations de Christine Battuz, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2015. À partir de 3 ans.
Mission… à s’arracher les cheveux! (Les 4G-tome 2), Ilustrations de Mathieu Benoit, Les éditions du Boréal, coll. Boréal Maboul, 56 pages, 2015. À partir de 6 ans.
Les amis de Fifi, Illustrations de Karine Jetté, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 24 pages, 2014. À partir de 3 ans.
Loulou Patate, Illustrations de Lucile Danis Drouot, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 24 pages, 2014. À partir de 3 ans.
Mission… à donner le frisson! (Les 4G-tome 1), Ilustrations de Mathieu Benoit, Les éditions du Boréal, coll. Boréal Maboul, 56 pages, 2014. À partir de 6 ans.
Magie bleue, Illustrations de Annie Rodrigue, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2014. À partir de 3 ans.
Rouge-Babine au Vampiratum, Les éditions de la courte échelle, coll. Hors collection, 168 pages, 2013. À partir de 9 ans.
Les brocolis zombis, Illustrations de Guillaume Perreault, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2013. À partir de 6 ans.
Fanfan joue à cache-cache, Illustrations de Mathieu Benoit, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 40 pages, 2013. À partir de 6 ans.
Fanfan et le fabuleux trésor, Illustrations de Mathieu Benoit, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 40 pages, 2013. À partir de 6 ans.
Fifi la fée, Illustrations de Karine Jetté, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 24 pages, 2013. À partir de 3 ans.
La maison de Fifi, Illustrations de Karine Jetté, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 24 pages, 2013. À partir de 3 ans.
La malédiction des petits pois, Illustrations de Annie Rodrigue, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2013. À partir de 3 ans.
Le monde fabuleux de Monsieur Fred, Illustrations de Gabrielle Grimard, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2012. À partir de 3 ans.
Mimi Réglisse au mont des délices, Illustrations de Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2012. À partir de 3 ans.
Lapinokio, Illustrations de PisHier, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2012. À partir de 3 ans.
Le mystère du patati patata, Illustrations de Étienne Aubry, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2012. À partir de 6 ans.
Cauchemar blanc pour Rouge-Babine, Les éditions de la courte échelle, coll. Hors collection, 144 pages, 2012. À partir de 9 ans.
Rouge-Babine l’intégrale, Les éditions de la courte échelle, coll. Hors Collection, 480 pages, 2012. À partir de 9 ans.
Pas de moutons pour Pépita!, Illustrations de Yves Dumont, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 48 pages, 2011. À partir de 6 ans.
Pas de perruque pour Pépita!, Illustrations de Yves Dumont, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 48 pages, 2011. À partir de 6 ans.
La jaunisse de Mimi Réglisse, Illustrations Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. À pas de loup, 32 pages, 2011. À partir de 6 ans.
Le gratte-ciel en caramel, Illustrations de Jessica Lindsay, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2011. À partir de 6 ans.
Le parapluie jaune, Illustrations de Pascale Bonenfant, Les éditions de la courte échelle, 32 pages, 2011. À partir de 7 ans.
Le grain de sable, Illustrations de Marion Arbona, Les Éditions de l’Isatis, coll. Tourne-Pierre, 24 pages, 2011. À partir de 4 ans.
Ding!, Editions Imagine, Illustrations Ninon Pelletier, coll. Mes premières histoires, 24 pages, 2011. À partir de 3 ans.
Mimi Réglisse et la terrible écrevisse, Illustrations Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. À pas de loup, 32 pages, 2011. À partir de 6 ans.
La craie rose, Illustrations de Marion Arbona, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2010. À partir de 3 ans.
Rouge-Babine et l’Opération Jade, Les éditions de la courte échelle, coll. Mon Roman, 144 pages, 2010. À partir de 9 ans.
Le mystère du rouge cabriole, Illustrations de Étienne Aubry, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2010. À partir de 6 ans.
Les bonbons sopranos, Illustrations de Étienne Aubry, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2010. À partir de 6 ans.
L’arbre à saucisses de Mimi Réglisse, Illustrations Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. À pas de loup, 32 pages, 2009. À partir de 6 ans.
Bonne idée!, Editions Imagine, Illustrations Ninon Pelletier, coll. Mes premières histoires, 24 pages, 2009. À partir de 3 ans.
Le chevalier triple crème, Illustrations de Jessica Lindsay, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2009. À partir de 6 ans.
Les jujubes-robots, Illustrations de Jessica Lindsay, Les éditions de la courte échelle, coll. Première Lecture, 56 pages, 2009. À partir de 6 ans.
Mimi Réglisse et le grand Tournevis, Illustrations Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. À pas de loup, 32 pages, 2009. À partir de 6 ans.
Mission royale pour Rouge-Babine, Les éditions de la courte échelle, coll. Mon Roman, 152 pages, 2008. À partir de 9 ans.
L’histoire parfumée d’Henriette la belette, Illustrations de Jean-Paul Eid, Editions Imagine, coll. Les imaginaires, 32 pages, 2008. À partir de 4 ans.
Les maléfices de Mimi Réglisse, Illustrations Paule Bellavance, Éditions Dominique et compagnie, coll. À pas de loup, 32 pages, 2007. À partir de 6 ans.
Pagaille à Couzudor (série Loup détective), Les Éditions Hurtubise inc, coll. Caméléon, 128 pages, 2007. À partir de 9 ans.
Rouge-Babine, vampire détective, Les éditions de la courte échelle, coll. Mon Roman, 152 pages, 2006. À partir de 9 ans.
Le gros monstre qui aimait trop lire, Illustrations de Rogé, Éditions Dominique et compagnie, coll. Albums illustrés, 32 pages, 2005. À partir de 3 ans.
L’affaire von Bretzel (série Loup détective), Les Éditions Hurtubise inc, coll. Caméléon, 144 pages, 2004. À partir de 9 ans.
Le fou du rouge (série Loup détective), Les Éditions Hurtubise inc, coll. Caméléon, 132 pages, 2003. À partir de 9 ans.
Vent de folie sur Craquemou, Éditions Pierre Tisseyre, coll. Papillon, 112 pages, 2002. À partir de 9 ans.
Malédiction, farces et attrapes!, Éditions Boréal, coll. Boréal maboul, 136 pages, 2000. À partir de 9 ans.
Pour en savoir plus sur Lili Chartrand :
lili@lilichartrand.com
Nous avons rencontré Manon Gauthier pour la première fois pendant la semaine Lis avec moi en octobre passé. Elle animait deux rencontres d’auteur-illustrateur dans des écoles. Elle est arrivée portfolio sous le bras avec une montagne de collages à la fois chaleureux, rigolos et touchants, avec des modèles de découpe pour les enfants et des papiers multicolores. Il aura suffi de quelques secondes pour que des “hoooo” et des “haaaa” s’échappent des salles de classe.
Nous avons rencontré Manon Gauthier pour la première fois pendant la semaine Lis avec moi en octobre passé. Elle animait deux rencontres d’auteur-illustrateur dans des écoles. Elle est arrivée portfolio sous le bras avec une montagne de collages à la fois chaleureux, rigolos et touchants, avec des modèles de découpe pour les enfants et des papiers multicolores. Il aura suffi de quelques secondes pour que des “hoooo” et des “haaaa” s’échappent des salles de classe.
Enthousiastes, les élèves se sont affairés à choisir des modèles, à les décalquer, les découper et les coller dans leur dessin avant de peaufiner le tout, crayons de couleurs en main. Un bel atelier donc, où l’inspirante Manon Gauthier nous a fait part de ses astuces. Découvrez sans plus tarder l’entrevue d’une artiste qui se rend jusqu’en Russie pour livrer ses secrets de confection!
Manon Gauthier est née à Sainte-Julie. Illustratrice autodidacte, elle a étudié en arts graphiques, domaine dans lequel elle a œuvré pendant plusieurs années. C’est en 2006 qu’elle fait le saut vers l’illustration jeunesse, en publiant Ma maman du photomaton, album pour lequel elle s’est retrouvée, en 2007, parmi les cinq finalistes pour le prestigieux Prix du Gouverneur Général dans la catégorie Littérature Jeunesse – Illustration.
Depuis, elle se consacre entièrement à l’illustration pour la jeunesse et sa collaboration est mise à profit par une dizaine de maisons d’édition ici et en Europe. En plus de sa production artistique, elle participe à des tournées littéraires dans les écoles du Québec et anime des ateliers de création en art plastique pour les jeunes du primaire et du secondaire.
Les œuvres de Manon Gauthier combinent plusieurs médiums tels que la gouache, les crayons de plomb et de couleurs ainsi que le collage.
Pouvez-vous nous décrire votre style de travail en quelques mots?
J’aime créer des images ouvertes un peu comme la poésie peut l’être, sans frontière. Des images qui puissent ouvrir l’imagination. Aussi j’anime des ateliers créatifs pour les enfants dans les écoles et ils me surprennent et me stimulent beaucoup. Leur imaginaire n’a pas de limite. Les enfants m’influencent dans mon travail. Je crois que j’essaie d’être imaginative et spontanée comme eux. Ou peut-être que j’essaie de retrouver la spontanéité que j’avais moi même enfant. Cela prend beaucoup de place dans ma démarche de création.
Quand et comment en êtes-vous venue à l’art du collage?
Je n’avais pas réalisé que je faisais beaucoup de collage quand j’étais petite jusqu’à ce qu’un petit garçon de troisième année me pose la question il y a quelques années. Sa question a ouvert un petit tiroir dans ma tête. Je me suis rappelée que je faisais déjà des livres illustrés avec principalement du collage pour mes travaux de recherche à l’école primaire.
Je me souviens d’un livre en particulier sur les chats puis d’un autre un peu plus tard sur la Hongrie. Je me souviens que sur la couverture de ce livre j’avais représenté deux Hongrois en habits traditionnels. Je me souviens d’avoir utilisé surtout du tissu (ma mère était couturière) et du papier kraft collé sur du carton que je coloriais avec mes crayons de couleurs. Finalement d’un album à l’autre depuis mes débuts en 2006 je suis revenu tranquillement sans trop m’en apercevoir à ce que je préférais faire quand j’étais petite.
Comment se déroule une journée typique dans la peau de l’illustratrice Manon Gauthier?
Mon horaire est changeant et aussi il est diffèrent selon les saisons. J’aime travailler avec la lumière naturelle, j’ai beaucoup de difficulté à travailler le soir avec une lampe à moins que ce soit l’hiver et qu’il neige. J’adore travailler quand il neige.
Alors je garde le plus possible le travail à l’ordinateur (comme faire la numérisation des illustrations) et la recherche sur le web ou à la bibliothèque pour le soir.
Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait adressé sur votre travail?
Les plus beaux compliments pour moi sont ceux qui viennent des enfants. C’est de les voir travailler avec beaucoup d’enthousiasme quand je fais des ateliers avec eux et d’entendre « tu me donnes le goût de faire ça toute ma vie » ou bien quand je leur montre des planches originales et que j’entends des « Ooooooohhhhh » « wooowwwww » puis « t’es vraiment bonne pour faire ce travail là! ». Ma plus grande satisfaction c’est de voir un enfant qui dit « je suis pas bon(ne) en dessin » avant que l’atelier commence puis une fois que je lui ai donné le matériel pour l’activité se met au travail avec beaucoup de confiance et de plaisir.
Dans Elle sera toujours là, vous illustrez avec tendresse le lien qui unit un enfant à sa Maman disparue. Y-a-t-il des thèmes qui sont plus difficiles ou délicats à illustrer que d’autres?
La mort…sûrement et le rejet, l’abandon. Mais Il faut en parler puisque c’est ça la vie aussi. J’en ai illustré quelques-uns sur ces thèmes depuis mes débuts, dont mon premier en 2006 « Ma maman du photomaton » de Yves Nadon. L’album sur la mort, je crois qui m’a le plus touché est « Le canard, la mort et la tulipe » de Wolf Erlbruch, et il me touche encore.
Vous êtes allée en Russie en novembre 2016 donner un atelier. Comment cela s’est-il passé?
Oui, à Moscou. On m’a invité à donner un atelier de trois jours à des adultes dans une école d’art « Bratec Lis School » principalement dédiée à l’illustration jeunesse. J’ai beaucoup aimé mon expérience autant au niveau artistique qu’humain. J’y ai rencontré et travaillé avec des gens chaleureux, ouverts, généreux et talentueux qui m’ont beaucoup inspiré! Une interprète traduisait du français au russe tout ce que je disais. (en tout cas je pense…) La littérature jeunesse est très importante en Russie et très respectée. Puis, mon voyage là-bas m’a aussi reconnectée avec un petit bout de mon enfance, celui qu’à occupé avec tellement d’importance l’une de mes idoles née à Moscou, celle qui m’a donné le goût des contes et des histoires la grande Kim Yaroshevskaya, (Fanfreluche). En visitant la Cathédrale Basile-le-Bienheureux j’avais tout simplement l’impression d’être un personnage dans un décor merveilleux de l’un de ses grands livres.
Parmi tous les livres sur lesquels vous avez travaillé, quel thème vous inspire le plus?
Je crois que jusqu’à maintenant mon préféré est « Poésies pour la vie » Justement parce que la poésie est ouverte, je me suis sentie très libre dans ma création. J’avoue que je trouve de plus en plus difficile de travailler à partir de textes, d’univers de d’autres auteurs. D’ailleurs depuis avril dernier et, malheureusement seulement à temps partiel, je travaille à mon premier album en tant qu’auteure illustratrice.
À titre personnel, quel est votre livre coup de foudre?
Oh la la… difficile d’en nommer juste un. Mais je peux dire sans hésiter que Kveta Pacovska, est pour moi une grande artiste et je l’admire. Elle et toute son œuvre.
Finaliste pour le prix Tamarac 2017 de l’association des bibliothèques de l’Ontario pour “Poésies pour la vie”.
Finaliste pour The Elizabeth Mrazik-Cleaver Canadian Picture Book Award 2016 avec les illustrations de “Poésies pour la vie”.
Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal 2015 (Elliot)
Prix « Purple Island » Nami concours, Corée 2015
Finaliste pour le Prix du Gouverneur Général catégorie illustration jeunesse
en 2007-2010-2012- 2014
Finaliste du Prix jeunesse des libraires du québec 2012
Mention spéciale pour Giroflée Pois-Cassé au Salon du livre de Trois-Rivières 2012
Finaliste Concorso Illustra Pinocchio.130 anni dalla nascita, turin, italie 2011
Applied Arts Magazine photography and illustration 2011 Awards
Prix du public, expo-encan Fondation de l’hopital Sainte-justine, montréal 2010
(Pétronille 1, Barbouillette)
Finaliste 3×3 magazine Children’s Illustration É.U. 2010
Prix Lux 2008- Illustration jeunesse
Prix de la relève en illustration jeunesse au Salon du livre de Trois-Rivières 2007
Finaliste Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal
Prune et Perlette
– Véronique Le Normand – Ill. : Manon Gauthier
– éditions D’eux- Québec – 2016 – 32 p.
Elle sera toujours là
– Thierry Lenain – Ill. : Manon Gauthier
– éditions D’eux- Québec – 2016 – 32 p.
Tempête sur la savane
– Michäel Escoffier – Ill. : Manon Gauthier
– éditions D’eux- Québec – 2016 – 32 p.
Poésies pour la vie
– Gilles Tibo – Ill. : Manon Gauthier
– éditions de l’Isatis – Québec – 2015 – 32 p.
Mediano
– Susana Isern – Ill. : Manon Gauthier
– ediciones Lafragatina – Fraga, Espagne – 2014 – 32 p.
Elliot
– Julie Pearson – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Coll. «Carré blanc» – Québec – 2014 – 32 p.
Grand-mère, elle et moi
– Yves Nadon – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Coll. «Carré blanc» – Québec – 2014 – 32 p.
Dos osos de paseo
– Jorge Lùjan – Ill. : Manon gauthier
– éditorial Communicarte – Buenos Aires, Argentine – à paraitre – 32 p.
Auprès de mon arbre
– Benoit Broyart – Ill. : Collectif d’illustrateurs
– éditions La maison est en carton – France – 2013 – 160 p.
Mon parc
– Andrée-Anne Gratton – Ill. : Manon Gauthier
– éditions de l’Isatis – Québec – 2013 – 24 p.
Les mots magiques
– Angèle Delaunois – Ill. : Manon Gauthier
– éditions de l’Isatis – Québec – 2013 – 24 p.
Pétronille 2 – Pétillo!– Michèle Marineau – Ill. : Manon Gauthier
– Québec Amérique – Québec – 2012 – 40 p.
Coucou bébé!
– Jacques Pasquet – Ill.: Manon Gauthier
– éditions de l’isatis – Québec, 24 p. 2011
Giroflée Pois-Cassée
Marie-Danièle Croteau – Ill. : Manon Gauthier
– Dominique et compagnie – Québec – 2011 – 32 p. 2011
Pénélope I, barbouillette
– Michèle Marineau – Ill. : Manon Gauthier
– Québec Amérique – Québec – 2010 – 40 p.
Der Reggaehase Boooo
– Jens Strohschnieder, Yellow Umbrella – Ill. : Manon Gauthier
– Verlag Voland & Quist – Dresden, Allemagne – 2010 – 32 p.
Triste sort ou l’hurluberlu de Morneville
– Jean-Pierre Davidts – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Québec – 2010 – 32 p.
Clo-clo-rico
– Claude Léveillée – Ill. : Manon Gauthier
– La montagne secrète – Québec – 2009 – 44 p.
Oupilaille et le vélo rouge
– Dominique Demers – Ill. : Manon Gauthier
– Éditions Imagine – Coll. «Mes premières histoires» – Québec – 2009 – 24 p.
Carie (La)
– Avi Slodovnik – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Coll. «Carré blanc» – Québec – 2008 – 32 p.
Irniq et l’aurore boréale
– Paule Brière – Ill. : Manon Gauthier – Éditions Imagine – Québec – 2008 – 32 p.
Croque
– Thomas Fersen – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Coll. «Bande rouge» – Québec – 2007 – 32 p.
Oupilaille et le poil de dragon
– Dominique Demers – Ill. : Manon Gauthier
– Éditions Imagine – Coll. «Mes premières histoires» – Québec – 2007 – 24 p.
Ma maman du photomaton
– Yves Nadon – Ill. : Manon Gauthier
– Les 400 coups – Coll. «Carré blanc» – Québec – 2006 – 32 p.
Site internet de Manon Gauthier : https://www.behance.net/manongauthier
Lorsque j’ai demandé à Gilles Tibo d’être notre personnalité du mois de février, j’étais loin de réaliser que j’allais recevoir une liste de prix et de récompenses longue comme le bras! Auteur polyvalent, tant à l’aise dans la poésie que dans le roman, Gilles Tibo ne cesse de nous surprendre par sa créativité. Découvrez sans plus attendre son entrevue puisque comme il le dit si bien :
Lorsque j’ai demandé à Gilles Tibo d’être notre personnalité du mois de février, j’étais loin de réaliser que j’allais recevoir une liste de prix et de récompenses longue comme le bras! Auteur polyvalent, tant à l’aise dans la poésie que dans le roman, Gilles Tibo ne cesse de nous surprendre par sa créativité. Découvrez sans plus attendre son entrevue puisque comme il le dit si bien :
“Lire, c’est feuilleter en silence
toute la vie qui nous est donnée.”
Boulimique de l’écriture, Gilles Tibo, un des plus importants auteurs de littérature jeunesse du Canada, a déjà fait publié plus de deux cents livres à titre d’auteur ou d’illustrateur. Il a écrit plusieurs séries à succès dont celle des Simon, celle du petit Géant, des Alex, des Choupette, des Nicolas, des Kino, des petits chevaliers et des Noémie, sans aucun doute son personnage le plus célèbre. D’ailleurs, cette même Noémie, est devenue l’héroïne d’un film long métrage intitulé : Noémie, le secret, en décembre 2009.
Double récipiendaire du Prix du Gouverneur du Canada, et double récipiendaire du Prix Christie, les livres de Gilles Tibo ont été primés plus d’une centaine de fois. Ses titres traduits en plusieurs langues lui ont valu de nombreux prix sur le marché international dont le plus célèbre est le prix Hibou au Japon ainsi que deux nominations pour le prestigieux prix Hans Christian Anderson.
Gilles Tibo a publié hors Canada chez Hachette, Casterman, Milan, et aux Éditions Nord-Sud.
Incontournables de la littérature canadienne, les œuvres de Gilles Tibo sont empreints de poésie, d’émotion et de fantaisie qui ne laisse personne indifférent.
Gilles Tibo, vous étiez d’abord illustrateur avant de devenir auteur. Comment passe-t-on des images aux mots?
Je ne suis pas passé des images aux mots d’une façon abrupte, mais d’une façon graduelle. Il faut dire, premièrement, que j’ai toujours aimé l’écriture et ce, depuis ma plus tendre enfance. J’écrivais de la poésie, des contes et des nouvelles mais en cachette, sans vouloir en faire un métier. Officiellement, j’étais un illustrateur qui gagnait bien sa vie. Mais au fond de mon cœur j’avais une passion secrète qui était l’écriture. Et puis un jour, après avoir illustré plus de soixante albums, j’ai senti le besoin de raconter mes propres histoires. J’ai alors écrit et illustré quelques albums, puis en 1995, j’ai voulu raconter la vie passionnante de ma fille et de sa grand-maman. Mais il fut absolument impossible d’en faire un album. Emporté par les personnages, je me suis mis à écrire et à écrire et à écrire…C’est ainsi qu’est né mon premier roman intitulé « Noémie, le secret de madame Lumbago ». Cette rencontre avec Noémie et avec l’écriture romanesque a complètement changé ma vie. Comprenant que je venais de tomber en amour avec les mots, je n’ai pas voulu illustrer ce roman. Je me suis lancé dans la folle aventure de l’écriture à plein temps.
Dans Poésies pour la vie illustré par Manon Gauthier, vous écrivez que : « La poésie c’est : lancer un ballon sur le soleil, attraper un poisson sous l’arc-en-ciel (…) ». Existe-t-il une poésie pour les enfants et une autre pour les « grands »?
Hum, c’est une question piège… Je crois que la poésie existe. Point. Que ce soit pour les adultes ou pour les enfants, c’est un état d’esprit. Il faut y mettre tout son cœur et toute son âme. Mes textes, que ce soit pour les romans, les contes, les nouvelles ou pour la poésie sont beaucoup travaillés. Il faut penser à la couleur du texte, à la musicalité, à la rythmique, aux images suggérées et bien sûr au propos. On écrit toujours pour dire quelque chose, pour communiquer.
Vous participez d’ailleurs au recueil poétique Montréal, j’ai quelque chose à te dire qui sort en mars prochain. Selon vous, est-ce plus difficile d’écrire de la poésie ou d’écrire un roman? Pourquoi?
Je crois qu’il est plus difficile d’écrire de la poésie. Lorsque j’écris de la poésie, je m’identifie à un orfèvre qui fait des bijoux. Le texte est travaillé, sablé, ourlé… La poésie permet des ouvertures au niveau du langage et de belles folies qui permettent de déjouer la logique. En poésie on peut se rendre au seuil de l’abstraction mais en gardant toujours un contact avec le réel. La poésie est un jeu qui se joue avec les mots.
Votre petit dernier, Le Petit chevalier qui affrontait les dragons illustré par Geneviève Després, sortira au printemps 2017. Que pouvez-vous nous révéler de ce troisième livre de la série Le petit chevalier?
Dans ce troisième livre, notre sympathique petit chevalier affronte, encore un fois, une de ses peurs. Une peur mythique qui effraie tout la population du village. Il devra affronter et combattre un immense dragon qui fait trembler le sol et qui lance des flammes jusqu’à la lune. Mais comme le petit chevalier est un anti-héros, il devra user de son intelligence pour vaincre le monstre. Tout cela, bien sûr avec humour et fantaisie.
Comment est né ce Petit chevalier?
Le petit chevalier est né d’une façon bien curieuse. C’est un bel exemple de détour du destin. Après avoir produit « Le vrai de vrai journal de ma vie » L’illustratrice Josée Bisaillon et moi voulions poursuivre l’aventure en créant un autre livre. Lors d’une séance de signature au Salon du livre de Montréal, j’ai demandé à Josée ce qu’elle aimerait dessiner dans un prochain album. Elle m’a répondu : des châteaux, des chats et des gâteaux au chocolat. J’ai donc écrit la première aventure du chevalier « Le petit chevalier qui détestait la pluie ». Il vit dans un château, entouré de ses chats et il adooore les gâteaux au chocolat. Mais comme Josée avait plusieurs projets en marche aux éditions Imagine, nous avons fait appel à Geneviève Després pour illustrer l’album. Ensuite, lorsque les éditions Imagine ont fermé leurs portes, le petit chevalier a déménagé ses pénates chez Scholastic. Il est maintenant traduit en plusieurs langues (anglais, allemand, koréen, chinois) et il s’apprête à chevaucher sur tous les continent du globe.
Y-a-t-il des thèmes en littérature jeunesse que vous rêveriez d’aborder?
Oui, le sujet le plus difficile et le plus délicat qui soit, celui de la spiritualité. Je ne parle pas, ici, de religion mais de spiritualité, deux choses que l’on confond toujours. La spiritualité est cet élan naturel, profondément ancré dans la nature humaine, cet élan vers le plus grand, le plus beau, vers le dépassement, l’indicible… C’est un sujet extrêmement délicat… J’y travaille, régulièrement et je crois bien avoir trouvé l’angle qui me permettra d’écrire sur ce sujet… délicat.
Vous êtes notamment l’auteur du roman à succès Noémie, Le secret de madame Lumbago (la série compte actuellement 25 tomes, si je ne me trompe pas!) qui a été portée au grand écran en 2009. Comment un auteur au masculin réussit-il si bien à se mettre dans la peau d’une fillette de 7 ans ¾?
Ce fut pour moi un exercice relativement facile. Je me suis directement inspiré de ma fille qui avait une belle complicité avec sa grand-mère maternelle. Je suis parti de cette réalité que je connaissais bien jusqu’à ce que les personnages réels s’estompent peu à peu pour laisser place à l’imaginaire. C’est souvent le même processus pour beaucoup de livres. J’amorce l’histoire avec un fait ou une situation que je connais bien et puis le personnage principal endosse l’histoire et m’emporte vers de nouvelles avenues que je n’avais pas prévues. C’est la raison pour laquelle je n’échafaude jamais de plan. L’histoire se crée par la dynamique interne du personnage. D’ailleurs, souvent, le soir en m’endormant, j’ai hâte au lendemain matin pour savoir ce que le héros va vivre. Cette façon d’écrire me permet d’être toujours vigilant et d’avoir constamment des surprises. Finalement, ce n’est pas moi qui écris. Comme un acteur, je deviens le personnage et ce dernier m’emporte dans son univers. Écrire c’est peut-être ça : Devenir un autre pour mieux se retrouver. S’oublier pour mieux se connaitre.
Avez-vous une anecdote sur votre métier ou sur un de vos livres à nous conter?
« Mon Dieu seigneur », comme le dirait si bien madame Lumbago, j’aurais plusieurs anecdotes concernant chacun de mes livres, mais l’une des plus belles, est celle ci : Un jour au Salon du livre de Montréal, un jeune garçon est arrivé avec ses parents et il m’a dit fièrement : « Vous savez monsieur Tibo, grâce à vos livres j’ai eu la piqure de la lecture, mais ce n’est pas tout. Ensuite, grâce à moi, mes parents qui ne lisaient presque jamais, sont aussi devenus de grands lecteurs ».
Quel serait le livre qui vous a donné le goût de lire étant plus jeune?
Comme tous les jeunes de ma génération, j’ai dévoré la collection des Tintin. Ensuite, ce furent les Bob Morane et les Arsène Lupin… Mais c’est Jules Verne qui m’a poussé à développer ma curiosité pour me lancer dans l’univers sans fin de la lecture.
Un mot de la fin pour les lecteurs?
Lire,
c’est voyager à petits trots
sur le dos des mots.
Lire,
c’est se rendre au bout du monde
en quelques secondes.
Lire,
c’est apprendre, comprendre,
rire et pleurer.
Finalement, lire,
c’est un grand plaisir
à partager…
G.T.
* * *
Lire, c’est feuilleter en silence
toute la vie qui nous est donnée.
G.T.
Gilles Tibo détient une liste impressionnante de prix et bourses. Pour un souci de place, nous présenterons ici seulement les prix et nominations des dix dernières années :
Boursier du Conseil des Arts du Canada,1976, 1978, 1979, 1985, 1987, 1996, 2000
Marisole et Remi sur les chemins de la nuit
( Théâtre musical avec l’Orchestre symphonique de Montréal )
Gagnant du prix Opus de la meilleure production jeune public de l’année 2006-07.
Prix décerné par le Conseil Québécois de la musique.
La magie
En nomination pour le prix littéraire – documentaire – 2008
Prix littéraire Hackmatack – Le choix des jeunes. Canada.
Noémie 16, Grand-maman fantôme.
En nomination pour le prix littéraire – roman – 2008
Prix littéraire Hackmatack – Le choix des jeunes. Canada.
Alex, un gros zéro
En nomination pour le livre préféré des jeunes, Livromagie. Communication jeunesse. 2008
Ma Meilleure Amie
Gagnant du prix Alvine-Bélisle 2008 (Prix des bibliothécaires, remis par l’ASTED.
( Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation. )
Ma Meilleure Amie
Prix Lux pour les illustrations de Janice Nadeau
Prix du Gouverneur Général du Canada 2008. Catégorie Illustration pour Janice Nadeau
Des Livres pour Nicolas
Livre choisi par le Centre canadien du livre jeunesse et par le groupe financier TD. Imprimé à 540,000 exemplaires. Distribué à travers le Canada. 2008
Le vrai de vrai journal de ma vie
Josée Bisaillon gagne le Applied illustration annual 2009.
Le vrai de vrai journal de ma vie
Finaliste pour le Prix Hackmatck 2010. Pour les illustrations : Prix Applied Arts illustration Annual 2009
Il était une fois, en nomination pour le meilleur album jeunesse, décerné par le magazine Enfant-Québec. 2010
Nicolas, le roi du filet, finaliste au palmarès de Communication Jeunesse 2011. Catégorie 5-8 ans
Le soccer, finaliste au palmarès de Communication Jeunesse 2011.
Catégorie 5-8 ans.
Le Dico de Tibo Lauréat du prix Hackmatack-documentaire 2011
Le choix des jeunes 2010-11 catégorie documentaire de communication Jeunesse.
Sur la liste des livres primés 2010-11 décernée par le Centre Canadien du livre Jeunesse.
La surprise de Nicolas. Sélection Communication Jeunesse 2011 catégorie 5-8
La Petite Princesse et les livres, Lauréat du Palmares Communication Jeunesse 207-08 catégorie 5-8 ans. Finaliste au prix du meilleur album pour enfant, décerné par la magazine Enfant-Québec 2011
La Petite fille et les Loups, en nomination pour le prix du meilleur album pour enfant, décerné par le Magasine Enfant-Québec 2012
Papa Dracula, Le Petit Chevalier qui détestait la pluie, La Petite Fille et les loups, Sélection meilleurs livres pour enfants, Communication Jeunesse 2012
Le petit chevalier qui n’aimait pas la pluie. Prix illustration jeunesse 2012 du Salon du livre de Trois-Rivières… Prix d’illustration Applied Photography and Illustration 2012… En nomination pour le prix Tamahak express 2013… En nomination pour le prix Alvine-Belisle 2012… Gagnant du prix Québec-Wallonie-Bruxelles 2013.
Nicolas fou de soccer, en nomination pour le prix Peuplier. Toronto, Canada 2013
Les cauchemars. Poème tiré de « Rêves d’enfance », illustré par Isabelle Arsenault, intégré dans le calendrier 2014 publié par The International youth library of Munich.
Noémie, les vingt-deux fins du monde ainsi que Nicolas, roi du filet, dans la sélection meilleurs livres pour enfants, 2012-2013 de Communication jeunesse.
Noémie, Ma Meilleure amie, Les Yeux Noirs, sélectionnés parmi les incontournables de la littérature jeunesse 0-12 ans publié par l’association des libraires indépendants du Québec. 2013.
Série Nicolas, Ma Meilleure Amie, La Petite Princesse et le Prince, La Chambre Vide, Série Noémie, sélectionnés par la revue COLECTIONS, spécial littérature jeunesse 2013, publié par l’association nationale des éditeurs de livres. Canada.
La Première Minute de Mathieu, en première sélection pour le Prix des Libraires, 2014
La princesse aux mains blanches, Le ballon volé, Noémie dans de beaux draps, Les deux amoureux, Le noël de Nicolas, La première minute de Mathieu, dans la sélection annuelle 2014-15 de Communication Jeunesse.
La fabuleuse histoire de Jeremy Leloup, en nomination pour le prix Tamarac 2015… Fait partie des 23 titres de la “sélection Québec” de La revue de livres pour enfants 2015 (une publication de la Bibliothèque nationale de France)
Les deux amoureux. Oussama Mezher. Grand prix d’illustration du Salon du Livre de Trois-Rivières pour les romans 5-8 ans.
Ma Meilleure Amie, Les Yeux noirs, Noémie, le Secret de Madame Lumbago font partie des 100 livres jeunesse franco-canadien incontournables, sélectionnée par Communication Jeunesse 2015
Ma plus belle victoire. Choix des lecteurs, librairie Monet, mai 2015. En sélection sur la liste des meilleurs livres québécois, association des libraires, juin 2015.
En nomination pour le prix des libraires 2016.
Le champion des médailles, Le collectionneur de gouttes d’eau, En route, Nicolas et Ma plus belle victoire, en sélection pour les meilleurs livres québécois. Communication Jeunesse 2016.
Le collectionneur de gouttes d’eau, en nomination, Livromagie, 5-8 ans, Palmares communication jeunesse des livres préférés 2016.
Poésie pour la vie. Manon Gauthier en nomination pour le prix illustration Élizabeth Cleaver 2016.
En route Nicolas et Le collectionneur de gouttes d’eau, finalistes, catégorie 4-8 ans, pour les livres préférés des jeunes. Communication jeunesse 2016
Les yeux noirs et Noémie, Le secret de madame lumbago sur la liste des 100 livres incontournables en littérature jeunesse, établi par Communication-Jeunesse 2016.
The Little Knight Who Battled The Rain is featured as a “Book of the month May 2016” at the “Lesewelt Berlin”.
Ma plus belle victoire en nomination pour le prix jeunesse des bibliothèques de Montréal. 2016
Le petit chevalier et les monstres, Le cirque en folie, La nuit de Gabrielle, Poésie pour la vie, Nicolas à la défense. Le voleur de souvenirs, dans la sélection annuelle des livres de Communication –Jeunesse. 2016-17
Poésie pour la vie et Ti Prout en nomination pour le prix Tamarak 2017.
Gilles Tibo publie des livres depuis 1970. Voici la liste des dix dernières années:
2017
SUPER SARAH, L’ÉCOLE DES PARENTS
Illustré par Sabrina Gendron
Québec Amérique
LE GRAND COEUR DE MADAME LILI
Illustré par Irène Luxbacher…
Scholastique
NICOLAS À L’ENTAÎNEMENT
Illustré par Bruno saint-Aubin
Scholastique
LE P’TIT BOUT DE PAPIER
Illustré par Steve Beshwati
La bagnole
LE PETIT CHEVALIER ET LE DRAGON
Illustré par Geneviève Després
Éditions Scholastique
COMPTINES À COMPTER
D’après des illustrations de Roger Paré
Éditions de La Courte Échelle
MONTRÉAL, RACONTE-MOI UNE HISTOIRE
Collectif d’auteurs, Illustré par Cathon
Éditions Isatis
2016
LA NUIT DE GABRIELLE
Illustré par Gabrielle Grimard
La Bagnole
2015
POÉSIES POUR LA VIE
Illustrations de Manon Gauthier
Éditions Isatis
LE PETIT CHEVALIER QUI N’AIMAIT PAS LA PLUIE
THE LITTLE KNIGHT WHO BATTLED THE RAIN
Illustré par Geneviève Després
RÉÉDITION chez Scholastique
LE PETIT CHEVALIER QUI COMBATTAIT LES MONSTRES
THE LITTLE KNIGHT WHO BATTLED MONSTERS
Illustrations de Geneviève Després
Scholastic
MA PLUS BELLE VICTOIRE
Illustré par Geneviève Després
Québec Amérique
NOÉMIE 25, LE VOLEUR DE SOUVENIRS
Ilustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
TI – PROUT !
Illustré par Oussama Mezher
Soulières éditeur
LE CHAMPION DES MÉDAILLES
Illustré par Jean Morin
Dominique et Compagnie
NICOLAS, À LA RESCOUSSE
Illustré par Bruno St-Aubin
Scholastique
LE CIRQUE EN FOLIE
d’après des illustrations de Roger Paré
Éditions La Courte Échelle
2014
PASSEZ AU SALON
Participation à 150 anecdotes de salons du livre
Collectif sous la direction de Isabelle Massé et Hugo Fontaine
Québec Amérique
KINO, LE TRÈS VIEUX BALLON
Illustré pat Jean Morin
Dominique et Compagnie
NOÉMIE 24, LE LIVRE DES RECORDS
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
LES DEUX AMOUREUX
Illustré par Oussama Mezher
Soulières Éditeur
LE COLLECTIONNEUR DE GOUTTES D’EAU
Illustration de Oussama Mezher
Éditions La Bagnole
L’ÉTÉ INDIEN ET 43 PETITES HISTOIRES
Collectif, avec Robert Soulières, Johanne Mercier, Colombe Labonté
Soulières Éditeur
EN ROUTE, NICOLAS !
Illustré pas Bruno St-Aubin
Scholastique
2013
L’INCROYABLE AVENTURE DE JÉRÉMY LELOUP ( roman )
Illustré par Jean-Luc Trudel
Québec Amérique
NOÉMIE 23, DANS DE BEAUX DRAPS
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
LA PRINCESSE AUX MAINS BLANCHES
Illustré par Gabrielle Grimard
Dominique et Compagnie
KINO, LE VOLEUR DE BALLON
Illustré par Jean Morin
Dominique et compagnie
JELITOU, LA CHENILLE QUI AIME LES LIVRES
Illustré par Fabrice Bélanger
La fête de la lecture et du livre jeunesse, Longueuil
LE NOEL DE NICOLAS
illustré par Bruno St-Aubin
Scholastique
LA PREMIÈRE MINUTE DE MATHIEU
Illustré par Suana Verelst
Soulières éditeur
2012
NICOLAS, JOUEUR ÉTOILE
Illustré par Bruno St-Aubin
Scholastic
KINO, LA GUERRE DES BALLONS
Illustré par Jean Morin
Dominique et compagnie
KINO, LE BALLON FOU
Illustré par Jean Morin
Dominique et compagnie
NOÉMIE 22 FINS DU MONDE
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
2011
LE PETIT CHEVALIER QUI N’AIMAIT PAS LA PLUIE
Illustré par Geneviève Després
Éditions Imagine
NOÉMIE 21, PAPA DRACULA
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
LA PETITE FILLE ET LES LOUPS
Illustré par Marion Arbona
Dominique et Compagnie
ALEX ET L’INCROYABLE SECRET
Illustré par Philipe Germain
Dominique et Compagnie
KINO, ALERTE AU BALLON
Illustré par Jean Morin
Dominique et Compagnie
NICOLAS, IL M’ÉNERVE TON BALLON !
Illustré par Bruno Saint-Aubin
Dominique et Compagnie
2010
NOEMIE 20 LES GRANDES PANIQUES
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique
CHAMPION DE SOCCER in Le SOCCER
Illustré par Jean Morin
Dominique et Compagnie
LA SURPRISE DE NICOLAS
Illustré par Bruno St-Aubin
Éditions Scholastique
2009
LE DICO DE TIBO
Illustrations de Philippe Béha
Soulières Éditeur
NICOLAS, LE ROI DU FILET
Illustré par Bruno St-Aubin
Éditions Scholastique
LA PETITE PRINCESSE ET LES LIVRES
Illustré par Josée masse
Éditions Imagine
CHOUPETTE ET MADAME PARFAITE
Illustré par Stéphane Poulin
Dominique et compagnie
NOÉMIE 19 FAIT SON CINÉMA
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
MOI, NOÉMIE ET LES AUTRES
Illustré par un collectif
Québec Amérique
ALEX ET LE MYSTÈRE DE TOULI
Illustré par Philippe Germain
Dominique et Compagnie
IL ÉTAIT UNE FOIS
Illustré par Fanny
Dominique et Compagnie
LA PETITE PRINCESSE ET LE PRINCE
Illustré par José masse
Éditions Imagine
2008
UN AMOUR DE NICOLAS
Illustré par Bruno Saint-Aubin
Éditions Scholastique
LE CLAVIER DE BOIS in La Musique
Dominique et Compagnie
LE VRAI DE VRAI JOURNAL DE MA VIE
Illustrations de Josée Bisaillon
Imagine
NOÉMIE 18, LA BAGUETTE MALÉFIQUE
illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique jeunesse
RITOU, le raton qui n’aimait pas la pluie
Illustré par Caroline Mérola
Dominique et Compagnie
CHOUPETTE ET TANTINE TARTINE
Illustré par Stéphane Poulin
Dominique et Co.
ALEX ET LE MYSTÉRIEUX NUMÉRO 7
Illustré par Philippe germain
Dominique et Compagnie
LE PÊCHEUR DE LUNE
Illustré par Nathalie Huybrechts
Dominique et Compagnie
2007
LES RAYONS DE MIEL
Illustré par Stéphane Jorish
ERPI
DOUBLE FETE
Illustré par Céline Malépart
ERPI
LA GRANDE DESCENTE
Illustré par Josée Masse
ERPI
DRÔLE DE BALLADE
Illustré par Daniel Sylvestre
ERPI
RITOU LE RATON RÊVEUR
Illustré par Caroline Mérola
Dominique et Compagnie
LE PAPILLON DE MR BIDULE
Illustré par Roger Paré
Dominique et co.
LE DERNIER CAUCHEMAR DU PETIT GÉANT
Illustré par Jean Bernèche
Québec Amérique jeunesse
NOÉMIE 17, BONHEUR À VENDRE
Illustré par Louise-Andrée Laliberté
Québec Amérique jeunesse
LE PETIT ÉCRIVAIN
illustré par Linda Lemelin
Soulières Éditeur
MA MEILLEURE AMIE
Illustré par Janice Nadeau
Québec Amérique
RÊVES D’ENFANCE
Illustré par un collectif
Dominique et compagnie
GROUILLE-TOI, NICOLAS !
Illustré par Bruno St-Aubin
Scholastic
LE PETIT CHASSEUR DE MONSTRES
Dominique et Co.
Illustré par Marion Arbonat
C’est avec beaucoup de joie que nous sommes tombées sur l’illustratrice Gabrielle Grimard au Salon du livre de Montréal en novembre passé. Après de belles discussions à propos de ses dernières parutions, elle nous a confié sa réflexion sur les questions englobant le genre dans l’illustration jeunesse et nous a parlé de son engagement à éviter les dessins trop stéréotypés et genrés dans ses prochains albums. Son talent et ses dix doigts sont à l’origine de cinq livres jeunesse en 2016 et Gabrielle en prévoit tout autant en 2017.
C’est avec beaucoup de joie que nous sommes tombées sur l’illustratrice Gabrielle Grimard au Salon du livre de Montréal en novembre passé. Après de belles discussions à propos de ses dernières parutions, elle nous a confié sa réflexion sur les questions englobant le genre dans l’illustration jeunesse et nous a parlé de son engagement à éviter les dessins trop stéréotypés et genrés dans ses prochains albums. Son talent et ses dix doigts sont à l’origine de cinq livres jeunesse en 2016 et Gabrielle en prévoit tout autant en 2017.
Si le dessin demeure sa première passion, Gabrielle Grimard sait relever les défis et saisir les opportunités qui s’offrent à elle. En s’appuyant sur une expérience difficile vécue étant plus jeune, elle a décidé de s’inspirer de son histoire et de la raconter avec ses propres mots. C’est ainsi qu’est né Lila and the crow (Éditions Annick Press) qui s’est retrouvé dans “The first and best 2016 Toronto Library List”. Un tout premier livre dont elle est à la fois – et pour la première fois – auteure et illustratrice. Sortie en français au Québec prévue au printemps 2017.
Gabrielle parle de sa nouvelle passion avec un enthousiasme certain. Son processus de création est particulier puisqu’elle a longtemps illustré les albums jeunesse avant d’écrire son premier texte. Pour chaque mot utilisé, elle applique une couleur, une teinte, une nuance particulière :
“J’associe les synonymes d’un mot à une palette d’une même couleur. Par exemple le verbe “venter” peut être bleu. Selon le synonyme choisi, le bleu sera plus profond ou plus vaporeux”.
Gabrielle se livre donc à sa nouvelle passion, l’écriture, qu’elle trouve plus drainante que le dessin. Pour cause, il s’agit de mettre ses mots sur le papier donc un peu de son vécu et surtout beaucoup de ses émotions. D’autant plus que l’inspiration lui vient souvent au beau milieu de la nuit. Aussi, raconte-t-elle non sans rire, la nuit du nouvel an à 4h du matin, la maison remplie d’invités, elle a du se réfugier dans son bain pour trouver une petite place pour écrire…sans réveiller personne!
Des anecdotes, Gabrielle Grimard en a un paquet dans son armoire. Aussi drôle dans sa personnalité que poétique dans ses dessins, l’auteure-illustratrice n’a pas fini de faire parler de son oeuvre. Découvrez sans plus attendre son entrevue haut en couleur.
Après des études en Fines Arts à l’Université Concordia, en enseignement des arts à l’Université du Québec à Montréal et quelques années comme artiste-peintre et muraliste sur l’île de Montréal, je me dirige plus concrètement vers l’illustration jeunesse à la naissance de mon fils, en 2001.
Ces dernières années, j’ai touché principalement à l’édition jeunesse, à l’édition scolaire et fait aussi un peu de publicité. J’ai travaillé avec plusieurs éditeurs québécois, dont Dominique et cie, Imagine, la Bagnole et HMH, et avec des éditeurs canadiens, comme Orca Book et Annick Press. Depuis 2007, je travaille en collaboration avec Painted-Words, une agence d’illustrateurs de New York qui me donne accès aux marchés américain et britannique en édition jeunesse. J’y ai réalisé des albums et des jeux.
“Si mon style demeure traditionnel, il est surtout empreint de poésie. J’adore pouvoir traduire par le dessin le monde dans lequel j’aurais voulu vivre”
J’aime travailler la lumière, les points de vue (ou: les différents plans) et les motifs. Pour créer un album, le travail de recherche à travers divers médias est également une étape que j’affectionne. Mais mon bonbon va toujours rester la couleur. J’utilise principalement l’aquarelle, la gouache et l’huile, que je marie (ou fusionne) sur du carton d’aquarelle : j’apprécie l’aquarelle pour sa légèreté, la gouache pour l’intensité de ses couleurs et l’huile pour la profondeur qu’elle offre et dans laquelle je plonge avec bonheur à chaque fois. Au tout s’ajoute une touche de crayon de bois pour les détails qui volent au vent ! J’ai écrit et illustré mon premier album qui est paru chez Annick Press en septembre 2016. Je me rajoute donc une nouvelle corde à mon arc!
Quel est ton médium de prédilection? Selon toi, qu’est-ce qui fait que l’on puisse reconnaître ton coup de crayon parmi d’autres?
Je travaille depuis toujours avec plusieurs médiums sur un papier aquarelle. Crayon mine pour le tracé, aquarelle pour sa transparence et sa luminosité, la gouache qui donne aux couleurs un aspect plus vif et plus opaque, l’huile pour sa profondeur et le crayon bois pour les détails de finitions.
Depuis quelque temps, le crayon mine prend de plus en plus de place dans mes illustrations. J’aime pouvoir garder un coté plus croquis, qui respire, qui bouge même… Je trouve que mes illustrations sont plus vivantes avec ces lignes apparentes. Mais c’est difficile pour moi d’arrêter la couleur juste à temps. Je suis capable de me perdre des heures et des heures dans la coloration. Et quand je relève la tête, on ne voit souvent plus les petites lignes de crayons mine…
Mes personnages ont souvent la tête ronde, ils portent presque toujours un foulard et il vente toujours un peu dans mes dessins…
Comment devient-on illustratrice? Qu’est-ce qui t’a poussée vers ce choix de carrière?
Je ne sais pas exactement comment on devient illustrateur… Il n’y a pas de parcours standard. Moi, je suis devenue illustratrice lorsque j’ai su que j’étais enceinte de mon premier enfant.
Après un Cégep en Arts au Vieux-Montréal, 2 ans en Fines Arts à Concordia (là où j’ai compris que je ne comprenais rien à l’Art actuel) puis une dernière année en enseignement des arts à l’UQAM (là où j’ai compris la différence entre enseigner l’Art et en faire), je suis devenue une artiste peintre et une muraliste qui parcourait les murs de Montréal avec son gros sac à dos rempli de pots de peinture et de pinceaux. Je faisais aussi des tableaux à la maison et dans des peintures en direct (souvent tard le soir) dans des cafés et des bars. Ce n’était plus possible avec ma nouvelle vie qui s’annonçait. L’idée de faire plein de petits dessins à la maison à côté du bébé (qui, en théorie, dort) me plaisait énormément. J’ai mis une page dans le Guide des Illustrateurs du Québec, je connaissais Stéphane Poulin et Simon Dupuis, deux illustrateurs vraiment très généreux de leurs temps qui m’ont expliqué le métier et aidée à faire la transition. À l’intérieur de deux ans, j’étais devenue illustratrice à temps plein.
Avec le recul, je me rends compte que je suis finalement devenue ce que je voulais être toute petite. Vers sept ou huit ans, je rêvais d’illustrer des cartes de souhaits comme celle de Lisi Martin. Ma mère m’achetait souvent des cartes de souhaits de Lisi pour me faire plaisir et je me perdais pendant des heures à contempler ces illustrations. Je louais des livres de Sarah Kay à la bibliothèque et j’essayais de comprendre comment elle réalisait ses dessins. Je dessinais toujours et surtout à l’école. Cachée en arrière d’un gros livre de mathématique c’était encore plus facile! À la fin de mon secondaire, je réussissais même à faire de l’aquarelle en cachette dans presque tous mes cours!
Comment organises-tu ton temps de travail? Dessines-tu toute la journée?
Je suis dans l’atelier de 8h30 à 16h pratiquement tous les jours. Des fois même beaucoup plus tôt. J’esquisse, je fais des recherches, je dessine et je réponds à des courriels. Des fois je travaille en pyjama, surtout parce que j’aime l’idée. Je suis déménagée en Estrie il y a quelques années. Mon atelier est au 2e étage dans ma vieille grange avec une très belle vue sur la forêt. J’aime beaucoup travailler de la maison. Je pense que c’est un avantage extraordinaire à mon travail… Depuis peu, je me suis mise à écrire aussi. J’écris le matin très, très tôt ou le soir et la nuit. J’ai mis mes insomnies involontaires à bon usage et ça me plait beaucoup!
Ci-dessus : photos de l’atelier de Gabrielle
As-tu des engagements particuliers, des valeurs ou des idées que tu essayes de défendre au travers de tes œuvres?
Depuis quelque temps déjà, j’ai envie de mettre une attention particulière sur les modèles que l’on présente aux enfants. Par exemple dans le petit livre Flocon, publié chez Isatis, le texte parlait de guerriers forts et fiers. En automatisme, j’ai fait des hommes, puis juste avant la coloration je réalise que des guerriers, pourquoi ça serait juste des hommes?? Donc des guerrières sont apparues!
Et depuis quelques années j’ai eu à faire des livres qui racontent l’histoire des enfants de pensionnats autochtones comme “When I was eight, Not my girl” (Annick Press) et “Stolen Words” (Second story feminist Press). Je suis très touchée par ce qu’ont vécu ces gens et les aider à raconter leurs histoires donne un sens incroyable à mon travail.
Quel est le plus beau compliment que l’on t’ait adressé?
Un jour, une maman m’a raconté avoir fait le costume d’Halloween de sa fille, à sa grande demande, avec un de mes personnages de livres.
Et lors d’un festival de la lecture où j’ai été invitée à Nevis dans les Caraïbes, une classe entière a repris tous les personnages de mon livre “Aujourd’hui peut-être”, grandeur nature… Ils étaient tous déguisés. La maison sur roues en prime pour le défilé! J’ai trouvé ça fabuleux. Ça m’a beaucoup émue.
Et aussi, il y a cette petite fille des États-Unis qui m’a écrit en me disant qu’elle aimait énormément mes dessins et en m’envoyant son texte pour savoir si j’aimerais l’illustrer… J’ai trouvé cela tellement courageux et beau! Ça ce sont pour moi les plus beaux compliments, de savoir que mes dessins touchent les gens dans leurs quotidiens…
Pour toi, quel rôle joue l’illustration dans l’apprentissage?
Pour moi, l’image est ce qui m’a donné le gout de lire.
Aurais-tu des conseils à fournir aux parents, éducateurs et enseignants qui souhaitent animer un atelier d’illustration avec leurs jeunes?
Pour les ateliers, j’aime faire porter une attention particulière à la palette de couleurs que vont porter les personnages. Chaque couleur symbolise une émotion, une caractéristique et j’aime quand les enfants en prennent conscience et qu’ils les choisissent pour renforcir visuellement la personnalité de leur sujet.
Ça m’arrive d’entendre des parents ou des enseignants s’exclamer haut et fort que un tel ou une telle est l’artiste de la classe. Souvent c’est dû a une très bonne technique. Et c’est vrai que leurs dessins sont ¨beaux¨. Mais parfois, dans cette même classe il y a des enfants avec une imagination encore plus incroyable, qui font des choses beaucoup plus éclatées. Je pense que tous les enfants sont des artistes à leur façon. Il faut faire attention à ne pas juste valoriser ceux qui ont de la technique. Ça décourage les autres. Il y a des belles forces dans chaque dessin.
Aussi, je repense à ma mère qui a toujours juste trouvé que mes dessins étaient beaux. Jamais elle ne m’a conseillée sur quoi que ce soit pour améliorer un détail. Elle me disait toujours que j’étais tellement meilleure qu’elle et accrochait fièrement mes dessins sur le frigo de la maison. Je pense qu’au final, c’est ce qui m’a donné confiance en moi. Il n’y avait que du plaisir. Et je m’améliorais sans m’en rendre compte avec le temps.
As-tu une anecdote sur ton métier ou sur un de tes livres à nous partager?
Dans “Hourra tout un plat”, un petit livre de chez Erpi que j’ai fait il y a déjà quelques années, j’ai caché le toutou préféré de mon garçon dans les illustrations. Comme il était tout petit et qu’il n’aimait pas aller à l’école, il savait que j’avais caché son toutou préféré dans son livre et si son toutou n’était pas permis en classe, le livre lui oui! Alors c’était notre secret. Il était le seul de sa classe à avoir son toutou dans son bureau… Dans son livre.
À titre personnel, quel est ton livre coup de foudre?
J’aime les livres de Jon Klassen, j’adore ses personnages! Dernièrement mon coup de cœur est le “Jardinier qui cultivait des livres”, illustré par Claude K.Dubois et écrit par Nadine Poirier. La lumière dans les illustrations est complètement renversante! Un album merveilleux! D’une douceur…
Un mot de la fin pour les lecteurs?
Je n’aime pas les fins, alors à la prochaine je l’espère!!!
2017
La boite à sourire (à paraître), Éditions Dominique et Cie., Auteure Anne Renaud
Lila et la Corneille (à paraître), Éditions Scholastic, Auteure Gabrielle Grimard
La légende de Sedna (à paraître), Éditions Auzou.
Stolen Words (à paraître), Éditions Second Story Press, Auteure Mélanie Florence
2016
Flocons, Éditions Isatis, Auteure Paule Brière
L’arbre au cœur brisé, Éditions Dominique et Cie, Auteure Lili Chartrand
Alexis Trotteur, Éditions Auzou
Lila and the crow, Éditions Annick Press, Auteure Gabrielle Grimard
La nuit de Gabrielle, Éditions La Bagnole, Auteur Gilles Tibo
2015
Fatima and the clementine thieves, Publisher Red Deer Press, Auteure Mireille Messier
2014
La princesse des elfes, Éditions Dominique et Cie, Auteure Dominique Demers
The fabulous world of Mr. Fred, Publisher Fitzhenry & Whiteside, Auteure Lili Chartrand
2013
Not My Girl, Éditions Annick Press, Auteure Margaret Pokiak-Fenton
La princesse aux mains blanches, Éditions Dominique et Cie, Auteur Gilles Tibo
2012
Monsieur Fred, Éditions Dominique et Cie, Auteure Lili Chartrand (*finaliste pour le prix Québec/Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse 2013)
Maman Solo, Éditions Imagine, Auteure Paule Brière
La magie de l’hiver, Éditions Dominique et Cie, Auteure Dominique Demers
When I was eight, Éditions Annick Press, Auteure Margaret Pokiak-Fenton
2011
Le Noël du petit Gnouf, Éditions Dominique et Cie, Auteure Dominique Demers
Fatima et les Clémentines, Éditions La Bagnole, Auteure Mireille Messier (*finaliste pour le Meilleur livre jeunesse 2013 prix Tamarac Express)
Today Maybe * Vancouver, Éditions Orcabook, Auteure Dominique Demers
The Brave Young Knight *États-Unis, Édition Zonderkidz, Auteure Karen Kingsbury (*New York Times best-selling author – 3 éditions imprimées)
2010
Aujourd’hui peut-être! Éditions Dominique et Cie, Auteure Dominique Demers (*finaliste pour le Meilleur album jeunesse Magazine Enfants Québec 2011, *finaliste pour le Meilleur livre jeunesse 2011 au prix Alvine-Bélisle, *finaliste pour le Meilleur livre jeunesse 2013 prix peuplier)
Une famille tricotée serrée, Éditions Dominique et Cie, Auteure Marie Lasnier
Les Échecs, Éditions Dominique et Cie, Auteure Sylvie Roberge (*Finaliste pour le prix Tarmarac 2012)
2009
Blanche-Neige, Éditions Imagine, Auteure Andrée Poulin (*Finaliste pour le Meilleur Album Jeunesse au Magazine Enfants Québec 2010)
The Princess and the three Knights, Éditions Zonderkidz (États-Unis), Auteur Karen Kingsbury (*4 éditions, dont la dernière de 46 000 copies imprimées, *New York Times best-selling author)
Casse-noisette, l’histoire d’un ballet, Éditions Dominique et Cie, Auteure Sylvie Roberge
Xavier et le livre de lumière, Éditions Dominique et Cie, Auteure Sonia Sarfati
La plus belle robe du royaume, Éditions Bayard Canada, Auteure Andrée Poulin
2008
Eskoumina et l’amour des petits fruits, Éditions HMH, Auteurs Michel Noel Sylvie Roberge
Les Papillons, Éditions Dominique et Cie, Auteur Nancy Montour
Tatiana au pays du vent, Éditions Dominique et Cie, Auteure Marie Lasnier
Maybe Later, Éditions OrcaBook (Vancouver), Auteure Ingrid Lee
2007
Le Merveilleux de A à Z, Éditions Imagine, Auteure Pierrette Dubé (*Collectif avec Steve Adams, Fanny, Josée Masse, Luc Melançon)
Les Jeux de Ficelle, Éditions Dominique et Cie, Auteur Jaques Pasquet
Les marionnettes, Éditions Dominique et Cie, Auteur Nancy Montour
Xavier et la porte qui n’existe pas, Éditions Dominique et Cie, Auteure Sonia Sarfati
Hourra tout un plat!, Éditions ERPI, Auteure Sophie Morissette
2006
Cendrillon, Éditions Imagine, Auteure Anique Poitras
La Magie, Éditions Dominique et Cie, Auteur Gilles Tibo
L’arbre a chats, Éditions Dominique et Cie, Auteure Nancy Montour
2005
L’accident d’Hugo, Éditions de l’Hôpital Sainte-Justine, Équipe de Neurotraumatologie
Le Cirque, Éditions Dominique et Cie, Auteur Gilles Tibo
La Fabrique de contes, Éditions Pierre Tysseyre, Auteure Christine Bonenfant
2004
Rutabaga et Sibémol, Éditions Juliette, Auteure Roxane Turcotte( *Hôpital Sainte-Justine)
La chasse aux flèches, Éditions La Courte Échelle, Auteure Maryse Pelletier
Pas de chouchous, Éditions ERPI, Auteure Bernadette Renaud
2003
La chasse aux Moules, Éditions La Courte Échelle, Auteure Maryse Pelletier
2002
Une Histoire de robe, Éditions Juliette, Auteure Roxane Turcotte (*Hôpital Sainte-Justine)
La Fabrique de contes, Éditions La Courte Échelle, Auteure Christine Bonenfant
La chasse aux plombs, Éditions La Courte Échelle, Auteure Maryse Pelletier
Je suis née à Laval en 1979 et d’aussi loin que je me souvienne, j’étais une enfant calme et solitaire qui aimait passer des heures à regarder ma grosse collection d’histoires Disney que je recevais par la poste à chaque mois .Et je dessinais souvent. J’adorais ma boite de crayola et aussi mes feutres qui changeaient de couleur avec un crayon magique!
Je suis née à Laval en 1979 et d’aussi loin que je me souvienne, j’étais une enfant calme et solitaire qui aimait passer des heures à regarder ma grosse collection d’histoires Disney que je recevais par la poste à chaque mois .Et je dessinais souvent. J’adorais ma boite de crayola et aussi mes feutres qui changeaient de couleur avec un crayon magique!
En grandissant je ne me souviens pas d’avoir voulu faire autre chose qu’un métier artistique. J’ai voulu être dessinatrice de mode, photographe, colorer les dessins animés, faire des décors de cinéma et illustrer des livres pour enfants. J’ai d’abord suivi une formation en graphisme au cégep et j’affectionnais particulièrement les cours d’illustration.
J’ai ensuite suivi une formation en animation 3D et traditionnelle qui m’a amenée à travailler dans quelques studios d’animation de Montréal durant plusieurs années. Par la suite, j’ai entremêlé ça de contrats d’illustration pour finalement faire le grand saut dans cette carrière. Aujourd’hui je travaille en partenariat avec certains éditeurs jeunesse et aussi des compagnies qui reproduisent mes illustrations sur divers produits.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ?
Je me souviens que toute petite je reproduisais pratiquement tous les personnages de Disney. J’en ai conservé quelques un d’ailleurs. Je me souviens aussi très bien de mon premier vrai contrat d’illustration. J’étais en dernière année du cégep et un étudiant d’un autre domaine a organisé un petit concours pour illustrer un produit qu’il avait créé pour son cours. J’ai remporté le concours et depuis ce jour, j’illustre une partie de ses produits qui sont maintenant sur le marché (une collaboration qui dure depuis 18 ans!!!).
Quel livre auriez-vous aimé illustrer ?
Mon histoire préférée depuis toujours est celle d’Alice au pays des merveilles. J’adore cette histoire (suivie de près par le magicien d’Oz). Elle est remplie d’imagination, de fantaisies et de tant de possibilités et de folie pour un illustrateur. J’ai d’ailleurs peint quelques tableaux d’Alice mais je me promets un jour de me gâter et d’illustrer cette histoire à ma façon pour mon plaisir ou pour publier.
Quelles techniques de dessin utilisez-vous ?
J’utilise surtout une technique traditionnelle à l’acrylique. J’aime mes pinceaux, sentir la toile ou le papier et aussi utiliser mes mains. Parfois, j’illustre à l’ordinateur pour certains contrats.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dessiner ?
Les animaux en général et les thèmes d’Halloween et Noël.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
De tout! Le quotidien, mes enfants (source inépuisable de folie!) l’halloween, Noël… Surprendre un brin de conversation dans la rue ou à l’épicerie m’inspire aussi des illustrations ou des toiles.
La bibliothèque. J’adore y amener mes enfants qui aiment ça aussi mais jamais autant que moi. J’aime aller m’y perdre pour me ressourcer. J’aime d’amour les albums jeunesse et toutes les illustrations qu’on peut y trouver. Aussi, j’ai des tonnes de petits cahiers que je trimbale dans mon sac, la voiture, mon atelier, en vacances. Comme ça, quand j’ai une idée ou du temps à perdre je griffonne.
Comment vous est venue l’idée de Boris le chat ?
Lorsque j’étais étudiante en graphisme, je m’installais souvent dans la salle à manger pour faire mes travaux et mon chat s’installait toujours juste là, sur mes feuilles , devant moi (et souvent, comme tout bon chat, sur le dessin sur lequel je travaillais! ). Alors je me suis mise à le dessiner et le styliser. Je l’ai baptisé Boris car je trouvais que c’était un beau nom pour un personnage de chat. Et je l’ai peint en jaune car c’est ma couleur préférée. Et je me suis mise à l’intégrer à tous mes tableaux comme un personnage joyeux pour qui la vie est belle. C’est ensuite devenu ma marque de commerce.
Choisissez-vous le nom de votre personnage avant ou après l’avoir dessiné ?
Si l’idée vient de moi toujours après. Ça me vient plus facilement quand je leur vois la binette! Si je dois illustrer un texte déjà écrit, je n’ai pas le choix et je fais plusieurs versions pour trouver celle qui convient le mieux au nom donné par l’auteur.
Que conseillerez-vous à une personne souhaitant se lancer dans l’illustration ?
Dessiner, dessiner, dessiner. Surtout avoir une grande confiance en son art. Je crois qu’il faut vraiment être passionné car ce n’est pas un métier facile. Illustration Québec peut être de bon conseil pour quelqu’un qui se lance dans cette jungle colorée.
Quels sont vos futurs projets ?
Un 3e Chat Boris est en production. Plusieurs nouveaux produits dérivés disponibles dans certaines librairies et d’autres projets encore classés TOPSECRET !
À côté de cela vous peignez, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Je dirais que j’ai commencé ma carrière comme artiste peintre. Avec mes tableaux de Chat Boris, j’ai fait beaucoup d’expositions et de symposiums de peinture. Recevoir les commentaires des gens, m’a permis d’acquérir une certaine confiance en moi. Je peins toujours et j’ai encore des tableaux exposés en permanence à la galerie Le Bourget dans le vieux Montréal.
www.lechatboris.com
facebook.com/LechatBoris
Jérome Bérubé est originaire de la Côte Nord. Il conte depuis 2009 ses histoires sur les routes du Québec et à l’étranger. Il est également vice-président du Regroupement du conte au Québec.
Jérome Bérubé est originaire de la Côte Nord. Il conte depuis 2009 ses histoires sur les routes du Québec et à l’étranger. Il est également vice-président du Regroupement du conte au Québec.
En quoi consiste exactement le métier de conteur ?
Raconter des histoires devant public. C’est plutôt simple non? Cela dit, il faut aussi créer des histoires, adapter des versions de contes traditionnels, vendre des spectacles, se publiciser, donner des entrevues, travailler le corps, le souffle, la voix. C’est un métier bien remplis qui vous permet de porter plusieurs chapeaux à la fois.
Comment fait-on pour devenir conteur ?
Il doit y avoir autant de chemins que de conteurs. Beaucoup viennent du théâtre, de la littérature, de l’animation, etc. Il n’y a pas d’école de conte au Québec, nous sommes donc tous, plus ou moins, autodidactes. Mon chemin est un mélange d’expériences en théâtre et en musique punk, le tout saupoudré de technique de scène. Ajoutez à ça une passion pour l’écriture et une envie dire le monde.
Est-ce votre métier ou simplement une activité annexe ?
Le conte est définitivement la plus grosse corde à mon arc. Je suis également éclairagiste, coach pour conteurs et je fais de l’art visuel.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Une grande partie de mon inspiration me vient en marchant. Sur la rue, dans la forêt, sur le bord de l’eau, c’est comme si le corps entraînait dans son mouvement les idées. Le moment entre la conscience et le rêve, juste avant le sommeil, est également un riche terreau de création.
Où peut-on vous voir jouer ?
Ici et là. Cet été, j’aurai quelques contrats sur au Bas St-Laurent et sur la Côte-Nord. Si vous voulez un extrait maintenant, je vous conseille les superbes vidéos réalisées par l’équipe de La Fabrique Culturelle.
Quel genre de conte proposez-vous ?
J’aime les contes qui questionnent notre façon de voir le monde. Les contes qui poussent à la réflexion et proposent une vision poétique de la réalité. Cela dit j’aime également faire rire. Je voyage donc entre les menteries comiques, les contes plus dramatiques, les adaptations de mythes, les contes traditionnels pour adultes et pour enfants. Prochainement j’aimerai bien explorer les histoires de peur.
Quel travail effectuez-vous avant de présenter votre conte ?
Avant de pouvoir raconter une histoire il faut véritablement la connaître, en quelque sorte, il faut la vivre. Au fond, c’est beaucoup de visualisation : explorer l’univers, les lieux, les odeurs, les sons, tout ce qui nourrit les sens. Transformer l’histoire en un souvenir que l’on aurait vécu.
Combien de temps cela vous prend-il d’écrire un conte ?
Cela dépend toujours. Parfois quelques heures, parfois quelques années. Parfois l’on a une idée, un flash, et tout coule de source pour créer un conte tout neuf. D’autres fois l’idée va dans la banque en attendant son tour de fructifier.
Surtout, il faut se rappeler qu’en conte l’écriture est constante. Comme les vagues polissent les galets, chaque fois que l’on conte, la mémoire polit les histoires. On trouve d’autres chemins, on explore, on essaie. Le conte est un art vivant, les histoires inscrites dans les livres se comparent un peu à des photos ; des versions conservées dans le temps.
Quelles facettes de votre métier préférez-vous ?
Partager une nouvelle histoire avec un public ; faire naître un nouveau conte sur scène.
Avez-vous quelques conseils à donner à des personnes qui souhaiteraient se lancer dans le conte ?
Premièrement, allez voir du conte. Il faut en lire, en écouter (je vous conseille les produits des éditions Planète Rebelle et Oui’Dire). Découvrez ce qui se fait actuellement et ce qui s’est fait par le passé.
Ensuite, décidez ce que vous voulez conter : que voudriez-vous même entendre?
Et puis, il faut se lancer. Pas besoin de créer un chef d’œuvre, juste prendre du plaisir à partager une histoire qui nous parle. On apprend énormément à chaque prise de parole. C’est en contant qu’on devient forgeron (ou quelque chose comme ça).
La Fabrique Culturelle : http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/29/projet-140-jerome-berube-conteur-de-corps-et-d-esprit
http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/3867/la-sirene-de-jerome-berube
http://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/7039/histoires-migratoires-cote-nord-d-ouest-en-est
Son site : https://jeromeberube.com/
Pour le contacter : jeromeconteur@gmail.com
Isabelle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en Design graphique. Depuis, 2010, elle a illustré plus d’une douzaine d’albums pour enfants et signé son premier titre en tant qu’auteure, L’île au Chat aux éditions Les 400 coups. Isabelle ne compte plus les distinctions, plusieurs de ses albums ont été remarqués par divers jurys, ici et à l’étranger.
Isabelle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en Design graphique. Depuis, 2010, elle a illustré plus d’une douzaine d’albums pour enfants et signé son premier titre en tant qu’auteure, L’île au Chat aux éditions Les 400 coups. Isabelle ne compte plus les distinctions, plusieurs de ses albums ont été remarqués par divers jurys, ici et à l’étranger.
Pour créer des illustrations émouvantes, qui touchent autant les grands que les petits, Isabelle joue sans cesse avec les médiums et les textures. Son univers graphique est riche, poétique et sensible. Isabelle est née dans le nord du Québec, entre les lacs et les mines de Val-d’Or. Elle vit et travaille maintenant à Montréal entouré de sa petite famille.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ?
Je ne me rappelle pas la première, mais je me rappelle le premier projet d’illustration digne de ce nom, un livre fait à l’Université pour mon cours-stage fin de bac. C’est cette maquette présentée aux éditions les 400 coups qui a attiré leur attention et m’a permis d’avoir mes premiers vrais contrats de livre.
Quel livre auriez-vous aimé illustrer ?
Max et les Maximonstres
Quelles techniques de dessin utilisez-vous ?
Ma technique est en constante évolution, mais depuis quelque temps je travaille surtout avec le pastel (que j’applique avec des Q-Tips pour faire un rendu vaporeux et tout en douceur), en plus des crayons de bois et du graphite. J’utilise aussi beaucoup l’efface pour créer différentes textures ou effets. J’aime beaucoup travailler « à sec » parce que j’ai l’impression d’avoir un meilleur contrôle sur la matière.
Qu’est-ce que vous aimez le plus dessiner ?
J’aime beaucoup dessiner des petits personnages, des enfants. J’aime aussi dessiner des chats. J’affectionne les scènes extérieures et les paysages vastes.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
De la vie qui m’entoure, mais aussi de l’image irréelle que je me fais des choses.
J’aime beaucoup regarder et analyser les gens, leurs mimiques et gestuels. Je me fais souvent des sessions de casting « fictif » dans ma tête en donnant des rôles aux gens que je vois. (Vous devriez essayer, c’est assez drôle!)
Choisissez-vous les livres que vous allez illustrer ? Si oui, comment ?
J’aimerais bien pouvoir dire oui, mais malheureusement le besoin de travailler est plus grand et il faut parfois accepter des projets qui nous inspirent moins. Par contre, lorsque je reçois une histoire qui me va comme un gant, c’est la joie!
Lorsque vous illustrez un ouvrage, l’auteur vous impose-t-il des critères ?
En général non et il en est mieux ainsi. Si je reçois trop de directives, ça joue sur ma capacité à me faire mes propres images et ça affecte ma créativité.
Selon moi, l’auteur raconte son histoire avec des mots et l’illustrateur lui, la raconte avec des images. Le livre nait de l’union des 2 visions et il est important de respecter le travail de l’autre pour que ce mariage soit réussi.
Est-ce difficile de retranscrire les émotions et les messages qu’a voulu transmettre l’auteur ?
Si l’histoire me parle et me touche particulièrement, je dirais que ce n’est pas difficile pour moi. Par contre, si je me sens moins porté par un sujet, ça se corse un peu plus.
J’ai beaucoup aimé Boris Brindamour et la robe orange. Qu’avez-vous ressenti en illustrant cet ouvrage si particulier dans lequel un petit garçon souhaite porter une robe ?
J’ai beaucoup aimé illustrer cette histoire parce que je la trouvais différente. Différente par son sujet, mais aussi par la façon dont l’auteur aborde ce sujet, sans être moralisatrice et sans adulte pour venir dire à l’enfant quoi faire. C’est une belle aventure, toute simple, où l’enfant trouve ses réponses et sa force en lui-même.
Que conseillerez-vous à une personne souhaitant se lancer dans l’illustration ?
« Attache ta tuque et aiguise tes crayons! »
Quels sont vos futurs projets ?
J’ai écrit une petite histoire sur la timidité qui a été acceptée chez un de mes éditeurs. Je me concentrerai sur ce projet, alternant entre le rôle d’auteur et celui d’illustrateur.
Hurry Up Henry – Penguin, 2016
Pinny in summer – Groudwood Book, 2016
Boris Brindamour et la robe orange – Bayard Canada, 2015
Down Here – Fitzhenry ant Whiteside Publisher, 2015
Pablo trouve un trésor- Les 400 coups, 2014
Agathe et la campagne – La Bagnole, 2014
Morris Micklewhite and the Tangerine Dress – Groundwood Book, 2014
Once Upon a balloon – Orca Book Publisher, 2013
Le yéti s’ennuie –Imagine, 2013
Maggie’s Chopsticks – Kids Can Press, 2012 –
L’île au Chat (auteur et illustrateur) –Les 400 coups, 2012
Gros chagrin, gros câlin –Dominique et compagnie, 2011
Le monstre qui faisait tic tac –Les 400 coups, 2011
De l’autre côté du miroir –Trampoline/ éditions du Phoénix, 2011
La princesse qui ne voulait pas dormir –Dominique et compagnie, 2011
Élisabeth a peur de l’échec –Dominique et compagnie, 2011
Chevalier Poids-plume –Trampoline/ éditions du Phoénix, 2010
Ariane et son secret – Les éditions du remue-ménage, 2010
J’ai une amie en congé de maternité –Flammarion QC, 2010
Le Parc –Les 400 coups, 2010
Confisqué! –Les 400 coups, 2010
L’ange –Les 400 coups, 2009
L’étrangère –Les 400 coups, 2009
Boris Brindamour et la robe orange – Bayard Canada, 2015
Finaliste Prix des libraires 2015
Morris Micklewhite and the tangerine dress – Groundwood books, 2014
Finaliste Prix TD 2015
Finaliste Marilyn Baillie picture book award 2015
CBC Bookie Awards 2015
Short-listed for the Blue Spruce Award 2015
Canadian Children’s Book Centre Best Books for Kids and Teens 2014
Quill & Quire Books of the Year for Young People 2014
Kirkus Reviews Best Books of the Year 2014
Kirkus Best Picture Books Celebrating Diversity 2014
Today’s Parent Top Picture Books of the Year 2014
Huffington Post Best Picture Books of the Year: Most Touching/Heartwarming 2014
Stonewall Honor Books in Children’s and Young Adult Literature 2015
American Library Association Rainbow List 2015
Pablo trouve un trésor- Les 400 coups, 2014
Finaliste Prix TD 2015
Finaliste Prix du Gouverneur Général 2015
Finaliste Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal 2015
Prix Tatoulu, France, 2015
Prix Tamarac Express de la Forêt de la lecture® 2015
Finaliste Prix des libraires du Québec 2015
Maggie’s Chopsticks – Kids Can Press, 2012
Prix Christie Harris Illustrated Children’s Literature Prize, BC Book Prize, 2013
Prix mérite 3X3 illustration Show n°9
Ariane et son secret – Les éditions du remue-ménage, 2010
Finaliste Prix jeunesse des libraires du Québec, 2011
Confisqué! –Les 400 coups, 2010
Prix du livre jeunesse de Marseille, France, 2011
L’étrangère –Les 400 coups, 2009
Prix illustration jeunesse-relève, Salon du livre de Trois-Rivières, 2010
Facebook : https://www.facebook.com/Isabelle-Malenfant-Illustration-202001239810427/?fref=ts
Karine Fortin est animatrice culturelle diplômée en Études littéraires et en Animation culturelle. Elle est mieux connue des enfants sous le nom de Bouquine, avec ses animations autour du livre pour les enfants d’âge préscolaire et leurs parents. Elle anime des clubs de lecture pour les adultes et les adolescents, des heures du conte pour les enfants de 3 à 9 ans et un Rallye-lecture sur des illustrateurs. Avec Lis avec moi, elle anime la Tente à lire pendant l’été et des animations Coup de poing dans les écoles.
Karine Fortin est animatrice culturelle diplômée en Études littéraires et en Animation culturelle. Elle est mieux connue des enfants sous le nom de Bouquine, avec ses animations autour du livre pour les enfants d’âge préscolaire et leurs parents. Elle anime des clubs de lecture pour les adultes et les adolescents, des heures du conte pour les enfants de 3 à 9 ans et un Rallye-lecture sur des illustrateurs. Avec Lis avec moi, elle anime la Tente à lire pendant l’été et des animations Coup de poing dans les écoles.
Comment devient-on animatrice, lectrice, médiatrice? Qu’est-ce qui t’a poussée vers ce choix de carrière ?
Je me suis retrouvée à faire ce métier sans savoir qu’il existait ! C’est d’abord en étant lectrice que je suis entrée dans le monde du livre. Ma formation conjointe m’a donné envie de faire des livres un moyen de rencontres qui vont au-delà du moment solitaire pendant lequel on lit. C’est ensuite au fil de rencontres avec des personnes qui m’ont fait confiance et qui m’ont proposé des projets et continuent à le faire que j’ai élargi mon spectre d’expériences en médiation culturelle. Finalement, ce choix de carrière me convient parfaitement !
Quelles facettes de ton métier préfères-tu ?
La réaction spontanée des participants aux activités, l’élargissement de mon éventail de lectures, les relations humaines bâties au fil des animations, les formations professionnelles qui enrichissent mon travail. J’ai toujours quelque chose à apprendre, à essayer, à perfectionner, à découvrir, ce qui me tient allumée et énergisée !
Pour toi, quel rôle joue la lecture dans l’apprentissage ?
Elle est un outil d’apprentissage privilégié, puisque c’est à nous, lecteurs, de nous faire une idée sur ce qu’on lit. L’auteur et l’illustrateur nous disent bien ce qu’ils veulent, mais c’est en les lisant que nous actualisons les livres. On affine sa pensée, on ouvre ses horizons de possibilités, on est confrontés à d’autres visions du monde, on entre dans d’autres vies que la nôtre et on devient ainsi de meilleurs citoyens et ce, à tout âge.
Quelle est l’activité ou l’animation que tu as donnée et qui t’a le plus marquée ? Pourquoi ?
L’été dernier, j’ai animé un club de lecture en Centre jeunesse avec Lis avec moi. J’avais de l’expérience en animation de clubs de lecture mais peu avec les adolescents et les livres qui leur sont destinés. Ça a été pour moi un terrain à défricher ! Toute l’énergie que j’avais mise au fil des semaines dans ce projet s’est conclue par les gestes simples mais spontanés des participantes qui m’ont prise dans leurs bras à notre dernière rencontre. Cette finale m’a touchée droit au cœur parce que je ne m’y attendais pas du tout.
Aurais-tu des conseils à fournir aux parents, éducateurs et enseignants qui souhaitent animer un atelier de lecture avec leurs jeunes ?
Les deux ingrédients nécessaires à un atelier de lecture sont tout simples : un bon livre et une présence généreuse de l’adulte qui a envie d’être là. Tout le reste, ce sont des détails qui s’affinent au fil de l’expérience.
Il y a des outils qui existent, par exemple les Trousses trotteuses pour les enfants de 0-2 ans dans les Bibliothèques de Laval qui proposent des livres adaptés aux enfants de cette tranche d’âge et quelques pistes de lecture très simples à faire avec les enfants.
Participer aux activités comme la Tente à lire, les Contes et compagnie et les Heures du conte en bibliothèque et voir comment quelqu’un d’autre s’y prend pour lire aux enfants peut aussi être une source d’inspiration pour les parents et les éducateurs.
Quel est selon toi le livre le plus efficace pour animer un groupe ?
Ça dépend évidemment de l’âge des participants et de leurs intérêts !
Pour les tout-petits, la répétition est vraiment gagnante. Même si elle n’est pas dans le texte, on peut faire répéter un mot, un son, un geste. Je pense à Bloub bloub bloub de Yuichi Kasano. Je répète les noms des personnes et des animaux qui s’empilent à chaque page et nous faisons ensemble le bruit des bulles. Je vois les enfants reprendre le livre et répéter tout ça à leur tour, sans même qu’ils sachent lire !
Pour les plus vieux, j’aime choisir un livre de la collection Coup de poing qui ouvre une discussion éthique sur un sujet. Je pense à La goutte de miel de Vincent Dès et Lise Mélinand, qui expose le problème du cercle de la violence sans nous donner de réponse : qui a commencé? C’est la faute de qui ?
As-tu une anecdote sur ton métier à nous partager?
Je pense à un garçon qui a commencé à venir à mes activités alors qu’il était tout petit, je dirais vers 18 mois-2 ans. La première fois qu’il est venu, il s’est installé avec sa mère tout au fond de la salle : il était gêné. Chaque fois qu’il venait, sa mère et lui se rapprochaient un peu plus de moi, sans toutefois que le garçon vienne me parler. Ce n’est qu’au bout d’une année environ (soulignons ici la détermination des parents !), que le petit garçon a fini par venir me voir directement. Je le vois encore régulièrement, il commencera l’école en septembre et c’est maintenant de lui que me viennent les plus gros câlins…
À titre personnel, quel est ton livre coup de foudre?
J’adore toujours raconter Qu’y a-t-il dans ta couche ? de Guido Van Genechten. Une histoire de crottes d’animaux, qu’on peut même voir telles quelles dans les couches des animaux ! Réactions garanties, plaisir de l’animatrice, des enfants et des parents !
1Q84 d’Haruki Murakami est le roman qui m’a le plus aspirée dans son univers.
Quel serait le projet que tu rêverais de monter ou auquel tu voudrais prendre part?
Pourquoi pas construire une bibliothèque idéale pour les tout-petits, monter un Rallye-lecture qui s’étendrait dans quelques rues et mettrait à contribution plusieurs partenaires d’un quartier, mettre sur pied une série de rencontres d’auteurs en lien avec les clubs de lecture que j’anime ? Ce ne sont pas les idées qui manquent !
Un mot de la fin pour les lecteurs?
Pour être dans un état d’esprit positif et ouvert, juste avant une activité de lecture, je me répète ce qu’Anne-Laure Cognet, une formatrice que j’admire, m’a dit : «Ça va être génial !». Partager un moment de lecture, ça ne peut être que génial !
Pour plus d’informations : http://www.laval.ca/Pages/Fr/Culture/activites-et-formations-dans-les-bibliotheques.aspx
Les 6, 10, 12 et 13 mai prochains dans les bibliothèques de Laval pour des séances spéciales Petits Bonheurs.Pour plus d’informations : http://www.petitsbonheurs.ca/programmation-billetterie?type=All&type=All&age=All&field_dates_date_value%5Bvalue%5D%5Bdate%5D=&arr=96
Du 27 juin au 20 août, sous les Tentes à lire en compagnie d’Andréeanne Tremblay.Pour plus d’informations : http://www.lisavecmoi.com/ma_tente_a_lire.html
Dans deux nouveaux thèmes de Trousses trotteuses pour les enfants de 0-2 ans et cinq Clubs de lecture à emporter auxquels elle a contribué. Ces derniers circuleront dans les Bibliothèques de Laval d’ici quelques mois.
Stéphanie (alias Kama) et Josiane sont adeptes du genre manga. Elles animent depuis plusieurs années des ateliers de dessin et de lecture autour du manga pour Lis avec moi. Retrouvez la description de ces animations ci-dessous !
Stéphanie (alias Kama) et Josiane sont adeptes du genre manga. Elles animent depuis plusieurs années des ateliers de dessin et de lecture autour du manga pour Lis avec moi. Retrouvez la description de ces animations ci-dessous !
Kama :
Dans la vie, il y a de ces rencontres qui bousculent notre univers, nous ouvrent les yeux ou font chavirer nos cœurs. Et il y a celles qui font tout cela à la fois.
J’ai toujours su ce que je voulais faire plus tard : être mangaka.* Le seul hic, c’était que le job n’existait pas vraiment au Québec (surtout selon mon prof d’éthique et de choix de cours)! J’ai commencé à dessiner vers l’âge de 10 ans avec une copine qui m’a toujours inspirée. J’ai continué à m’exercer au dessin de façon récréative jusqu’à 17 ans où, avec l’aide de Josiane, on a carrément créé notre premier volume manga composé de 4 histoires différentes. Tenir son propre livre monté à la main après des centaines d’heures de travail, ça n’a pas de prix.
Je voulais faire une histoire brève spécialement pour ce numéro…Et ça s’est transformé en une histoire d’une centaine de pages. C’est très long à faire (rires!). Surtout que, dans le temps, j’étudiais temps plein en techniques policières et je travaillais les week-ends. Notre passe-temps a pris plus d’ampleur et j’ai senti que c’était ça que je voulais vraiment faire : créer. J’ai donc changé de branche pour étudier en création littéraire avant d’être engagée comme libraire à la Librairie Lincourt à Mascouche.
Enfin, j’ai fait la connaissance de plusieurs artistes pendant toutes ces années magiques à dessiner les soirs et à faire des retouches de dernières minutes pour réarranger un peu tout…Il m’aura fallu beaucoup de temps pour le comprendre, mais dessiner c’est apprendre toute sa vie. J’ai commencé en 2014 à dessiner tous les jours et j’ai arrêté d’espérer que cela devienne facile. Au final, c’est tellement une question de pratique et de point de vue.
*Mangaka est le terme utilisé pour désigner le métier de dessinateur de bd de style manga.
Josiane :
Josiane Sansregret a fondé Kyowa Québec, un cercle de fanzines québécois de style manga qui a publié une dizaine de titres. Elle travaille présentement sur un nouveau projet artistique en collaboration avec Stéphanie Philibert, et ce via un organisme à but non lucratif qui fait la promotion de la bande dessinée.
Vous avez chacune vos métiers à côté, et pourtant Projet Ikko est très actif toute l’année : animations dans les bibliothèques, les écoles, les organismes, conception de votre fanzine, etc… Comment est né votre duo?
Kama : Notre première rencontre date du secondaire. Josiane organisait des activités de manga à mon école sur l’heure du diner. Je suis allée plusieurs fois aux rencontres et j’ai participé à un projet de BD qu’elle a annulé car j’étais la seule à avoir terminé une BD (rires). Puis, elle a terminé son secondaire et nous nous sommes revues que plusieurs années plus tard, par hasard, dans un bus. Je l’ai reconnue tout de suite! Et lorsqu’elle m’a demandé de participer à son fanzine, j’ai tout de suite accepté. J’étais loin de me douter que ça me mènerait aussi loin (rires!).
Pouvez-vous nous en dire plus sur les activités de Projet Ikko? Que veut dire « Ikko »?
Kama et Josiane : Le mot « Ikko » désigne un petit tambour dans le langage japonais. Nous l’avons choisi pour l’image et la sonorité qu’il représente, nous voulions que notre projet « fasse du bruit »!
Ikko est un organisme à but non lucratif qui sert de tremplin aux jeunes artistes de la région. L’argent qui nous revient lors de la vente des livres sert à l’impression des futurs tomes pour que nous puissions faire découvrir des artistes d’ici par des BD de style manga.
La publication annuelle du fanzine manga « l’éventail » rassemble plusieurs illustrateurs manga. Quand et comment ce projet a-t-il vu le jour?
Kama : En fait, l’éventail est l’un de nos prochains projets et devrait inclure 300 pages de BD de style manga par plusieurs artistes qui, comme nous, sont adeptes de ce genre! Au cours des dernières années, on a eu beaucoup de « feedback » du public qui souhaitait avoir un recueil composé d’un seul genre et nous changeons donc la thématique à chaque année de publication pour couvrir plusieurs genres!
Pouvez-vous expliquer brièvement aux novices les grandes particularités du manga?
Kama : Josiane l’explique vraiment mieux, mais en gros il s’agit d’un type de bande dessinée japonaise. Elle se lit originalement dans le sens oriental et est différente de la BD franco-belge ou américaine de par sa composition qui déchire les cadres imposés et statiques sans oublier les débordements d’expressions. On retrouve un style visuel très différent aussi qui s’inspire des grands yeux et des visages un peu pointus à la « Candy ».
Josiane : Un manga, c’est dessiné souvent comme un film où les expressions vont souvent jusqu’aux oreilles! Il y a tellement de mangas qu’il y a autant de thèmes abordés que de romans.
Quels ouvrages recommanderez-vous à une personne souhaitant découvrir le genre?
Kama : “Attack on titan” ou “Daytime shooting star”. Sans l’ombre d’un doute.
« Attack on titan » raconte l’histoire du genre humain qui, du jour au lendemain, est pris d’assaut par d’énormes créatures qui dévorent les humains. Pris au dépourvu, les survivants de la race humaine se créent un mur autour d’eux pour se protéger des titans. Ils n’ont aucune idée de l’origine de ces géants ni de leur raison d’être et doivent se contenter de vivre en cage…Jusqu’au jour où un titan fracasse le mur et l’existence paisible des humains.
« Daytime shooting star » est l’histoire d’une jeune fille qui habite la campagne et vit sans se poser de questions. Ses parents acceptent un travail à l’étranger et envoient Suzume vivre chez son oncle à Tokyo. Là-bas, tout lui semble différent de ce qu’elle connait. Elle se jure à elle-même d’être une nouvelle personne, meilleure et d’apprendre à vivre avec ce que la vie lui donne. Suivez ses aventures alors qu’elle découvre réellement l’amitié et l’amour avec une fraicheur qui la rend simplement unique et adorable!
Josiane : J’ai commencé avec « Sailor moon », mais si vous êtes du style aventure, je vous suggère « HunterXHunter » de Yoshiro Togashi, qui suit les aventures de Gon qui devient un Hunter à la recherche de son père et, sinon, « Monster » pour les plus vieux qui est un super Thriller!
Quel est le plus grand projet dans lequel vous vous soyez lancées à ce jour?
Kama et Josiane : Clairement Ikko (rires). En même temps, je suis épatée par tout ce que Josiane arrive à faire : sa BD, les ateliers, et c’est toujours elle qui amène les nouvelles idées dans notre duo!
Quel serait le projet auquel vous rêverez de participer?
Kama et Josiane : Faire notre propre convention manga en région ahah!
D’où vient votre inspiration ?
Kama : J’ai deux sources inépuisables d’inspiration : les personnages des histoires que j’ai créées étant plus jeune et qui font partie de moi; et tous les artistes qui dessinent bien. Grâce à eux, je veux me donner à fond et aller toujours de l’avant! Et, pour les jours où je suis vraiment en panne, je consulte Tumblr (rires).
Josiane : Naoko Takeuchi, j’ai toujours voulu dessiner comme elle! Sinon, rien de mieux qu’un bon jour de pluie pour me donner des idées pour toutes mes histoires!
Vous êtes également animatrices pour Lis avec moi. Parlez-nous de vos expériences.
Kama : Les ateliers, c’est l’occasion de côtoyer des jeunes qui connaissent peu le manga et de partager notre passion. C’est également le moment où on voit s’illuminer les yeux des enfants qui A-DO-RENT le manga. On s’assure de pouvoir leur montrer qu’ils sont capables de faire tout ce qu’ils veulent en dessin, s’ils prennent le temps de suivre les techniques et de pratiquer.
Josiane : J’aime que les jeunes trouvent nos ateliers accessibles! Moi aussi, je suis contente de voir que lorsque l’on retourne au même endroit quelques temps après, que plusieurs jeunes reviennent et ont continué de dessiner. C’est comme si on les aidait à réaliser un projet qui leur tient à cœur! C’est gratifiant!
Pour vous, quel rôle joue le manga dans l’apprentissage?
Kama et Josiane : Le manga est génial pour l’apprentissage de l’estime de soi qu’il développe grâce à son dénouement inattendu. Il y a une fausse croyance très populaire qui circule voulant qu’on naisse talentueux ou pas. Non seulement c’est faux, mais en plus c’est décourageant de se croire prédisposé à l’échec. Par ailleurs, le dessin est salvateur pour beaucoup de jeunes qui veulent se débarrasser d’un surplus d’émotions et c’est aussi un excellent moyen de communication. Le manga est rempli d’infimes détails qui, une fois assemblés, forment un tout facilement identifiable qu’on décrit comme du dessin simplifié. C’est réellement une forme d’art unique et un apprentissage de la vie à travers elle.
Un mot de la fin pour les lecteurs?
Josiane : N’hésitez pas à lire des mangas! ll en existe tellement que vous y trouverez sûrement votre compte- vous verrez, vous aimerez :).
Kama : J’aimerais conclure par une anecdote. C’est probablement la chose la plus cute qu’un élève m’ait jamais dite! À la fin d’un atelier, un jeune garçon vient me voir pour discuter un peu. Je lui confirme que ce sont nos BD à Josiane et à moi qui se trouvent dans le livre qu’il tient. Il lève les yeux vers moi, abasourdi, puis rétorque : « Mais alors, Madame…En fait vous êtes un peu mon idole, quoi! »
Je ris. C’est mignon.
« Et dans ce cas…vous devez être riche! »
Je ris. C’est encore plus mignon.
Kama : Bourse pour la meilleure critique littéraire au cégep ahah…le reste est à venir.
Le 19 mars – Librairie Monic (12675 rue Sherbrooke est) à Pointe-aux-Trembles entre 13hres et 16hres pour parler de la série Mangue et il y aura une activité de dessin tout à fait gratuite à 14hres!
Le 14 avril – Bibliothèque Rivière-des-Prairies de 13h30 à 14h30 dans le cadre du festival Metropolis Bleu.
Le 15 avril – Bibliothèque Hochelaga de 13h00 à 14h00 dans le cadre du festival Metropolis Bleu.
On travaille sur un nouveau site web qui ne sera pas prêt tout de suite! En attendant, vous pouvez nous suivre sur notre Facebook : https://www.facebook.com/projetikko/.
2 ateliers offerts.
ATELIER A
Création d’un personnage manga
Nos deux animatrices partagent l’histoire du manga, les thèmes et les particularités du genre. Chaque participant crée ensuite son propre personnage manga avec l’aide et les conseils d’Ikko.
Un atelier de 90 min Groupes d’âges : 9-12 ans et 13-17 ans Nombre maximal : 25 participants Les animatrices fournissent tout le matériel (Projecteur, crayons à la mine HB, effaces, règles, feutre noir Pilot Fineliner, papier).ATELIER B
Création d’un court manga – 4 ateliers
Les deux animatrices présentent les particularités du genre et montrent quelles sont les différentes étapes de dessin lors de la création d’une histoire manga. Les participants créent leur propre BD Manga sur 4 séances.
Quatre ateliers de 90 minutes Groupes d’âges : 9-12 ans et 13-17 ans Nombre maximal : 25 participants L’organisme fournit le matériel (Projecteur, crayons à la mine HB, effaces, règles, feutre noir Pilot Fineliner, papier).Pour informations, tarifs et réservation, contactez info@lisavecmoi.com
Sylvie Roberge est née à Charny sur la rive sud de la ville de Québec. Habitant à Rimouski depuis maintenant 1998, elle y a trouvé son bonheur : les paysages époustouflants du Bic ainsi que les merveilleux couchers de soleil l’inspirent à chaque jour.
Sylvie Roberge est née à Charny sur la rive sud de la ville de Québec. Habitant à Rimouski depuis maintenant 1998, elle y a trouvé son bonheur : les paysages époustouflants du Bic ainsi que les merveilleux couchers de soleil l’inspirent à chaque jour.
Mère de trois enfants, Sylvie Roberge a lu d’innombrables livres à ces rejetons jusqu’au jour où elle décida d’écrire elle-même.
Avec la publication de son premier roman en 2008, un vieux rêve d’enfance se réalisait. Depuis, « Les aventures de Emma et Anne » font le bonheur des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans.
Ses rencontres enrichissantes avec les jeunes lecteurs dans les écoles agissent comme une source inépuisable de motivation et d’inspiration.
En 2015, elle se lance : elle crée sa propre maison d’édition : Éditions Sylva. Afin d’inaugurer cet évènement heureux, elle publie le tome un de sa trilogie YANG. Les tomes deux et trois suivront en 2016 ainsi qu’un album illustré pour les tout-petits.
Vous souvenez-vous de vos premiers pas en écriture?
Mes premiers écrits, vers l’âge de 8 ans, ont pris la forme d’un…..mini dictionnaire ! Il a été conçu avec ma meilleure amie d’enfance. Je l’ai gardé. Il contient une dizaine de pages et tient dans la paume de la main.
Pouvez-vous nous raconter comment et quand vous avez envoyé votre premier manuscrit à un éditeur?
J’ai toujours aimé écrire, que ce soit à l’école ou plus tard, sous la forme d’un journal de voyage. D’ailleurs, ma première publication fut le récit d’un périple. Au début des années 90, avec mon conjoint, j’ai parcouru l’Allemagne à bicyclette pendant deux semaines. À mon retour, ce récit est paru dans la revue Vélo Mag.
Bien des années plus tard, j’ai suivi un cours d’écriture créative par correspondance. Mes trois enfants étaient encore jeunes et je leur faisais la lecture chaque soir. Parfois, j’étais aussi exaltée qu’eux par l’histoire, d’autres fois, je me disais que j’aurais fait mieux. Donc, dans ce cours, je me suis aperçue qu’inventer pour les jeunes me fascinait. Mon tuteur m’a encouragé à persévérer et c’est ainsi que sont nées mes deux héroïnes : Emma et Anne.
J’ai terminé le roman et envoyé le manuscrit à des dizaines de maisons d’édition, sans succès. Pendant deux ans, j’ai continué à inventer des histoires avec Emma et Anne, car elles m’habitaient et me poussaient à écrire. C’est alors que Les Publications L’Avantage de Rimouski m’ont appelé après avoir reçu trois manuscrits de ma série. Ils désiraient, non seulement publier mes trois petits romans, mais aussi tous les autres que je voudrais bien écrire. Mon rêve se réalisait ! Mon garçon, qui avait dix ans à l’époque, s’est écrié : on va devenir millionnaire !
Cette affirmation ne s’est jamais confirmée, mais ce fut le début d’une belle passion !
Pourquoi écrire pour les jeunes plutôt que pour les adultes?
Je lis beaucoup de roman policier, mais je ne pourrais en écrire un seul. Il n’y a que dans la littérature jeunesse que je me sens bien. Je crois qu’une partie de mon esprit est demeuré dans l’enfance et demande à s’exprimer !
Dans quels types de projets aimez-vous vous lancer?
J’aime monter un projet de A à Z. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai créé ma propre maison d’édition. Le volet affaires me passionne autant que celui artistique. Tenir la comptabilité, contacter les graphistes, illustrateurs, m’occuper de la publicité sont pour moi des tâches aussi satisfaisantes que de m’installer à ma brûlerie préférée dans le but de faire naitre de nouveaux personnages. J’ai besoin de l’équilibre entre les deux.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Lorsque je rencontre des jeunes dans les écoles primaires, je leur confie que l’inspiration est tout autour de nous. Il s’agit de la saisir au vol.
Les journaux, les films, les souvenirs de vacances, les soirées en famille, les livres, tout peut apporter l’étincelle qui déclenche l’imaginaire.
J’adore observer les gens, leur physionomie, leurs gestes en parlant, ou encore, leur réaction aux évènements. Tous ces détails me reviennent en mémoire quand vient le temps de créer et animer un personnage.
Un moment privilégié pour moi, pour l’inspiration, survient souvent le matin au réveil, la fin de semaine, lorsque je ne suis pas pressée de sortir du lit. Je garde les yeux fermés et souvent, une histoire au complet se déroule sous mes paupières. C’est de cette façon que j’ai inventé les mésaventures de Gontran, mon dragon qui sera la vedette d’un album illustré devant être publié à l’automne 2016 aux Éditions Sylva.
Comment est née la série jeunesse « Les aventures de Emma et Anne »?
La réponse se trouve au numéro 2 ! J’ajouterais que les deux cousines, Emma et Anne, sont grandement inspirées par mes deux filles.
Votre livre coup de foudre ?
Voilà une question difficile ! Il y a tant de livres qui m’ont ébloui par leur ingéniosité, qui m’ont plongé dans un univers inconnu et qui m’ont fait rire ou pleurer. Par contre, il existe une série qui m’a accompagnée pendant de longs mois : Le chardon et le tartan. Romantisme, aventure et histoire dont j’ai dévoré chacun des tomes. Je les ai même lus une seconde fois !
Pouvez-vous nous parler du processus de création de votre dernier livre ?
Mon dernier livre est en fait trois livres ! YANG est une trilogie pour ados-jeunes adultes.
L’idée de cette trilogie (mettant en vedette de jeunes joueurs de basket effectuant des missions d’espionnage sous hypnose) s’est formée, par intermittence, dans mon esprit, sur une période de deux ans environ. Lorsque les grandes lignes du scénario se sont précisées, je les ai notées dans un cahier.
Chacun de mes projets d’écriture mijote un certain temps dans mon imaginaire avant que je puisse les saisir sur papier. Je manie et remanie les séquences jusqu’au moment où je sens que ça y est.
Avec le YANG, je devais me familiariser avec le basketball. J’ai lu plusieurs articles sur les règlements et différents aspects de ce jeu, et regardé de nombreuses vidéos sur YouTube à propos de match ou de technique d’entrainement et pour finir, j’ai assisté à quelques séances et parties de l’équipe de Rimouski. J’en suis venue à grandement apprécier ce sport d’adresse et de stratégie.
Pour l’hypnose, je me suis remémoré un spectacle d’un hypnotiseur célèbre. Ne réagissant pas moi-même à l’hypnose, j’ai demandé à des gens de me décrire leurs sensations. J’ai également lu différents articles sur le sujet. J’avoue que dans mon histoire, j’exagère avec plaisir le pouvoir de mon personnage.
Mes nombreux plans (de plus en plus détaillé au fur et à mesure de la progression du travail) et mon brouillon se retrouvent sur papier. De cette façon, les idées coulent plus librement, je trouve. Par la suite, je transfère le tout à l’ordinateur et, de là, commence l’étape de la correction.
Combien de temps avez-besoin en moyenne pour finir un livre et quel est le livre sur lequel vous avez travaillé le plus longtemps?
Mes petits romans « Les aventures de Emma et Anne » me demandent environ deux mois de travail réparti sur six à sept mois, car j’occupe un emploi à temps partiel dans le domaine de la distribution en dehors de mes séances d’écriture.
Le tome un de la trilogie YANG a nécessité beaucoup plus d’effort pour la recherche et la rédaction. J’estime une demi-année de travail encore une fois, entrecoupé d’heures à l’emploi, à l’épicerie, au lavage, ménage, cuisine et voiturage des adolescents… !
Je m’affaire actuellement sur la correction du tome deux, dont la sortie est prévue pour le mois d’avril 2016. Le tome trois, quant à lui, verra le jour à l’automne.
Comment est né le projet de lancer Sylva, votre maison d’édition ?
Mes premiers livres ont été publiés aux Publications l’Avantage sous un contrat traditionnel. L’éditeur prenait tout en charge. Comme j’étais néophyte, ça me satisfaisait pleinement. J’ai beaucoup appris avec eux sur la correction et les animations scolaires.
Lorsque cette maison d’édition a fermé, après trois ans, j’ai récupéré mes droits et le solde de mes livres invendus. Je me suis mise à la recherche d’un nouveau contrat, mais sans succès.
Je me suis donc tournée vers l’édition à compte d’auteur. Après avoir entendu plusieurs histoires d’horreur où des écrivains payaient des sommes astronomiques, j’ai fait appel aux Éditions de L’Apothéose, chaudement recommandées par une amie.
Encore là, ce furent deux belles années d’apprentissage et de collaboration avec ces gens formidables. Ensuite, fut venu le temps de voler de mes propres ailes. C’est à ce moment qu’est née Éditions Sylva. C’est aussi à cette période que j’ai participé à la création d’une association d’auteurs dans ma région : Le Regroupement des écrivains du fleuve. Par la force du nombre, nous réussissons à nous faire mieux représenter dans les librairies du Bas-Saint-Laurent, et organisons plusieurs activités pour la promotion auprès du public. De plus, grâce à l’effet de groupe, nous brisons l’isolement ressenti par les auteurs méconnus de la population.
Grâce aux Éditions Sylva, je suis maintenant maître du moment approprié pour la sortie de mes romans. Dans un avenir rapproché, je désire publier plus de matériel jeunesse au fur et à mesure de mes disponibilités.
Un mot de la fin pour vos lecteurs?
Pour le mot de la fin, je tiens à remercier les lecteurs, en particulier les enfants qui démontrent leur appréciation de façon si charmante. Sans vous, notre monde imaginaire ne vivrait que dans notre esprit.
Je souhaite également encourager ceux qui aiment écrire à persévérer pour leur propre plaisir, et qui sait où ça les mènera !
Le secret de l’Île aux amoureux
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2008 (épuisé)
Réédition : Éditions Sylva, 2015
La surprise de Tante Dorothée
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2008
Le fantôme du Camp Lac Vert
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2009 (épuisé)
Réédition : Les Éditions de l’Apothéose, 2015
Le sentier oublié
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2009 (épuisé)
Réédition : Éditions Sylva, à paraitre en 2016
Le journal de Mamie Vigneau
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2010 (épuisé)
Réédition : Éditions Sylva, à paraitre en 2016
Mystère aux Appalaches
Roman jeunesse, Les Publications L’Avantage
2011 (épuisé)
Réédition : Les Éditions de l’Apothéose, 2013
Le voleur d’artefacts
Roman jeunesse, Les Éditions de l’Apothéose, 2013
Le Noël de Tante Dorothée
Roman jeunesse, Les Éditions de l’Apothéose, 2014
YANG, L’initiation, tome 1
Roman jeunesse, Éditions Sylva, 2015
YANG, L’éveil, tome 2
Roman jeunesse, Éditions Sylva, à paraitre en 2016
YANG, La rupture, tome 3
Roman jeunesse, Éditions Sylva, à paraitre en 2016
Diplômée de L’Option-Théâtre Lionel-Groulx en 2008, Milva se passionne pour le jeune public. Elle travaille étroitement avec l’organisme Lis avec Moi, qui promeut la lecture auprès des jeunes, en animant des lectures dans les parcs de Laval.
Diplômée de L’Option-Théâtre Lionel-Groulx en 2008, Milva se passionne pour le jeune public. Elle travaille étroitement avec l’organisme Lis avec Moi, qui promeut la lecture auprès des jeunes, en animant des lectures dans les parcs de Laval.
Elle effectue de nombreuses médiations culturelles au niveau primaire pour la Maison Théâtre, la Maison des Arts de Laval et la compagnie DynamO Théâtre. C’est pour cette même compagnie qu’elle travaille aussi à titre d’interprète dans Le grand méchant loup, spectacle mis en scène par Jackie Gosselin, joué en français et en espagnol.
Toujours pour le jeune public, elle interprète Zoé dans Le mur infranchissable du Théâtre tombé du ciel dans une mise en scène de Marc-André Brunet. Suite à un stage de jeu masqué donné par Hugo Bélanger, elle se joint à l’équipe de Pinocchio, spectacle qu’elle interprète aussi bien en anglais qu’en français. Elle se joint à l’équipe de Münchhausen : les machineries de l’imaginaire, lors de sa reprise à Denise-Pelletier.
C’est lors de son cursus à L’Option-Théâtre qu’elle rencontre Lise Gionet à l’occasion de la création du spectacle Les soleils pâles qui fut présenté à la Maison Théâtre. Depuis elles collaborent ensemble sur un projet de théâtre musical pour la petite enfance écrit par Louis-Dominique Lavigne et Étienne Lepage et mis en musique par Benoit Brodeur.
Pour le grand public, Milva a interprété Cécile de Volange dans Les liaisons dangereuses, de multiples rôles dans Le projet Laramie du Théâtre Agitato et Marie dans Les générations mortes de Éric Noël. En janvier 2016 elle sera sur les planches du TNO et du CNA dans le rôle de Marie dans l’adaptation théâtrale du roman de Jean-Marc Dalpé Un vent se lève qui éparpille, mis en scène par Geneviève Pineault.
Où peut-on te voir prochainement?
Du 10-13 février prochain dans la pièce Un vent se lève qui éparpille présentée au CNA et restez à l’affût pour la création du Théâtre de Quartier, un spectacle musical pour la petite enfance 2-5 ans qui devrait être présenté en 2016-2017.
Comédienne, animatrice, lectrice, médiatrice, comment s’organise ton emploi du temps?
Dans une même journée je peux être en répétition pour une pièce de théâtre de 9h00-12h00, ensuite donner des ateliers de médiation culturelle de 13h00-15h00 et terminer ma journée à la bibliothèque à préparer mes lectures du lendemain. J’aime beaucoup la diversité de mon travail. Aucune journée ne se ressemble, ce qui me force à être très organisée. Je prévois mes semaines en avance, car il faut toujours être prête à répondre à un imprévu ou quelque chose qui s’ajoute à la dernière minute. Je n’arrive pas à dire « non » à quoi que ce soit.
Raconte-nous quel est le plus grand projet dans lequel tu te sois lancée à ce jour?
Le jour où je me suis lancée dans « les contes à choix », j’ai eu le vertige ! C’était une commande de Mariève Talbot, alors DG chez Lis avec Moi. Elle voulait un solo de 45 minutes qui traite de contes classiques de la petite enfance tels que Le petit chaperon rouge, les trois petits cochons et le chat botté. Sans hésitation, mais aussi sans trop y réfléchir, j’ai dit oui ! C’est ensuite que j’ai vu le travail colossal qui m’attendait. Le défi était de taille, car c’était ma première expérience de conteuse. Je ne le regrette pas du tout !
Que t’a appris ton métier de comédienne?
À ne jamais rien prendre pour acquis et sortir des sentiers battus ! Les comédien(ne)s que j’admire le plus, sont ceux qui me surprennent, qui vont là où il n’est pas évident d’aller. C’est ce que j’essaie le plus de faire quand je raconte une histoire, que j’aborde un personnage.
Peux-tu nous dire deux mots sur la pièce dans laquelle tu joues actuellement?
Je viens de terminer : Münchhausen les machineries de l’imaginaire à la salle Denise-Pelletier. C’est une pièce inspirée des histoires du Baron de Münchhausen, brillamment adaptée et mise en scène par Hugo Bélanger. C’est un metteur en scène avec qui j’adore travailler, car avec Hugo, rien n’est impossible (tout comme avec le Baron !) Avec lui, on a toujours envie de se surpasser en tant qu’acteur, mais surtout, de faire rêver le public. C’est une pièce qui rend hommage au rêve, à la place que l’on se doit de lui accorder dans notre vie, « car sans les rêveurs plus rien n’existe ».
En janvier 2016, je vais jouer dans l’adaptation théâtrale du roman : « Un vent se lève qui éparpille » de Jean Marc Dalpé. C’est une adaptation et une mise en scène de Geneviève Pineault, directrice artistique du Théâtre du Nouvel Ontario. C’est un superbe roman qui met en scène un événement bien précis, vu par les quatre protagonistes, à leur façon, selon leurs souvenirs à eux, leur perception à chacun, ce qui fait qu’on ne sait plus ce qui est vrai.
D’où tires-tu ton inspiration ?
De tout ! Mais surtout des enfants. J’adore les observer jouer. Je trouve qu’il n’y a rien de plus vrai et de plus surprenant qu’un enfant. Dans une soirée, ne me cherchez pas près du bol à punch ou du buffet ….Cherchez les enfants et vous risquez de me trouver à jouer avec eux.
Tu es également animatrice pour Lis avec moi. Parles-nous de tes expériences.
C’est une chance incroyable que j’ai de travailler activement au développement du plaisir de la lecture et surtout de partager ce moment avec les jeunes ! Pendant l’été, dans les piscines et pataugeoires de Laval, j’agis à titre de bibliothécaire, conseillère, animatrice, amie presque ! Certains enfants reviennent à chaque semaine et attendent l’activité avec impatience. Certains me font des demandes spéciales de livres à apporter au prochain rendez-vous et ça me fait toujours plaisir de voir leur sourire quand je tombe sur ce qu’ils avaient envie de lire !
C’est quoi la « médiation culturelle »? Peux-tu nous donner des exemples?
Le terme à le dos large et compte plusieurs aspects différents. Quelques fois il s’agit d’ateliers donnés en classe auprès des élèves qui assisteront à une représentation jeune public au théâtre. Ces ateliers servent à les préparer, autant à la sortie, qu’à la pièce en soi. Certaines œuvres ont besoin de préparation car leur contenu est dense, traite de sujets coup de poing ou parce que la pièce utilise plusieurs formes théâtrales différentes. Cela est valable aussi pour les spectacles de danse. D’autres fois, la médiation est un long processus dans lequel un(e) animateur (trice) amène les jeunes avec lui dans un processus créatif. (écriture, jeu clownesque, jeu masqué, peinture …) Donc il les initie à l’art, que ce soit par le biais de la danse, du théâtre, du mime, des arts visuels, de la musique,… Ça sert beaucoup à démystifier l’art, le démocratiser. Beaucoup d’enfants sont surpris d’apprendre qu’être comédien, danseur, peintre, musicien ça peut être un travail dans la vie !
Pour 2016, tu animes deux nouvelles activités « clé en main » : La légende de la chasse-galerie et la ronde des saisons. Peux-tu expliquer aux lecteurs en quoi consistent ces animations?
« La Légende de la chasse-galerie » est une adaptation de la légende du même nom dont la version la plus connue est celle de Honoré Beaugrand. Dans mon adaptation, c’est Mémère Proulx sur sa « berceuse » qui vient conter cette légende aux plus vieux des jeunes. La légende s’adresse aux 8-12 ans qui n’ont pas froid aux yeux, car l’aventure tient d’un pacte avec le diable qui en effraie plus d’un.
La ronde des saisons est une activité dédiée aux plus petits 3-5 ans. C’est une heure du conte avec « Dame Nature » qui raconte des histoires traitant de chacune des saisons. J’appelle cette activité « La ronde des saisons », car mon copain Michel Daviau a composé une comptine que l’on chante ensemble en faisant la ronde pour passer d’une saison à l’autre.
Pour toi, quel rôle joue la lecture dans l’apprentissage?
En fait, lire nous permet d’être un meilleur humain ! J’en suis persuadée. Grâce à la lecture, on imagine, on rêve, ce qui nous apporte la force de croire, donc de faire ! Grâce à la lecture on apprend de nouveaux mots, on élève notre pensée ce qui nous permet de s’exprimer mieux, donc d’être compris. On peut donc apprendre, voyager, rêver, comprendre, se questionner, tout cela en ouvrant un livre ! Et il y en a tant de différents, qu’il y a un chemin pour chaque lecteur.
Ton livre coup de foudre?
Mon récent coup de foudre, je l’ai eu en faisant une animation « coup de poing » sur le livre La petite casserole d’Anatole. On ne sait pas trop pourquoi, mais un jour Anatole se retrouve avec une petite casserole qui le suit partout et qui le handicap dans tout ce qu’il veut faire. Elle se coince entre les arbres quand il court, elle fait du bruit quand il joue à la cachette, elle se coince dans les barreaux de l’échelle quand il veut monter,… Bref, Anatole ne fait rien comme les autres à cause de cette casserole. Un jour, épuisé de lutter contre sa casserole, Anatole décide de se cacher et il s’isole. Tant et bien qu’il disparait aux yeux des autres. Mais une dame vient lui montrer son secret, elle aussi a une petite casserole qu’elle cache dans sa sacoche. Personne ne la voit, personne ne sait qu’elle est là, mais pourtant elle la suit toujours. Elle montre donc à Anatole comment se servir de sa casserole plutôt que de vouloir s’en débarrasser.
Cela m’émeut beaucoup cette sensibilité avec laquelle l’auteure Isabelle Carrier traite du sujet de la différence, et comme quoi cette différence n’est pas qu’une faiblesse, mais plutôt une force qui nous distingue.
Je dois avouer que depuis quelques années, je prends un malin plaisir à fouiller dans la section jeunesse à la bibliothèque !
Quel est ton livre fétiche pour animer un groupe?
Je débute toujours avec « De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête » de Werner Holzwart. Cette histoire me permet d’incarner tous les animaux, faire leurs gémissements, mais surtout, elle me permet de saisir les jeunes qui sont devant moi. Leur humour, leur concentration, leur interaction. En commençant avec cette histoire, je leur dis que je suis là pour rire avec eux. . Comme c’est l’histoire d’une taupe qui s’est fait faire (caca) sur la tête, l’envie de rire des enfants est présente, je leur dit donc que nous passerons un moment ludique ensemble.
Combien de temps as-tu besoin en moyenne pour monter une animation? Peux-tu nous expliquer un peu le processus?
Cela dépend de l’animation, un « conte à choix » où j’incarne un personnage dans une histoire que je créée me prend environ 40 heures de travail à la création et ensuite un 10 heures de travail pour la « réappropriation » quand cela fait un bout de temps qu’il n’a pas été interprété. Pour une animation de lecture du type « heure du conte », cela me prend environ 6 heures de préparation pour trouver les livres, les lire, trouver des voix aux personnages, travailler le texte,
Un mot de la fin pour les lecteurs?
Lisez, de tout, n’importe où, n’importe quand, appliquez « Les droits du lecteur » de Daniel Pennac et surtout partagez !
1000 idées (au moins!) en tête, 101 projets en chantier (seulement), deux mains et un cerveau (pas mal) surchauffé : c’est Nadine Descheneaux! Auteure, journaliste et blogueuse, elle adore collectionner les idées (surtout les bonnes) pour en faire tantôt des articles sérieux, tantôt des histoires un peu folles (ou d’amour, ou tristes, ou drôles, ça dépend!). Elle ne s’éloigne jamais d’un carnet ou d’un crayon (Quoi? On ne sait jamais quand une idée peut surgir!) et aime photographier les idées avec son téléphone pour ne pas les oublier. Nadine se lève très tôt le matin pour profiter au maximum de ses journées, car elle a archi-peur de manquer de temps pour tout faire/essayer/goûter/voir/écrire ce dont elle rêve. Pas étonnant alors que, depuis 2006, elle ait fait paraître plus d’une quarantaine de livres pour la jeunesse, dont la série à succès Les secrets du divan rose.
1000 idées (au moins!) en tête, 101 projets en chantier (seulement), deux mains et un cerveau (pas mal) surchauffé : c’est Nadine Descheneaux! Auteure, journaliste et blogueuse, elle adore collectionner les idées (surtout les bonnes) pour en faire tantôt des articles sérieux, tantôt des histoires un peu folles (ou d’amour, ou tristes, ou drôles, ça dépend!). Elle ne s’éloigne jamais d’un carnet ou d’un crayon (Quoi? On ne sait jamais quand une idée peut surgir!) et aime photographier les idées avec son téléphone pour ne pas les oublier. Nadine se lève très tôt le matin pour profiter au maximum de ses journées, car elle a archi-peur de manquer de temps pour tout faire/essayer/goûter/voir/écrire ce dont elle rêve. Pas étonnant alors que, depuis 2006, elle ait fait paraître plus d’une quarantaine de livres pour la jeunesse, dont la série à succès Les secrets du divan rose.
Chaque année, elle participe à différents salons du livre un peu partout au Québec et au Nouveau-Brunswick, en plus d’animer des ateliers littéraires dans de nombreuses écoles pour muscler l’imagination des enfants et des plus grands.
Comme journaliste, Nadine collabore à divers magazines et sites web québécois (LaPresse+, Coup de Pouce, Yoopa, MSN.ca, Sympatico.ca, etc.). De plus, chaque semaine, elle sévit irrévérencieusement et avec humour sur le blogue Les (Z)imparfaites (www.lesimparfaites.com). Deux livres sont issus de cette aventure : Le guide de survie des (Z)imparfaites – Comment (mieux) survivre avec ses enfants (et ceux des autres!), publié en 2009 aux Intouchables et Assez, c’est assez! Le seul vrai guide du lâcher-prise des (Z)imparfaites, publié en 2014, aux éditions Druide.
Dans ses temps libres (!), Nadine lit ou s’amuse avec ses deux enfants, Adèle et Hubert.
Journaliste, auteure, blogueuse, vous portez plusieurs casquettes. Comment s’organise votre emploi du temps?
Il n’y a pas une journée pareille… et c’est ce que j’aime! Je suis à la fois un peu « brouillon » et hyperorganisée. Je me fais des plans et des listes dans ma tête (et dans mes cahiers) pour ne rien oublier. Tout roule bien ainsi!
Votre album, La fin des bisous, a été retenu parmi les 10 finalistes du Prix Peuplier 2016. Comment avez-vous pris la nouvelle?
Je suis toujours très très touchée. Et émue, même. De savoir que mes idées voyagent ainsi et que l’histoire qui en résulte a su charmer et plaire à d’autres, quand j’y pense, ça me donne un peu des frissons. Chaque fois, c’est comme si je n’y croyais pas tout à fait!
C’est à quel moment que l’on se dit : je veux écrire pour les jeunes?
J’ai toujours été une grande lectrice. Petite, je dévalisais la bibliothèque dans ma ville (Greenfield Park). Mais je croyais qu’il fallait être vieux et à la retraite pour écrire. C’était quand même un rêve que j’avais écrit sur la longue liste de trucs que je voulais faire dans ma vie. Puis, j’ai grandi et j’ai compris que ce n’était pas la réalité. Ce rêve est resté un peu endormi quand même. J’ai continué à lire et à beaucoup écrire (je suis aussi journaliste donc je passe mes journées à écrire!). J’écrivais des petites histoires que je gardais dans un cahier. Puis, un jour quand j’ai eu ma fille, j’ai dû remplir son livre de naissance et je devais écrire ce que je lui souhaitais dans la vie. J’ai écrit quelque chose sur l’importance de rêver et de tout faire pour que nos rêves se réalisent. J’ai compris aussi que je devais m’occuper de mes rêves. L’envie de publier une de mes histoires pour enfants est revenue. Et j’ai tout fait pour que mon rêve se réalise… et après beaucoup de travail, j’ai réussi!
Dans quels types de projets aimez-vous vous lancer?
J’aime tellement de trucs différents. Chaque projet me stimule. J’aime écrire à deux. J’aime les aventures drôles et un peu folles. J’aime les histoires plus intimistes. Je pense que je pourrais dire « J’aime les nouveaux projets ». Je les trouve stimulants. On ne sait pas ce qu’ils vont être, où ils vont nous apporter, etc.
D’où tirez-vous votre inspiration?
De tout et surtout… de presque rien! Une image, un mot, un son, une observation, une parole, un livre, une photo, un film, un endroit, un souvenir, etc. Ça semble facile de dire ça, mais il faut être attentif aux détails pour trouver des idées. Partout et tout le temps. C’est pour ça que je traine toujours un cahier, un crayon et mon téléphone avec moi. Je suis certaine que je peux noter une idée si elle se pointe. Autrement, j’oublie!
Quel a été le livre le plus difficile à écrire et pourquoi?
À écrire? Peu. À créer? Tous. Je m’explique. Je pense longtemps à mes livres avant de les écrire. Je les « porte » dans ma tête. J’attends de tout avoir mon histoire avant de l’écrire. C’est ma façon. Je peux donc vivre avec quelques histoires en attente dans ma tête. Je note quand même des idées dans mon cahier. Mais je ne commence jamais l’écriture si je n’ai pas toute mon histoire au complet dans ma tête. J’ai besoin d’avoir un plan, une structure, savoir la fin, etc. C’est ma méthode de travail. Pour « penser » un livre, j’ai parfois besoin de plusieurs mois. C’est long. Et parfois, oui, je trouve ça difficile. J’aimerais ça que les idées déboulent, mais c’est du travail. Il faut rattacher chaque idée aux autres, lentement. Des fois, tout va rapidement (génial!). C’est quand même rare (mais apprécié!). Tranquillement, l’histoire se construit dans ma tête et un jour, elle est complète. Et je peux me mettre à l’écrire sous forme de livre et pas seulement de notes. Alors, quand je suis rendue à l’étape de l’écriture, ça va habituellement très bien. Bien sûr, j’ai des blocages, des journées où je trouve que ce que j’écris n’est pas très bon. Dans ces cas-là, j’arrête et je fais autre chose. Je ne m’oblige pas à rester devant mon ordinateur; je veux écrire dans le plaisir, mais dans la torture! 😉
Votre livre coup de foudre?
La trilogie de Dominique Demers — Un hiver de tourmente, Les grands sapins ne meurent pas, Ils dansent dans la tempête – qui a été republiée dans une seule livre Marie-Tempête. J’ai lu ces livres quand j’étais au secondaire. Ils m’ont frappé en plein cœur. Je sentais que j’étais là, avec Marie-Lune, que je vivais sa vie. C’est probablement les livres qui m’ont donné le goût d’écrire à mon tour.
Combien de temps avez-besoin en moyenne pour finir d’écrire un livre et quel est le livre sur lequel vous avez travaillé le plus longtemps?
Des mois! Souvent une année (et plus) pour un roman entre l’idée première et le point final. La série Destination Monstroville – que j’ai créée avec Sophie Rondeau – a pris des années avant de voir le jour. On l’a laissée quelques années dans nos tiroirs avant de la ressortir pour y retravailler. Par chance qu’on l’a sortie de là! Le tome 1 (Moche Café) est finaliste au Prix Hackmatack 2016 et au Prix Tamarac 2015.
Vous donnez aussi des animations dans les classes comme celle intitulée « muscler l’imagination des enfants ». C’est quoi que ça prend pour avoir une tête pleine de créativité?
Il faut réveiller notre imagination et toujours la garder active… autrement, elle rouille un peu et on a plus de difficulté à trouver des idées (et pas seulement pour écrire des livres, mais pour tout!). Pour trouver des idées et être créatif, on a besoin d’être observateur, de se poser des questions, d’être curieux, de vouloir apprendre de nouvelles choses et d’avoir un peu de folie en nous. Quand on invente, tout est possible! On a le droit d’exagérer, d’imaginer des trucs qui ne se peuvent pas, de faire rire, etc. Il ne faut pas avoir peur de jumeler différentes idées juste pour voir…
Un mot de la fin pour vos lecteurs?
Amusez-vous avec vos idées! Et trouvez-vous un cahier pour les noter! On ne sait jamais où une idée peut nous conduire.
Série Destination Monstroville : La bibliopet / Nadine Descheneaux et Sophie Rondeau; roman jeunesse. Éditions Druide, 2015. 144 pages. ISBN : 978-2-89711-070-3
Le guide des prénoms des (Z)imparfaites / Nadine Descheneaux et Nancy Coulombe; essai. Éditions Goélette, 2015. 360 pages. ISBN :
Assez, c’est assez! Le seul vrai guide du lâcher-prise des (Z)imparfaites / Nadine Descheneaux et Nancy Coulombe; essai. Éditions Druide, 2014. 391 pages. ISBN :978-2-89711-162-5
La fin des bisoux / Nadine Descheneaux ; album jeunesse. Éditions de la Smala, 2014, 24 pages : ISBN : 9782924019146.
Mission : espion / Nadine Descheneaux; roman jeunesse. Éditions Les Matlins, 2014. 100 pages. ISBN : 9782896571963
Les secrets du divan rose : Un cœur sur le sable (Tome 10) / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2014, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-764-5
La chasse à la mouche / Nadine Descheneaux ; album jeunesse. Éditions de la Smala, 2013, 24 pages : ISBN : 9782924019092.
Série Destination Monstroville : Moche-Café / Nadine Descheneaux et Sophie Rondeau; roman jeunesse. Éditions Druide, 2013, 144 pages. ISBN : 978-2-89711-070-3
Série Les 4 Super : Château fort / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie ; album jeunesse. Andara éditeur, 2013, 24 pages. ISBN : 978-2-92414-627-9.
Série Les 4 Super : À la plage / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie ; album jeunesse. Andara éditeur, 2013, 24 pages. ISBN : ISBN : 978-2-92414-628-6.
Le camp / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie; Andara éditeur, 2013. ISBN : 978-2-92414-618-7.
Série Les idées folles de Rebecca – Nom d’une Rebecca (tome 2) / Nadine Descheneaux; roman jeunesse, Boomerang éditeur jeunesse, 2013, 80 pages. ISBN : 978-2-89595-670-9.
Les secrets du divan rose : Graffitis d’amour (Tome 9) / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2013, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-669-3
L’Étape / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie; Andara éditeur, 2012. ISBN: 978-2-92414-616-3.
La 132 / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie; Andara éditeur, 2012. ISBN: 978-2-92414-617-0.
Série Les idées folles de Rebecca – Un journal (pas) très intime (tome 1) / Nadine Descheneaux; roman jeunesse, Boomerang éditeur jeunesse, 2012, 80 pages. ISBN : 978-2-89595-681-5.
Série Les 4 Super : Mauvais joueur!/ Nadine Descheneaux et Pierre Labrie ; album jeunesse. Andara éditeur, 2012, 24 pages. ISBN : ISBN : 978-2-92414-602-6.
Série Les 4 Super : Ce n’est pas du gâteau! / Nadine Descheneaux et Pierre Labrie ; album jeunesse. Andara éditeur, 2012, 24 pages. ISBN : ISBN : 978-2-92414-603-3.
Non, petits gourmands! / Nadine Descheneaux et Sophie Rondeau; album jeunesse. Éditions du renouveau pédagogique, 2012, 16 pages. ISBN : 978-2-76134-392-3.
Les secrets du divan rose : Amour, rock et Divans Bleus! (Tome 8) / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2012, 170 pages. ISBN : 978-2-895956-04-4.
La terrible faim de Safran/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2012, 48 pages. ISBN : 978-2-895956-52-5.
Les secrets du divan rose : Un vrai casse-tête! (Tome 7)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2011, 168 pages. ISBN : 978-2-895956-06-8.
Noël en été/ Nadine Descheneaux; album jeunesse. Éditions du renouveau pédagogique, 2011, 16 pages. ISBN : 978-2-7613-4014-4.
Échec et Mat / Nadine Descheneaux; roman jeunesse. Éditions du Phoenix, 2011, xx pages. ISBN : 978-2-923425-49-8.
Safran plein de plumes/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2011, 46 pages. ISBN : 978-2-89595-576-4.
Les secrets du divan rose : Un été sucré (Tome 6)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2011, 170 pages. ISBN : 978-2-89595-547-4.
La collation de Barbo/ Nadine Descheneaux et Sophie Rondeau; album jeunesse. Éditions du renouveau pédagogique, 2011, 16 pages. ISBN : 978-2-7613-3615-4.
Les secrets du divan rose : 8 histoires d’amour plus tard (Tome 5)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2010, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-524-5.
Zouzou cachette / Nadine Descheneaux; album jeunesse. Éditions du Renouveau pédagogique, 2010, 16 pages. ISBN : 978-2-7613-3518-8.
Les secrets du divan rose : Cœur de pierre (Tome 4)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2010, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-485-9.
Le guide de survie des (Z)imparfaites / Nadine Descheneaux et Nancy Coulombe; chroniques. Montréal : Éditions Les intouchables, 2009, 179 pages. ISBN : 978-2-89549-402-7.
Les secrets du divan rose : 107 jours d’amour… (Tome 3)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2009, 170 pages. ISBN : 978-2-89595-458-3.
Les secrets du divan rose : Trois boutons (Tome 2)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2009, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-457-6.
Les secrets du divan rose : Oui, non… peut-être? (Tome 1)/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2009, 168 pages. ISBN : 978-2-89595-455-2.
Chut! J’ai triché! / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2009, 63 pages. ISBN : 978-2-89595-374-6.
Les dents de la serre/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2009, 47 pages. ISBN : 978-2-89595-408-8.
Le pirate Safran grelotte / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2007, 46 pages. ISBN : 978-2-89595-247-3.
Quels drôles d’orteils! /Nadine Descheneaux et Sophie Rondeau; album jeunesse. Éditions du Renouveau pédagogique, 2007, 16 pages. ISBN : 978-2-7613-2376-5.
Comment ça va, Flavie? / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2007, 63 pages. ISBN : 978-2-89595-248-0.
Alerte rouge/ Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2007, 47 pages. ISBN : 978-2-89595-223-7.
Plus tard, c’est quand? / Nadine Descheneaux ; roman jeunesse. Boomerang éditeur jeunesse, 2006, 63 pages. ISBN : 978-2-89595-195-7.
COLLECTIFS
Naissances / Nadine Descheneaux… [et al.] ; collectif. Québec : Éditions Multi-Mondes, 2005, 286 p. ISBN : 2-89544-072-7.
Bellebrute est un duo d’auteurs-illustrateurs formé de Marianne Chevalier et Vincent Gagnon. Depuis 2010, ils ont réalisé 13 livres pour les jeunes enfants édités au Québec et dans la francophonie. Depuis 2011, ils signent les textes et les illustrations de la série Monsieur Son chez les éditions Dominique et compagnie. Ils ont également illustré les textes de plusieurs auteurs québécois de renom. Ils sont présentement en train de travailler sur leur toute première bande dessinée, qui sera publiée aux Éditions Bayard Canada en 2016.
Bellebrute est un duo d’auteurs-illustrateurs formé de Marianne Chevalier et Vincent Gagnon. Depuis 2010, ils ont réalisé 13 livres pour les jeunes enfants édités au Québec et dans la francophonie. Depuis 2011, ils signent les textes et les illustrations de la série Monsieur Son chez les éditions Dominique et compagnie. Ils ont également illustré les textes de plusieurs auteurs québécois de renom. Ils sont présentement en train de travailler sur leur toute première bande dessinée, qui sera publiée aux Éditions Bayard Canada en 2016.
Marianne Chevalier est une artiste estampière, qui conçoit des images à saveur onirique par collages de papier. Suite à des études en design graphique et une maitrise en arts visuels, son travail se voit récompensé par plusieurs prix canadiens, américains et européens. Illustratrice à la pige, elle a oeuvré sur plusieurs projets culturels pour le théâtre, la littérature et la musique.
Vincent Gagnon a fait des études en science politique, en littérature et en anthropologie. Il est illustrateur autodidacte sous le pseudonyme Vigg depuis 1998 pour divers magazines et journaux. Ses images simples et conceptuelles affichent des couleurs vives, des lignes épurées et juste assez d’humour pour un impact assuré.
Bellebrute est l’histoire d’un coup de foudre artistique mais aussi d’un coup de foudre amoureux. Comment naît l’idée de dessiner en duo?
Lorsqu’on s’est rencontrés Vincent et moi, ce fut clair pour nous dès le départ que nous DEVIONS faire un projet créatif ensemble. Sûrement peut-être parce que l’amour et la création sont connexes? Je ne sais pas trop mais c’était un besoin que nous sentions urgent! Le problème c’est que ni l’un ni l’autre nous n’avions travaillé en duo au cours de nos carrières artistiques respectives. Ça nous a pris un an, avec un paquet d’essais très douteux, à trouver ce que nous voulions faire et comment nous allions le faire.
Comment s’organise le travail lorsqu’on est deux à illustrer un même projet?
C’est comme une recette de gâteau en fait. On a dû s’entendre dès le départ pour établir nos rôles dans le duo. Ça se déroule comme suit : Je fais les dessins au trait. Ensuite Vincent applique la couleur sur mes esquisses (à la gouache ou bien de manière numérique), il amène l’image beaucoup plus loin en y mettant une ambiance, une atmosphère. Ensuite, quand la couleur est terminée, je numérise l’image et je «nettoie» les blancs pour les rendre EXTRA blancs. À la fin, je rajoute des morceaux de papier à motifs ici et là dans l’image de manière numérique. Mais nous sommes en train de sauter cette dernière étape maintenant car ça ne nous tente plus vraiment de mettre du collage. Lorsque nous réalisons les textes de nos livres, c’est Vincent qui écrit. Je suis bien sur incluse dans le processus de création littéraire au début du projet, mais lorsque notre squelette d’histoire est à notre goût, c’est Vincent qui s’occupe du reste.
Parlez-nous de votre première illustration en solitaire puis en duo :
Mon premier contrat d’illustratrice a été pour le magazine EnRoute. C’est le magazine de Air Canada, celui qui se retrouve dans les pochettes des sièges d’avion. J’étais encore étudiante à l’époque et je venais de trouver ma technique de travail. Je devais illustrer une nouvelle littéraire. J’ai bien aimé ce premier contrat, c’était très créatif.
Le premier contrat de Vincent a été un dessin très technique de machine à coudre pour la compagnie Europro. Il devait faire une image «éclatée» afin de rendre visibles tous les éléments contenus dans la machine. Tout ça à main levée et de manière autodidacte. Il est incroyable ce Vincent!! Notre première image en tant que duo Bellebrute a été une illustration d’un loup étrange aux gros yeux en amande avec un petit personnage caché derrière un buisson en arrière-plan. On a fait cette image a titre personnel (ce n’était pas dans le cadre d’un contrat). Pourquoi un loup avec un personnage derrière un buisson?? Je n’en ai AUCUNE idée! Hahaha! Mais c’est quand même cette image qui a initiée toutes les autres par la suite.
Dans quels types de projets aimez-vous vous lancer?
On aime de plus en plus faire nos propres projets en tant qu’auteurs-illustrateurs. Ça nous donne une impression d’accomplissement extrême! En ce moment, nous sommes en train de travailler sur notre toute première bande-dessinée, qui se nomme RAMURES, et c’est fort réjouissant! Elle sera éditée chez Bayard en septembre 2016. Nous apprécions vraiment ce que nous réalisons en ce moment. C’est un livre destiné à un public général de 13 ans et plus et on aime bien explorer ce nouveau bassin de lecteurs. Ceci dit, nous adorons faire des livres pour les plus petits aussi et nous continuons à le faire!
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Notre inspiration vient de partout! On consomme énormément d’images, de livres jeunesse, de bandes dessinées européennes et québécoises, de contes de fées, de notre éducation, de nos parcours personnels, de nos chansons sous la douche, du journal, des téléséries, de notre famille, de nos amis, bref, de tout et de rien. Et l’humour aussi, c’est important que nos personnages nous fassent rire. Lorsque c’est le cas, on est très satisfaits!
Comment est née la collection « Monsieur Son »?
Au début, on voulait faire un abécédaire. On avait réalisé une petite maquette de livre regroupant les 5 premières lettres de l’alphabet avec images et petites phrases poétiques. Cette maquette était destinée à être présentée à certains éditeurs avec qui nous voulions travailler.
Au salon du livre de Montréal de 2011, nous avons rencontré Sylvie Roberge, auteure jeunesse et directrice littéraire qui travaillait à ce moment aux éditions Dominique et compagnie. Elle a beaucoup aimé notre petit livre sur l’alphabet mais elle nous a proposé autre chose. Elle avait remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de livres sur les sons de la langue française, elle nous a donc offert de réaliser un projet sur ce sujet. Très rapidement nous avons dressé les synopsis de sept histoires contenant tous les sons de la langue française que nous avons présentés à Sylvie. Elle a beaucoup aimé. C’est de cette manière que la collection des Monsieur Son est née.
Pour vous, quel rôle joue l’illustration dans la compréhension des histoires?
Un album jeunesse est la rencontre de deux créateurs : un auteur et un illustrateur. L’histoire créée par l’auteur amène un univers, une ambiance. Lorsque l’illustrateur lit le texte de l’auteur afin d’y apposer ses images, il amène sa vision de l’histoire, son univers à lui. C’est donc deux mondes qui se rencontrent afin de créer une oeuvre unique. Souvent, les illustrations contiennent des éléments qui ne se retrouvent pas dans le texte, ce qui peut amener une meilleure compréhension de l’histoire.
Quels sont les pays que vous avez visités grâce à votre métier d’illustrateur?
Grâce à notre métier d’illustrateurs, nous sommes allés à Bologne, en Italie pour participer à la grande foire du livre jeunesse de Bologne en 2013. C’est le plus grand voyage que nous avons fait grâce à notre métier. Sinon, nous nous sommes promené au Canada; Toronto, Vancouver, Québec, Montréal, Longueuil.
Votre illustration coup de foudre?
Une?? Impossible! L’ensemble de l’œuvre du bédéiste français Manu Larcenet. TOUT le travail de notre amie illustratrice Marion Arbona, le groupe d’illustrateurs français L’encre blanche, l’illustratrice française Amélie Fléchais. Finalement on aime bien le travail des français!!!!
Combien de temps avez-besoin en moyenne pour finir un livre et quel est le livre sur lequel vous avez travaillé le plus longtemps?
Nous réalisons en moyenne un album jeunesse de 24 pages en 1 mois et demi et 2 mois pour les 36 pages. Le projet le plus long est celui sur lequel nous travaillons en ce moment même. Notre bande-dessinée RAMURES. Ça fait depuis 2013 que nous planchons dessus et elle sera prête qu’en septembre 2016. Elle fait 106 pages.
Un mot de la fin pour vos lecteurs?
Lire, c’est un moyen simple et magnifique pour s’évader, se relaxer et apprendre un paquet de choses passionnantes tout en enrichissant son vocabulaire. C’est le fun lire.
*Pour L’arc-en-ciel et Meuh où est Gertrude?
2015 Finaliste, Prix Peuplier, Association des bibliothèques de l’Ontario (ABO)* Pour le livre Monsieur Frisson
2014 Sélection de la liste annuelle des livres 0-4 ans et 5-8 ans,Communication jeunesse, Montréal
*Pour Monsieur Buisson et le Grand voyage de Monsieur Papier
2014 Gagnant 3e place, Palmarès Communication jeunesse, Montréal*Pour le livre Monsieur Frisson
2013 Finaliste, Prix Peuplier, Association des bibliothèques de l’Ontario (ABO)* Pour le livre Monsieur Chausson
2013 Finaliste, Prix Québec/Wallonie-Bruxelles,* Pour le livre Bêtes
2013 Sélection de la liste annuelle des livres 5-8 ans, Communication jeunesse, Montréal*Pour Monsieur Frisson, Monsieur Polisson, Monsieur Saucisson et Bêtes
2012 Sélection de la liste annuelle des livres 5-8 ans, Communication jeunesse, Montréal*Pour Monsieur Pinson et Monsieur Chausson
2010 Finaliste, 3×3 Children Show, New York 2009 Finaliste, 3×3 Children Show, New YorkTexte et llustrations : Bellebrute
Éditions Les Heures bleues, 2011
Monsieur Chausson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2012
Monsieur Pinson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2012
Monsieur Saucisson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2012
Monsieur Frisson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2012
Bêtes
Texte : Guy Marchamps
llustrations : Bellebrute
Éditions de la Bagnole, 2012
Monsieur Polisson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2013
Monsieur Buisson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2013
Au boulot, Docteur Petitgros!
Texte : Marie-Danielle Croteau
llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2013
Le grand voyage de Monsieur Papier
Texte : Angèle Delaunois
llustrations : Bellebrute
Éditions Les 400 coups, 2013
Monsieur Paillasson
Collection Monsieur Son
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Dominique et compagnie, 2014
Arc-en-ciel
Collection Clin d’oeil
Texte : Édith Bourget
llustrations : Bellebrute
Éditions de l’Isatis, 2014
Meuh où est Gertrude?
Collection Histoires de rire
Texte : Benoit Dutrizac
llustrations : Bellebrute
Éditions Fonfon, 2014
Ramures
Roman graphique
Texte et llustrations : Bellebrute
Éditions Bayard Canada, à paraître à l’automne 2016
« La Pastèque a reçu ses lettres patentes en juillet 1998 et sa première publication, Spoutnik 1, a été disponible en décembre de la même année. Mise sur pied par Frédéric Gauthier et Martin Brault, la maison d’édition a soufflé en décembre 2008 ses dix premières bougies. Plus de 100 titres ont été publiés à ce jour.
« La Pastèque a reçu ses lettres patentes en juillet 1998 et sa première publication, Spoutnik 1, a été disponible en décembre de la même année. Mise sur pied par Frédéric Gauthier et Martin Brault, la maison d’édition a soufflé en décembre 2008 ses dix premières bougies. Plus de 100 titres ont été publiés à ce jour.
C’est en écoutant une table ronde sur la bande dessinée québécoise au Salon du livre de Montréal en novembre 1997 que l’idée de fonder une maison d’édition nous est venue. Ce jour-là, nous avions eu droit au sempiternel constat pessimiste sur la BDQ. Nous avons eu alors envie de brasser la cage et d’insuffler un peu d’optimisme à cette morosité ambiante.
Nous voulions prendre le pari que les Québécois, comme les francophones d’Europe apprécieraient une bande dessinée plus personnelle, plus intimiste à l’instar de ce que L’Association par exemple, avait fait en France.
Nous voulions aussi réaliser le pari de rendre viable une structure d’édition spécialisée en bande dessinée au Québec. Dix-sept ans plus tard, nous pensons avoir fait la preuve de notre réussite.
La Pastèque s‘est donné comme objectif la production de livres d’une qualité graphique et d’un professionnalisme irréprochables. Elle a pour but de proposer un support d’expression à des illustrateurs et scénaristes québécois qui désirent se lancer dans la bande dessinée, regrouper des travaux d’auteurs issus de plusieurs pays et de différents horizons et promouvoir la bande dessinée québécoise.
Depuis sa création, La Pastèque maintient une expertise éditoriale de qualité. Par nos lectures, nos rencontres et nos découvertes, nous sommes parvenus à établir une ligne directrice qui guide chacune de nos actions. »
Pouvez-vous nous raconter comment les éditions de La Pastèque ont vu le jour?
C’est en écoutant une table ronde sur la bande dessinée québécoise au Salon du livre de Montréal en novembre 1997 que l’idée de fonder une maison d’édition nous est venue. Ce jour-là, nous avions eu droit au sempiternel constat pessimiste sur la BDQ. Nous avons eu alors envie de brasser la cage et d’insuffler un peu d’optimisme à cette morosité ambiante.
Nous voulions prendre le pari que les Québécois, comme les francophones d’Europe apprécieraient une bande dessinée plus personnelle, plus intimiste à l’instar de ce que L’Association par exemple, avait fait en France. Nous voulions aussi réaliser le pari de rendre viable une structure d’édition spécialisée en bande dessinée au Québec. Dix-sept ans plus tard, nous pensons avoir fait la preuve de notre réussite.
Donnez-moi trois mots pour décrire La Pastèque d’aujourd’hui?
Intégrité, audace et cohérence
En tant qu’éditeur, quel est votre rôle au sein de la maison d’édition?
Martin Brault : Comité éditorial, production et mise en marché
Frédéric Gauthier : Comité éditorial, relations de presse, finance et vente de droits
Quelle serait la journée type d’un éditeur?
Beaucoup de suivis éditoriaux, d’appels et de rendez-vous, mais les journées se ressemblent peu vu la variété d’actes posés.
Avez-vous déjà travaillé sur des projets de livres qui sortent de l’ordinaire?
Le livre de recettes L’appareil publié en 2004, le livre de naissance La bête publié en 2004, l’essai Quelque part au début du XXIe siècle publié aussi en 2008 et récemment Les carnets de Rhubarbe sont des projets qui, à priori, sortent de notre cadre éditorial.
La bande dessinée Paul à Québec de Michel Rabagliati, est adaptée au grand écran. Comment avez-vous reçu la nouvelle?
C’est avec joie et un grand honneur que nous avons reçu la nouvelle. Par contre, nous ne sommes pas réellement impliqués, Michel ayant conservé ses droits cinématographiques. Cela permettra cependant aux livres de rejoindre un public encore plus large et aidera grandement à faire connaitre encore mieux la bande dessinée.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez lu?
Des pages de bandes dessinées d’Ulf K., un auteur allemand pour le premier collectif Spoutnik, en 1998.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Martin Brault : Alan Lomax dans Lomax, Collecteurs de Folk Song de Frantz Duchazeau.
Frédéric : Lapinot dans les aventures de Lapinot de Lewis Trondheim.
Racontez-nous une de vos plus grandes bêtises?
Martin Brault : Si on parle d’erreur ou de bourde : publier un livre auquel il manque des pages…
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Martin Brault : Oui, mais c’est plutôt rare. Même chose pour moi (Frédéric)
Pour finir, l’exposition de Jane, le renard et moi lancera le début de la Semaine Lis avec moi le 3 octobre prochain. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Cette exposition présentera plusieurs originaux du livre, on pourra y apercevoir le travail visuel minutieux et magnifique d’Isabelle Arsenault.
Site internet : http://www.lapasteque.com/
Facebook : https://www.facebook.com/lapasteque
Jacques Goldstyn est né en 1958 à Saint-Eugène d’Argentenay où son grand-père paternel est inspecteur de fourrures. Diplômé de l’Université de Montréal en géologie, il travaille en Gaspésie, en Abitibi puis en Alberta en géologie pétrolière.
Jacques Goldstyn est né en 1958 à Saint-Eugène d’Argentenay où son grand-père paternel est inspecteur de fourrures. Diplômé de l’Université de Montréal en géologie, il travaille en Gaspésie, en Abitibi puis en Alberta en géologie pétrolière.
En 1981, Jacques Goldstyn illustre Le Petit Débrouillard (Éditions Québec Science). Ce livre a été suivi d’une vingtaine d’autres livres d’expériences, cahiers d’activités et albums de BD. En 1982 le magazine Je-me-petit-débrouille voit le jour. Il deviendra par la suite Les Débrouillards (Illustrations scientifiques, Dessins d’expériences, Bandes dessinées mettant en vedette les Débrouillards, une bande de huit jeunes ainsi que la mascotte Beppo, une sympathique grenouille à salopette.)
Jacques Goldstyn collabore également aux revues Quatre Temps, Québec Oiseaux et Relations, à de nombreuses publications jeunesse, à des albums de bandes dessinées, à une série de 10 BD pour la Ville de Montréal sur le thème des graffitis et offre ses talents dans des publications pour les adultes. Il écrit également ses propres livres jeunesses comme L’Arbragan et le Petit Tabarnak. On peut voir ses caricatures politiques dans Le Couac, L’aut’journal et Amnistie Internationale, sous la plume de Boris. Il a reçu en 2001 le prix Michael-Smith pour son apport à la vulgarisation scientifique au Canada. Il a remporté en 2009 et 2011 le Grand Prix du journalisme indépendant du Québec pour l’illustration éditoriale.
Vous avez mené de front une carrière de scientifique. Comment passe-t-on de la géologie pétrolière au domaine de l’illustration?
Durant mes études en géologie, je dessinais pour des journaux étudiants comme le Polyscope. Il s’agissait de caricatures de professeurs et de certaines situations cocasses de nos cours ou de nos camps de terrain. Une caricature très populaire à l’époque avait été sur la différence entre le géologue type de l’Université de Montréal (très straight) comparé à celui de l’UQAM (très granol). Un jour, un ami ingénieur devenu journaliste s’est souvenu de ces dessins et m’a invité à dessiner pour l’Agence Science Presse. Je n’en revenais pas : on me demandait de dessiner de façon professionnelle. J’étais géologue le jour et le soir, je dessinais. Mon premier livre, Le petit débrouillard a remporté un bon succès. Cela m’a convaincu de faire le saut définitif en illustration. Je demeure cependant passionné de géologie. Je vois la planète de façon différente et j’accumule encore cailloux et pierres au grand désespoir de ma femme.
Comment vous est venue l’idée de créer les personnages des Petits Débrouillards ?
Pour illustrer les expériences du professeur Scientifix, j’ai créé 5 personnages : Kim, Robert, Mathieu, Simon et Caroline. Par la suite, Catherine, Van et Nadia se sont ajoutés. Chacun a sa personnalité. Robert est sportif, Caroline est granola, Van est inventeur, Kim aime le plein-air, etc. Je me suis inspiré d’amis et de camarades de classe pour créer ces personnages. Beppo la grenouille mascotte des Débrouillards est apparue dans le livre « Jardinez avec le prof Scientifix ».
Quelles différences y-a-t-il entre le travail d’illustration d’un magazine et celui d’un livre?
Dans le magazine des Débrouillards, je dessine la BD des Débrouillards. Les personnages vivent des aventures en relation avec une foule de thèmes allant de l’amitié entre copains en passant par l’écologie, l’école de rêve, la surconsommation, l’exploration spatiale et la fin du monde… Il y a donc des sujets plus graves mais toujours une manière de les aborder avec humour. J’illustre aussi des articles scientifiques. Mes dessins viennent compléter des textes et alléger le contenu. C’est un travail d’équipe. Je collabore avec des rédacteurs et des graphistes. Il faut savoir que nos lecteurs abordent un article en commençant par regarder les illustrations. Il faut donc viser juste pour inciter à poursuivre la lecture de l’article.
Quand je fais un livre, c’est très différent. C’est une œuvre personnelle. Cela n’a rien à voir avec un travail d’équipe. C’est moi qui invente l’histoire et la façon de la raconter. Il s’agit alors de trouver un éditeur qui aura le coup de foudre pour le projet.
Vous souvenez-vous de votre toute première illustration ?
J’ai beaucoup dessiné pour des journaux comme le Polyscope à l’Université de Montréal. Ma toute première illustration professionnelle fut pour l’Agence Science Presse, à l’époque dirigée par Félix Maltais, le fondateur des Petits Débrouillards. Le dessin représentait des bactéries anthropomorphes rigolotes. J’étais tellement fier, mais tellement fier de voir mes dessins publiés !
Quelle place tient l’humour dans votre processus de création?
L’humour est essentiel. C’est chez moi une seconde nature. Mais je vous avertis, même si je souris beaucoup, il est très difficile de me faire rire. J’aime l’humour absurde et l’humour noir. J’adore regarder le travail de caricaturistes étrangers pour comprendre leur sens de l’humour. Dans mes bandes dessinées, il y a beaucoup de place pour l’humour au second degré. La plus belle réussite est quand je parviens à faire sourire les enfants et leurs parents (beaucoup lisent le magazine) mais pas pour les mêmes raisons. Le grand René Goscinny (Astérix, le petit Nicolas, …) était un maître absolu dans ce domaine.
Dans quels types de projets aimez-vous vous lancer?
Dans mes bandes-dessinées, j’aborde des sujets ou des problèmes sous un angle non conventionnel. Dans la BD du mois d’octobre par exemple, Mathieu est devenu nomophobe. Il a une peur maladive de se séparer de son ordi ou de son téléphone. C’est hélas une vraie pathologie et j’ai fait quelques recherches pour pouvoir intégrer des informations crédibles à ma bande dessinée. Il faut du doigté pour ensuite ajouter de l’humour à cela. J’aime également dénoncer les absurdités de notre vie moderne. La science a permis de grands progrès mais en contrepartie, certains sont devenus esclaves de la technologie. Mes lecteurs croient parfois que je suis un passionné de technologie comme Van l’inventeur. Rien n’est plus faux. La science est très importante pour moi mais la folie des gadgets électroniques et surtout leur commercialisation m’exaspère. Pour des livres comme Le petit tabarnak ou l’Arbragan, ce sont des sujets qui ont parfois muri pendant des années et qui sont restés enfouis dans mes cahiers de croquis. Ce sont des idées qui me tiennent beaucoup à cœur. En fait, je les réalise pour me faire plaisir. En écrivant ou en dessinant, j’avoue que je ne pense jamais à un public lecteur. Je fais des livres que j’aimerais lire. C’est tout.
Une illustration coup de foudre?
La page couverture du livre : Le voleur de couleur de Tony Ross.
Quel est le projet sur lequel vous avez travaillé le plus longtemps?
Le dragon vert. Cette histoire raconte l’enfance vietnamienne de Van. À cause de la guerre, il doit fuir son pays avec d’autres boat people. Ces réfugiés de la mer survivront grâce aux talents d’inventeur de Van et de son grand-père. C’est un projet qui m’a demandé beaucoup de recherches. Je travaillais sur d’autres projets en même temps.
Mon petit doigt me dit que vous êtes le porte-parole de la 11ème Semaine Lis avec moi qui aura lieu du 3 au 11 octobre. Quel sera votre rôle lors de cet événement?
Le thème de cette année est la bande dessinée. J’aurais l’occasion d’expliquer que la BD, c’est plus que de beaux dessins. La BD peut toucher des publics de tous âges et de tous niveaux. Il y a de la bande dessinée grand public et des niches merveilleuses. Le 9e art permet d’apprendre, de voyager et de découvrir au même titre que le théâtre, la littérature et le cinéma. D’ailleurs beaucoup de cinéastes font appel à des techniques de BD pour bâtir leurs story-boards.
Lis avec moi me ramène à mon enfance quand mon père me racontait les aventures de Tintin en prenant des voix différentes pour chacun des personnages. C’était tout simplement magique. J’ai poursuivi cette tradition avec mes propres enfants. Lis avec moi c’est accompagner un enfant dans la lecture. C’est l’initier à un univers fabuleux. Cela me fait penser à la transmission orale des contes dans certaines cultures.
Un mot de la fin pour vos lecteurs?
Mes parents m’ont fait découvrir Tintin, Bécassine, Astérix, Sempé. Plus tard, ils m’ont fait découvrir d’autres trésors de la lecture, et sans image cette fois. Ils m’ont emmené dans des voyages lointains et périlleux dans des librairies et des bibliothèques. Ils m’ont fait partager leurs coups de cœur et leurs passions. Par leur exemple et leurs lectures, ils m’ont fait devenir un homme.
2000: Prix du CRSNG (Prix Michael Smith ) Pour la promotion des sciences.
2009 et 2011 : Prix de l’association des journalistes indépendants (AJIQ) pour l’illustration éditoriale.
2014 : finaliste au prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal (Le petit tabarnak)
2015 : finaliste au prix des libraires (l’arbragan)
Finaliste aux prix Bédélys en 2004 et en 2005.
Arbragan (L’)
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Éditions de la Pastèque – 2015 – 96 p.
Dragon vert (Le) : l’enfance de Van
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2015 – 72 p.
Marine minuscule : pirate à tout prix
Rhéa Dufresne – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Cheval masqué» – 2014 – 48 p.
Pas de bagarre les Débrouillards!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2014 – 50 p.
Au labo, les Débrouillards !
Yannick Bergeron – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2013 – 66 p.
Au labo, les Débrouillards !
Yannick Bergeron – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2013 – 64 p.
Ciel peut-il nous tomber sur la tête ? (Le)
Jean-Pierre Urbain – Ill. : Jacques Goldstyn – Editions MultiMondes – 2013 – 84 p.
Petit tabarnak (Le)
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Éditions de la Pastèque – Coll. «Pamplemousse» – 2013 – 82 p.
C’est du gâteau !
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2012 – 32 p.
Il m’en faut un!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2012 – 48 p.
Mauvais caractère
Nadine Poirier – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Chval masqué» – 2012 – 48 p.
Pigeons, Polka et cie
Mika – Ill. : Jacques Goldstyn – Boomerang – Coll. «Biblio*BOOM» – 2010 – 72 p.
Sang des sirènes (Le)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Boréal – Coll. «Boréal Maboul» – 2010 – 56 p.
Astronomie facile et amusante (L’)
Jean-Pierre Urbain – Ill. : Jacques Goldstyn – Editions MultiMondes – 2009 – 59 p.
Débrouillardises!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2009 – 40 p.
Ça va barder!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2008 – 48 p.
Pince sans rire
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2008 – 32 p.
Coureurs de l’arc-en-ciel (Les)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Boréal – Coll. «Boréal Maboul» – 2007 – 56 p.
Minuit moins quart les Débrouillards !
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2007 – 48 p.
Comment?: l’astronomie facile et amusante
Jean-Pierre Urbain – Ill. : Jacques Goldstyn – Editions MultiMondes – 2006 – 53 p.
Expériences des débrouillards (Les). Tome 2
Collectif – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2006 – 64 p.
Livre du ciel (Le)
Jean-Pierre Urbain – Ill. : Jacques Goldstyn – Les 400 coups – 2006 – 176 p.
Zeucat et le feu sauvage
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – La courte échelle – Coll. «Premier Roman» – 2006 – 64 p.
Lapin clochard (Le)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Boréal – Coll. «Boréal Maboul» – 2005 – 56 p.
Van l’inventeur
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2005 – 48 p.
Mille milliards de débrouillards!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «Les Débrouillards» – 2004 – 48 p.
Expériences des Débrouillards (Les)
Collectif – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – 2003 – 64 p.
Livre du ciel (Le)
Jean-Pierre Urbain (En collaboration avec la Société québécoise d’astronomie) – Ill. : Jacques Goldstyn – Les 400 coups – 2002 – 168 p.
Abominable homme des sables (L’)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Boréal – Coll. «Boréal Maboul» – 2001 – 56 p.
Zapper ou ne pas zapper ? Voilà la question
Henriette Major – Ill. : Jacques Goldstyn – Soulières éditeur – Coll. «Chat de gouttière» – 2001 – 104 p.
Mystérieuse armoire de Zénon Allard et trois autres histoires (La)
Louis Émond, Henriette Major, Robert Soulières et Jean-Louis Trudel – Ill. : Fred Fontaine, Jacques Goldstyn et Jean-Paul Eid – Les débrouillards/Soulières éditeur – Coll. «Chat débrouillard» – 2000 – 104 p.
Prisonnier du donjon (Le)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Boréal – Coll. «Boréal Maboul» – 2000 – 56 p.
Soleil du 26 juillet et trois autres histoires (Le)
Paule Brière, Jean-René Dufort, Claude Forand et Robert Soulières – Ill. : Jean-Paul Eid, Jacques Goldstyn et Bruno Rouyère – Les débrouillards/Soulières éditeur – Coll. «Chat débrouillard» – 2000 – 104 p.
Sphinx de l’autoroute et quatre autres histoires (Le)
Guy Arbour, Étienne Denis, Louis Émond, Robert Soulières et Jean-Louis Trudel – Ill. : Jacques Goldstyn et Jean-Paul Eid – Les débrouillards/Soulières éditeur – Coll. «Chat débrouillard» – 2000 – 112 p.
Débrouillards (Les)
– Ill. : Fred Fontaine, Jacques Goldstyn et Serge Gaboury – Publications BLD – 1999 – 48 p.
Découvrir le ciel: une activité qui remonte à la nuit des temps: conseils pour bien débuter en astronomie
Jean-Pierre Urbain – Ill. : Jacques Goldstyn – Éditions astronomiques – 1999 – 32 p.
Monstre de l’Halloween (Le)
Sonia Sarfati – Ill. : Jacques Goldstyn – Bayard Canada Livres – Coll. «J’aime lire» – 1999 – 68 p.
Planète des fous et quatre autres histoires (La)
Emmanuelle Bergeron, Jean-René Dufort, Louis Émond, Claude Forand, Cécile Gagnon et Jean-Louis Trudel – Ill. : Jean-Paul Eid, Jacques Goldstyn et Bruno Rouyère – Les débrouillards/Soulières éditeur – Coll. «Chat débrouillard» – 1999 – 112 p.
Lâche pas la grenouille!
Texte et ill. : Jacques Goldstyn – Héritage Jeunesse – Coll. «Débrouillards» – 1996 – 48 p.
Né en 1961 à Montréal, Stéphane Poulin est à la fois auteur et illustrateur.
Né en 1961 à Montréal, Stéphane Poulin est à la fois auteur et illustrateur.
Dès l’enfance, il se passionne pour le dessin. En 1979, il s’inscrit au collège Ahuntsic de Montréal, en art graphique. Il publie son premier livre pour enfants en 1985, Ah! Belle cité! – A Beautiful City ABC, un ouvrage accueilli avec enthousiasme par la critique. Bien qu’il ait écrit des livres traduits en plusieurs langues, il avoue se sentir plus à l’aise dans son rôle d’illustrateur que dans celui d’écrivain.
Il aime surtout employer l’huile et il préfère illustrer des histoires exemptes de morale toute faite. Illustrateur prolifique, on peut admirer ses réalisations dans plus d’une centaine de livres. Aujourd’hui, son travail l’amène fréquemment à collaborer avec des éditeurs de partout au Canada, aux États-Unis et en Europe. Stéphane Poulin a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux.
À 17 ans vous découvrez la psychologie enfantine et vous devenez illustrateur de livres jeunesse. Qu’est-ce qui vous a mené de l’un à l’autre?
De 1979 à 1982 je suis allé au CEGEP où j’ai étudié en graphisme. Je pensais aller ensuite en publicité ou quelque chose du genre. Ma compagne à cette époque était, elle, en psychologie. C’est en lisant ses livres que j’ai pris connaissance du travail de chercheurs qui s’intéressaient au développement de l’enfant et aux conséquences qu’entrainent de mauvais traitements.
Je désirais contribuer au bien-être des enfants en leur racontant des histoires, tout simplement.
Parlez-nous de votre première illustration :
Je ne me souviens plus de ma première illustration. Il y a trente ans de ça et j’ai fait des centaines de dessins depuis… Je sais par contre que c’était pour un manuel scolaire puisque c’est là que j’ai commencé. C’était difficile à faire. Il y avait toujours une grande quantité de petits dessins et très peu de temps pour les faire.
Dans quels types de projets aimez-vous vous lancer?
J’adore les albums. Peu importe le sujet. J’aime faire de grandes images et prendre mon temps. J’aime « entrer » dans les illustrations pendant que je les réalise. J’aime « vivre » avec les personnages du livre pendant des mois.
C’est un réel bonheur et un grand privilège de pouvoir faire ce métier.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
C’est souvent à partir des textes qu’on me propose. Puis, il y a les gens, les enfants et la vie tout autour. C’est assez simple.
Pour vous, quel rôle joue l’illustration dans la compréhension des histoires?
Pas besoin de livres pour raconter des histoires. Raconter une histoire c’est d’abord créer un lien d’intimité avec un enfant, avec son enfant. Tout passe par la voix et les yeux. Comme une berceuse. Les livres me permettent d’aller vers les enfants que je ne connais pas et qui sont si nombreux et qui habitent trop loin. L’image devient alors l’autre moyen de les rejoindre.
Quels sont les pays que vous avez visités grâce à votre métier d’illustrateur?
J’ai visité des pays où les lumières de Noël poussent dans les arbres. Des pays où les animaux parlaient, des endroits où les gens étaient tellement tristes et d’autres où vivaient des monstres ridicules. J’ai visité des pays où je souhaiterais vivre tout l’temps. Ces lieux sont dans les livres et je n’ai qu’à les reprendre pour voyager encore.
Votre illustration coup de foudre?
Ce n’est pas vraiment une illustration mais plutôt une peinture…
C’est une œuvre que j’ai vue pour la première fois quand j’avais 16 ans et qui demeure encore la peinture que je préfère. C’est une toile du peintre Peter Bruegel qui était un artiste flamand qui vécut entre 1525 et 1569. L’œuvre s’intitule « Les chasseurs dans la neige » et représente un paysage rural durant l’hiver. Il y a tout plein de petits détails à observer et on a l’impression que les minuscules personnages du tableau vont se mettre à bouger tellement cette image est vivante.
Lis avec moi traite de sujets sensibles dans les classes à travers les livres de la collection « coup de poing » dont plusieurs de vos ouvrages font partie (Marius, Touche pas à mon corps Tatie Jacotte, Vieux Thomas et la petite fée, Au pays de la mémoire blanche,…). Comment traitez-vous vos illustrations lorsqu’il s’agit de sujets parfois délicats à aborder?
Je pense à ce que les enfants doivent en penser. Je me mets à leur niveau tout d’abord. Ensuite, je détermine comment il faut « dire » les choses. Il y l’humour, la poésie, la critique, l’absurdité…. Les sujets ne sont délicats à aborder. Il faut être franc et vouloir comprendre.
Combien de temps avez-besoin en moyenne pour finir un livre et quel est le livre sur lequel vous avez travaillé le plus longtemps?
Pour un album contenant 12 grandes illustrations, je dois compter entre 12 et 14 mois de travail. Il faut tout d’abord réaliser les esquisses, ce qui peut demander jusqu’à 3 mois. Enfin, la mise en couleur. Chaque illustration est peinte à l’huile et demande de 3 à 4 semaines de travail.
Le livre qui m’a demandé le plus de temps s’intitule « Au pays de la mémoire blanche ». L’album comprend plus de 150 illustrations et je m’y suis consacré entièrement pendant presque 5 ans. J’ai adoré faire ce livre.
Un mot de la fin pour vos lecteurs?
Amusez-vous, riez et allez vers les autres. Faites-vous des amis. Apprenez enfin à mieux vous connaître et vous comprendrez mieux les autres.
Finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada à 9 reprises entre 1987 et 2005
2005 – Prix Elizabeth Mrazik-Cleaver, Un chant de Noël 2005 – Exposition solo à la médiathèque des Mureaux (France) 2004 – Prix du livre M. Christie, L’oiseau des sables 2002 – Grand prix de la littérature jeunesse Lire/SNCF (France), Marius 2001 – Prix illustrations jeunesse GLV et du Salon du livre de Trois-Rivières, Vieux Thomas et la petite fée 2000 – Prix du livre M. Christie, Vieux Thomas et la petite fée 1999 – Mention Spéciale à la foire de Bologne, Petit zizi 1998 – Prix illustrations jeunesse GLV et du Salon du livre de Trois-Rivières, Petit zizi 1997 – Prix du livre M. Christie, Poil de serpent, dent d’araignée 1996 – Prix du Gouverneur général, Poil de serpent, dent d’araignée 1996 – Illustrateur sélectionné à la Foire de Bologne (Italie), The King’s Giraffe 1994 – Liste d’honneur IBBY, Un voyage pour deux /Contes et mensonges de mon enfance 1993 – Finaliste au prix Hans Christian Anderson 1991 – Prix du livre M. Christie, Un voyage pour deux/Contes et mensonges de mon enfance 1991 – Illustrateur sélectionné à la Foire de Bologne (Italie), Les amours de ma mère/ Contes et mensonges de mon enfance 1990 – Prix Québec / Wallonie / Bruxelles, Album de famille /Pellicule photographe animalier 1990 – Liste d’honneur IBBY, As-tu vu Joséphine? 1989 – Vicky Metcalf Award for the Best Canadian book, Benjamin & la saga des oreillers 1989 – Prix du livre M. Christie, Benjamin & la saga des oreillers 1989 – Prix du Gouverneur général, Benjamin & la saga des oreillers 1989 – Illustrateur sélectionné à la Foire du livre de Bratislava (Roumanie), Benjamin & la saga des oreillers 1989 – Illustrateur sélectionné à la Foire de Bologne (Italie), Benjamin & la saga des oreillers 1988 – Boston Globe Award of Excellence, Peux-tu attraper Joséphine? 1988 – Prix Elizabeth Mrazik-Cleaver, Peux-tu attraper Joséphine? 1986 – Prix de littérature de jeunesse du Conseil des arts du Canada, Album de famille et As-tu vu Joséphine? 1984 – Premier prix au concours Communication-Jeunesse, catégorie « Professionnelle » 1983 – Mention des enfants au concours Communication-Jeunesse, catégorie « Relève ».Le bateau de fortune
Olivier de Solminihac – Ill. : Stéphane Poulin – Sarbacane (Paris) – Album illustré – 2015 – 32 p.
Bartleby, le scibe
Hermann Melville – Ill. : Stéphane Poulin – Sarbacane (Paris) – Album illustré – 2013 – 64 p.
Au pays de la mémoire blanche Carl Norac – Ill. : Stéphane Poulin – Sarbacane (Paris) – Album illustré – 2011 – 128 p.
Ma famille/L’abécédaire de la famille moderne… Robert Soulières – Ill. : Collectif – Soulières éditeur – 2011 – 59 p.
Dagmaëlle / La Pierre invisible Lucie Bergeron – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. «Bilbo» -2010 – 245 p.
Mademoiselle C / Une gouvernante épatante Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 2010 – 168 p.
Choupette et madame Parfaite
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Roman rouge» – 2009 – 48 p.
L’arbre de Joie
Alain M. Bergeron – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2008 – 48 p.
Choupette et tantine Tartine
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Roman rouge» – 2008 – 48 p.
Les grandes vacances de monsieur Bardin
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2008 – 64 p.
Monsieur Bardin et les poissons d’avril
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2008 – 64 p.
L’île de l’Oubli
Lucie Bergeron – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. «Bilbo» – 2007 – 216 p.
Ma mère est Tutsi, mon père est Hutu Pierre Roy – Ill. : Stéphane Poulin – Ed. Hurtubise HMH – Coll. « Atout » – 2007 – 117 p.
Choupette et tante Dodo
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Roman rouge» – 2006 – 43 p.
Dagmaëlle / Les Compagnons des Hautes-Collines
Lucie Bergeron – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. «Bilbo» – 2006 – 176 p.
La forêt aux mille et un périls. Tome 3
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman jeunesse» – 2006 – 96 p.
Ma vie ne sait pas nager
Élaine Turgeon – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique – Coll. «Titan +» – 2006 – 120 p.
La vie en bleu
Carl Norac – Ill. : Stéphane Poulin – Pastel (Bruxelles) – Album illustré – 2006 – 33 p.
Choupette et tante Loulou
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Roman rouge» – 2005 – 43 p.
Une petite fille venue d’ailleurs
Susan Hughes – Ill. : Stéphane Poulin – Trad. : Christiane Duchesne – Dominique et compagnie – Album illustré – 2005 – 30 p.
Mon royaume pour un biscuit Francine Allard – Ill. : Stéphane Poulin – Hurtubise HMH – Coll. « Caméléon » – 2005 – 147p.
Noël : Le livre des contes, des poésies et des chansons Collectif – Éditions Milan (Toulouse) – Album illustré – 2005 – 116 p.
Mademoiselle C / L’étonnante concierge Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 2005 – 128 p.
Choupette et maman Lili
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Roman rouge» – 2004 – 48 p.
La forêt aux mille et un périls. Tome 2
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 2004 – 96 p.
Monsieur Bardin sous les étoiles
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2004 – 60 p.
Un chant de Noël
Lucie Papineau (d’après Charles Dickens) – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Album illustré – 2004 – 32 p.
Envers et contre tous Tania Boulet – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Titan » – 2004 – 208 p.
Le fantôme du peuplier Cécile Gagnon – Ill. : Stéphane Poulin – Hurtubise HMH – Coll. « Atout » – 2004 – 160 p.
Des bonbons et des méchants
Robert Soulières – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2003 – 37 p.
La forêt aux mille et un périls. Tome 1
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 2003 – 86 p.
L’oiseau des sables
Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Album illustré – 2003 – 32 p.
La guerre des lumières Louis Émond – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. « Grafitti » – 2003 – 132 p.
Annabel et la bête
Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Album illustré – 2002 – 32 p.
Joyeux Noël monsieur Bardin!
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2002 – 64 p.
Bestiaire Stéphane Poulin – Éditions Les 400 coups – Album illustré – 2002 – 72 p.
Autour de la lune : 30 contes pour mieux rêver Gilles Tibo – Ill. : Collectif – Dominique et compagnie – Album illustré – 2002 – 32 p.
Promenade nocturne sur un chemin renversé Frédérick Durand – Ill. : Stéphane Poulin – Hurtubise HMH – Coll. « Atout » – 2002 – 200 p.
La valise de monsieur Bardin
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2001 – 64 p.
Le carrousel pourpre Frédérick Durand – Ill. : Stéphane Poulin – Hurtubise HMH – Coll. « Atout » – 2001 – 147 p.
Mademoiselle C / Une drôle de Ministre Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 2001 – 128 p.
Ta voix dans la nuit Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Titan » – 2001 – 196 p.
Le voyage dans le temps Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 2001 – 96 p.
La nuit du vampire Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 2001 – 96 p.
Marius Latifa Alaoui M. – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – L’atelier du poisson soluble – 2001 – 32 p.
Choupette et oncle Robert
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Carrousel» – 2000 – 48 p.
Les trois bonbons de monsieur Magnani
Louis Émond – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 2000 – 62 p.
Vieux Thomas et la petite fée
Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Album illustré – 2000 – 32 p.
Choupette et oncle Robert
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Dominique et compagnie – Coll. «Caroussel» – 2000 – 48 p.
Touche pas à mon corps Tatie Jacotte Thierry Lenain – Ill. : Stéphane Poulin – Éditions Les 400 coups – Album illustré – 2000 – 32 p.
Le Zorro du bocal Anne-Marie Desplat – Ill. : Stéphane Poulin – éditions Milan (Toulouse) – Coll. « Milan Poche Cadet » – 2000 – 38 p.
La machine à rajeunir
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1999 – 95 p.
Le retour de Monsieur Bardin
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «ma petite vache a mal aux pattes» – 1999 – 52 p.
Un été de Jade Charlotte Gingras – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. « Roman + » – 1999 – 150 p.
Mademoiselle C / Une bien curieuse factrice Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 1999 – 128 p.
À l’école de monsieur Bardin
Pierre Filion – Ill. : Stéphane Poulin – Soulières éditeur – Coll. «Ma petite vache a mal aux pattes» – 1998 – 48 p.
Choupette et maman Lili
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Héritage/Dominique et compagnie – Coll. «Carrousel Mini-roman» – 1998 – 48 p.
La liberté? Connais pas…
Charlotte Gingras – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman plus» – 1998 – 160 p.
Les otages de la terreur
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1998 – 96 p.
Un bateau du ciel
Félix Timmermans – Ill. : Stéphane Poulin – Trad. : Jean Fugère – Les 400 coups – Album illustré – Coll. «Les Grands Albums» – 1998 – 40 p.
Un petit garçon qui avait peur de tout et de rien
Stanley Péan – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Album illustré – Coll. «Il était une fois…» – 1998 – 24 p.
Petit zizi Thierry Lenain – Ill. : Stéphane Poulin – Éditions Les 400 coups – Album illustré – 1997 – 32 p.
Choupette et son petit papa
Gilles Tibo – Ill. : Stéphane Poulin – Héritage Jeunesse – Coll. «Carrousel mini-roman» – 1997 – 48 p.
Mademoiselle C / La mystérieuse bibliothécaire Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 1997 – 124 p.
The king’s giraffe Mary Jo & Peter Collier – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – Simon & Schuster (New-York) – 1996 – 40 p.
L’île du savant fou
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1996 – 90 p.
Poil de serpent dent d’araignée
Danielle Marcotte – Ill. : Stéphane Poulin – Les 400 coups – Album illustré – Coll. «Billochet» – 1996 – 32 p.
La trahison du vampire
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1995 – 90 p.
La bergère de chevaux Christiane Duschêne – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Gulliver » – 1995 – 152 p.
Le parc aux sortilèges
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1994 – 91 p.
Mademoiselle C / La nouvelle maîtresse Dominique Demers – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – Coll. « Bilbo » – 1994 – 112 p.
The Outspoken Princess &the Gentle Knight Jack Zipes – Ill.: Stéphane Poulin – Bamtam Books (New-York) – 1994 – 237 p.
Liberté surveillée. Roman à six mains Cécile Gagnon, Roger Poupart et Robert Soulières – Ill. : Stéphane Poulin – Éditions Paulines – 1993 – 142 p.
Pellicule photographe animalier / Les dinosaures Michel Quintin – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – 1992 – 24 p.
Un voyage pour deux / Contes et mensonges de mon enfance Stéphane Poulin – Annick Press – Album illustré – 1991 – 30 p.
Les yeux d’émeraude
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1991 – 94 p.
Les amours de ma mère / Contes et mensonges de mon enfance Stéphane Poulin – Annick Press – Album illustré – 1990 – 30p.
Les géants de Blizzard
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1990 – 89 p.
La nuit du vampire
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1990 – 93 p.
Benjamin et la saga des oreillers Stéphane Poulin – Annick Press – Album illustré – 1989 – 30 p.
Pellicule photographe animalier / Les animaux en danger Michel Quintin – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – 1989 – 24 p.
La vie est une bande dessinée Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – éditions Pierre Tisseyre – Coll. « Conquête » – 1989 – 72 p.
Le voyage dans le temps
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1989 – 92 p.
Le raisin devient banane Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Boréal – Coll. « Boréal Inter » – 1989 – 160 p.
Pourrais-tu arrêter Joséphine? Stéphane Poulin – Toundra Books – Album illustré – 1988 – 24 p.
Nounours lapin Kathy Stinson – Ill. : Stéphane Poulin – Annick Press – Album illustré – 1988 – 28 p.
Y a-t-il un raisin dans cet avion? Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – 1988 – 153 p.
Vincent, Sylvie et les autres Marie Page – Ill. : Stéphane Poulin – éditions Héritage – 1988 – 128 p.
Pellicule photographe animalier / Les jeux olympiques Michel Quintin – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – 1988 – 24 p
Les prisonniers du zoo
Denis Côté – Ill. : Stéphane Poulin – La courte échelle – Coll. «Roman Jeunesse» – 1988 – 94 p.
Les lutins de Noël Henriette Major – Ill. : Stéphane Poulin – Héritage – Album illustré – 1987 – 29 p.
Le Léonard des enfants petits et grands Hélène Lamarche – Ill. : Stéphane Poulin – Musée des beaux arts de Montréal – Catalogue d’exposition – 1987 – 36 p.
Pellicule photographe animalier / Les animaux en hiver Michel Quintin – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – 1987 – 24 p
Peux-tu attraper Joséphine? Stéphane Poulin – Toundra Books – Album illustré – 1987 – 24 p.
Quel corps! Célestin De la Grange – Ill. : Stéphane Poulin – éditions Brault & Bouthillier – Album illustré – 1987 – 28 p.
Des hot-dogs sous le soleil Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – 1987 – 156 p.
As-tu vu Joséphine? Stéphane Poulin – Toundra Books – Album illustré – 1986 – 24 p.
Le dernier des raisins Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – 1986 – 154 p.
Pellicule photographe animalie / Album de famille Michel Quintin – Ill. : Stéphane Poulin – Album illustré – 1986 – 24 p
Ah belle cité / A beautiful city ABC Stéphane Poulin – Toundra Books – Album illustré – 1985 – 32 p.
Minibus Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique jeunesse – 1985 – 128 p.
Les animaux de la basse-cour Louise Beaudin – Ill. : Stéphane Poulin – éditions du Nomade – Album illustré – 1985 – 24 p.
Revue Passe- partout Collaboration à la revue entre 1985 et 1986
Le record de Philibert Dupont Raymond Plante – Ill. : Stéphane Poulin – Québec Amérique – Coll. «Jeunesse/Romans» – 1984 – 125 p.
Le robot concierge Mimi Legault – Ill. : Stéphane Poulin – éditions Héritage – 1984 – 125 p.
Vidéo-Presse Roch Carrier – Ill. : Stéphane Poulin – Illustration de 10 nouvelles publiées à chaque mois entre 1984 et 1985
Originaire de Blainville, Katia Canciani quitte le nid familial à 17 ans afin de poursuivre ses études au Cégep de Chicoutimi. Elle y obtient sa licence de pilote professionnelle en 1991, devenant alors la première femme diplômée dans la spécialisation « Brousse ». Elle enseigne le vol et la voltige au Manitoba jusqu’en 1995, puis au Québec à l’été 1997. C’est à la suite d’un voyage en Espagne, en octobre 2003, qu’elle cède enfin à son impérieux besoin d’écrire.
Originaire de Blainville, Katia Canciani quitte le nid familial à 17 ans afin de poursuivre ses études au Cégep de Chicoutimi. Elle y obtient sa licence de pilote professionnelle en 1991, devenant alors la première femme diplômée dans la spécialisation « Brousse ». Elle enseigne le vol et la voltige au Manitoba jusqu’en 1995, puis au Québec à l’été 1997. C’est à la suite d’un voyage en Espagne, en octobre 2003, qu’elle cède enfin à son impérieux besoin d’écrire.
Son premier roman, Un jardin en Espagne, est publié en 2006. Encensé par la critique, il se voit finaliste au «Prix des lecteurs Radio-Canada». Son deuxième roman, 178 secondes, paraît en 2009. Il reçoit le «Prix littéraire des enseignants du Québec» dans la catégorie «roman 15 ans et plus». Cet écrit est suivi, quelques mois plus tard, d’un récit épistolaire, Lettre à Saint-Exupéry.
Pour la jeunesse, Katia Canciani signe plus d’une trentaine de livres, allant de l’album au roman, dont le magnifique album L’envolée d’Antoine, chez L’Isatis, Le dromadaire au nez rouge, chez Soulières; et la populaire série Mon meilleur ami, chez Bayard. Le prix «Communications et société» lui est décerné pour son album Samuel la tornade.
Ayant tour à tour vécu au Manitoba, en Ontario et en Nouvelle-Écosse, Katia Canciani est revenue s’établir au Québec en 2009 avec ses enfants. Elle a revalidé sa licence de pilote professionnelle en 2011, de même que sa qualification d’instructrice de vol en 2013. Elle concilie désormais avec bonheur ses deux passions : l’aviation et l’écriture.
Aviatrice, vous êtes la première femme à être diplômée en « pilotage de brousse » dans l’histoire du CEGEP de Chicoutimi. Comment passe-t-on de l’aviation à l’écriture?
Pour moi, écrire, c’est emmener un lecteur sur les ailes de mes mots, lui faire découvrir un paysage que j’ai inventé pour lui. Passer de l’aviation à l’écriture fut donc facile : mon passager devenait tout simplement lecteur !
En fait, j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Un jour, ayant passablement voyagé, vu, vécu et ressenti, j’ai eu le goût de faire atterrir sur papier ces histoires qui voletaient dans ma tête. L’écriture m’a permis de canaliser et d’utiliser ma créativité débordante, ce que je ne pouvais faire avec le pilotage, qui fait appel à mon esprit plus cartésien.
Ce que j’aime de ces deux métiers que j’exerce aujourd’hui en parallèle, c’est qu’ils me demandent la même dose de passion, qu’ils s’avèrent chacun un équilibre entre l’art et la technique. Je n’ai qu’une plume, tantôt trempée dans l’air, tantôt trempée dans l’encre…
Parlez-nous du premier texte que vous avez écrit?
À tout avouer, je ne me souviens plus du premier texte que j’ai écrit, enfant. La seule chose dont je me souvienne, c’est que j’avais gagné un concours grâce à lui et qu’en guise de récompense, j’avais reçu le livre «Plumeneige», de Cécile Gagnon. J’étais en troisième année. J’ai encore ce petit livre à la couverture bleue… Je l’ai lu et relu des dizaines de fois.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À mes enfants. J’apprécie leur regard sur mes textes. Mes trois filles sont très critiques et ça me plaît. Lorsqu’elles aiment, alors… c’est le bonheur !
D’où vient votre inspiration?
Tout m’inspire ! Tout ! Les gens que je rencontre, les enfants que j’observe, une situation inhabituelle, un détail original. Le moindre fait peut susciter en moi une cascade d’idées qu’il me faut alors réussir à maîtriser.
Vous avez vécu en Ontario, Nouvelle Écosse et au Québec. Quelle incidence vos voyages ont-ils eu sur votre écriture?
Je me suis nourrie à chaque escale, de culture, de mots, de paysages, d’histoire, de façon de percevoir le monde. Je ne crois pas que j’aurais pu écrire sans avoir voyagé. C’est d’ailleurs un voyage en Espagne qui a permis l’ouverture de ce barrage qui retenait jusqu’alors mes mots. Par la suite, je n’ai jamais plus permis que ne soit contrainte ma créativité. J’ai écrit, sans me limiter à un genre, un style ou un public, librement et avec bonheur.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Passion.
Si vous étiez un livre, lequel serait-il?
un livre ouvert
un livre bleu
un livre inachevé
un livre qui fait rire, sourire, réfléchir
Je comprends que l’on me demande plutôt de nommer un titre précis. Pas facile ! Je serais un peu de Jonathan Livingston le goéland, de Richard Bach; un peu de Anna et Mister God, de Fynn. Je serais un peu de Vol de nuit, de Saint-Exupéry; un peu de Justine et la pierre de feu, de Marcus Pfister… Je suis un peu de tous ces livres qui ont formé ma pensée, qui m’ont fait rêver, voyager, ressentir plus intensément. Je les porte tous en moi.
Dans votre quotidien, que vous apporte l’écriture?
Le sentiment formidable d’avoir trouvé ma place.
En tant que lectrice, comment choisissez-vous vos livres?
Je crois que ce sont les livres qui nous appellent ! Les meilleurs livres que j’ai lus dans ma vie sont ceux que j’ai pris au hasard d’une librairie ou d’une bibliothèque, sans avoir aucune idée de ce qu’ils recelaient comme trésor. Au bout de quelques pages, je me dis toujours : «Ah ! Voilà exactement ce que j’avais besoin de lire !» Je poursuis toujours ma lecture, charmée, heureuse que ce livre m’ait choisie !
Dans quel endroit insolite aimez-vous lire ? Et écrire ?
J’aime lire et écrire en avion; mais, évidemment, pas quand c’est moi qui pilote ! Il n’y a pas de plus belle promesse de détente et de bonheur pour moi que lorsque je pars en voyage et que l’envolée doit durer plusieurs heures… Avant même le décollage, je place mon carnet, mes crayons et mon livre dans la pochette du siège devant moi… et je plonge dans l’écriture ou la lecture dès que nous sommes en montée !
Racontez-nous une de vos plus grosses bêtises?
Oh ! Euh… j’ai eu trois frères… Ceci explique cela. J’ai fait nombre de bêtises, comme faire exploser des pommes de terre avec des pétards dans le poulailler chez mon papi en France et faire des batailles de tomates dans la grange remplie de foin. Mais, j’ai probablement joué bien plus de tours que fait de bêtises !
Quels sont les plaisirs d’être une auteure jeunesse?
Avoir le privilège d’utiliser mon imagination débordante, rencontrer les lecteurs et répondre à leurs questions, travailler en pyjama… pour ne nommer que ceux-là !
Vous serez cette année présente en octobre pour la Semaine Lis avec moi. Comment se déroule généralement les rencontres avec vos lecteurs?
C’est le calme plat. Les enfants ne lèvent pas la main. Ils ne posent pas de questions. En fait, ils dorment pratiquement. Les enseignants baillent. Bref, on s’ennuie. Je blague !!! C’est toujours animé, joyeux, dynamique. Je me présente et je leur fais d’abord deviner mon autre métier (si, par chance, ils ne le savent pas!). Ça donne toujours lieu à des échanges rigolos. Puis, je présente mes livres. Ils me posent des questions, je raconte des anecdotes. Je parle de persévérance, d’estime de soi, de passion des mots…
Pour finir, avez-vous une aventure cocasse à partager?
Ce n’est pas une aventure cocasse, mais une aventure hors de l’ordinaire. Un jour, j’ai réalisé mon rêve d’aller en Australie. Or, en allant à la toilette en plein milieu de la nuit, alors que je campais dans la forêt tropicale, je suis tombée nez à nez avec une immense araignée noire, poilue et venimeuse. J’ai cru que j’allais mourir ! J’avais toujours eu une peur bleue des araignées, des minuscules araignées qu’on avait ici, alors imaginez la scène ! Lorsque j’ai réussi à franchir le pas qui me séparait de la porte de la toilette pour sortir du minuscule endroit, avec l’araignée à 10 centimètre de moi, j’ai été instantanément guérie de ma peur ! Je n’ai toutefois pratiquement pas dormi cette nuit-là. Le lendemain matin, on allait faire une excursion sur la Grande barrière de corail ! En l’espace de quelques heures, j’ai vécu la peur intense et l’émerveillement pur. Ah ! Vive les voyages !
http://www.katiacanciani.com/
Pilote en détresse (2013/2015)
Magazine J’aime lire (France) / Magazine J’aime lire (Québec)
Illustrateur : Glen Chapron
Le voyage en Chine (2015)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Leanne Franson
Le dromadaire au nez rouge (2014)
Soulières Éditeur, Saint-Lambert
Illustratrice : Leanne Franson
L’envolée d’Antoine (2014)
Éditions de l’Isatis, Saint-Lambert
Illustrateur : Félix Girard
Billy la bulle, série « Mon meilleur ami » (2013)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
La bataille des plaines, série « Madame Bataille » (2013)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateur : Mathieu Benoît
Léon la cible, série « Mon meilleur ami » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
La bataille d’oreillers, série « Madame Bataille » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Julie Deschênes
Un écureuil coquin (2012)
E.R.P.I.
Illustrateur : Alain Matte
Le trèfle d’Irlande, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Ghislain Ouellet
Le talisman du Mexique, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Ghislain Ouellet
La lumière de New York, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Ghislain Ouellet
Les crapauds de Fort Lennox, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2012)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Ghislain Ouellet
La potion du Grand Nord, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2011)
Ouvrage jeunesse
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Christine Sévigny
Les baleines des Îles-de-la-Madeleine, série « Les aventures de Sam Chicotte » (2011)
Éditions Bayard, Montréal
Illustrateurs : José Vinciarelli et Christine Sévigny
Le secret des diamants (2010)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Geneviève Côté
Girofle déménage (2010)
E.R.P.I., Montréal
Illustratrice : Céline Malépart
Poney en cavale, série « Crinière au vent » (2010)
Hurtubise HMH, Montréal
Illustratrice : Roselyne Cazazian
Karim le kaki, série « Mon meilleur ami » (2010)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
La bataille au sommet, série « Madame Bataille » (2010)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Julie Deschênes
Rosalie la ronde, série « Mon meilleur ami » (2010)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
La grande bataille, série « Madame Bataille » (2009)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Julie Deschênes
Frédéric le méli-mêlé, série « Mon meilleur ami » (2009)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
Riquili apprend les consonnes, série « Riquili » (2009)
Éditions Bouton d’or Acadie, Moncton
Illustratrice : Anne-Marie Sirois
Kimmy la lune, série « Mon meilleur ami » (2008)
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
Poussièra (2008)
Finaliste au Prix littéraire France-Acadie 2009
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Julie Cossette
Le château qui puait trop (2008)
Éditions Bouton d’or Acadie, Moncton
Illustratrice : Anne-Marie Sirois
Riquili apprend les voyelles, série « Riquili » (2008)
Éditions Bouton d’or Acadie, Moncton
Illustratrice : Anne-Marie Sirois
Un camp mystère, série « Crinière au vent » (2008)
Hurtubise HMH, Montréal
Illustratrice : Roselyne Cazazian
Riquili apprend à compter, série « Riquili » (2007)
Éditions Bouton d’or Acadie, Moncton
Illustratrice : Anne-Marie Sirois
Si j’avais un poney, série « Crinière au vent » (2007)
Hurtubise HMH, Montréal
Illustratrice : Roselyne Cazazian
Samuel la tornade, série « Mon meilleur ami » (2007)
Prix Communication et société 2009, catégorie jeunesse
Éditions Bayard, Montréal
Illustratrice : Christine Battuz
La princesse Pop Corn (2006/2009)
Magazine J’aime lire (Québec) Numéro 193 (2006) / Éditions Bayard, Montréal (2009)
Illustrateur : Benoît Laverdière
2. Littérature générale
Lettre à Saint-Exupéry (2009)
Récit épistolaire avec illustrations de l’auteure
Éditions Fides, Montréal
178 secondes (2009)
Roman
Éditions David, Ottawa
Prix littéraire des enseignants AQPF-ANEL 2010 « Roman 15 ans + »
Finaliste au Prix littéraire Antonine-Maillet-Acadie Vie 2010
Finaliste au Prix Frye Académie
Un jardin en Espagne (2006/Réédition format poche 2012)
Roman
Éditions David, Ottawa
Finaliste au Prix des lecteurs Radio-Canada 2007
Finaliste aux Prix Éloizes 2007 « Artiste de l’année en littérature »
Nouvelles
Fourmillements (2007)
Nouvelle
Revue « Ancrages », Moncton
Extrait de mon journal : sui generis (2005)
Nouvelle
Revue « Virages », Ottawa
Saint-Roch priez pour nous (2004)
Nouvelle
Collectif, recueil « Auteurs recherchés 2004 », Québec
3. Autres
Articles variés (2014-2015)
Magazine « Lurelu », Montréal
Paroles de Musette (2012)
Poésie
Livre d’artistes en collaboration avec l’artiste visuelle Guylaine Renière
Articles variés (2006-2007)
Journal « Le Courrier de la Nouvelle-Écosse »
Inspirations de voyage (2002-2003)
Chronique
Journal « Le Sans-Papier » de la Téluq
Steve Beshwaty termine ses études en graphisme en 1997. Il bifurque par la suite vers l’illustration et réalise plusieurs affiches et contrats éditoriaux.
Steve Beshwaty termine ses études en graphisme en 1997. Il bifurque par la suite vers l’illustration et réalise plusieurs affiches et contrats éditoriaux.
Peu de temps après, il est appelé à illustrer un premier album pour enfants : c’est le début d’une carrière florissante et remarquable comme illustrateur jeunesse. Ses personnages colorés vivent les aventures de nombreux auteurs et habitent les livres de plusieurs maisons d’éditions.
Parallèlement, il présente des animations dans les écoles sur la création et la réalisation d’albums illustrés. Il gravite également autour de l’univers du théâtre de marionnettes.
Quelques projets réalisés:
Personnage PIKA pour la canadian children’s litterature database : collectionscanada.gc.ca/pika/ Émission de télévision pour enfants « TOC TOC TOC » télédiffusé sur Radio-Canada et Télé-Québec. Création du personnage de la Grubule. Affiche de la fête nationale du Québec et du salon de l`illustration. Présentation de plusieurs animations sur l’illustration dans les écoles et les bibliothèques depuis 10 ans.Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez illustrateur? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Je ne savais pas que ce métier existait quand j`étais petit. À ce moment-là, je voulais être architecte, c`était pour moi le métier idéal pour utiliser le dessin. J`ai ensuite découvert à 16 ans le magnifique monde de l`illustration.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite?
Oui, c’était pour un magazine qui s’appelait le Reader’s digest. Au début du processus de sélection, je me rappelle être allé rencontrer les gens du magazine pour leur montrer mon porte folio. A cette époque, je ne savais pas trop comment présenter mon travail. Arrivé à destination, je me retrouvais devant cet immense immeuble du centre-ville avec mon petit sac de plastique transparent avec à l`intérieur quelques photocopies couleurs de mes images, ce qui n`était pas très professionnel. A ma grande surprise, j`ai eu le contrat!
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
A l`éditeur si c’est pour un livre et au client si c`est pour un autre type de contrat.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
En puisant dans l`inconscient, qui est rempli de toutes les images sur lesquelles j`ai posé les yeux au cours de ma vie. C`est un joyeux fouillis qui émerge quand bon lui semble.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Fabriquant de rêves, (comme plusieurs autres métiers de création.)
Qu’enviez-vous secrètement aux autres illustrateurs?
Qu’ils composent, pour certains, des images plus facilement, en maitrisant des aspects du dessin qui me donnent des maux de tête, comme la perspective et l’équilibre des ombres et des lumières.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Celles de maintenant. Celles de demain seront encore mieux. J`ai tellement de choses à apprendre. J`espère m’améliorer à chaque nouvelle illustration réalisée. J’aime quand l`image permet d`entrer dans la rêverie, par ses points de vue, en maitrisant un certain réalisme et avec une dose de fantaisie.
Quel livre lisez-vous actuellement?
Je lis des albums à mes enfants. Je suis un grand gourmand de livres jeunesse. J`adore « jouer » l`histoire et interpréter les personnages avec de drôles de voix.
Votre illustration coup de foudre?
Des images éléctrifiantes!
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Comme il ne me rapporte pas beaucoup (de sous), au moins, il m`apporte la discipline de me questionner, de réfléchir, d`observer et de créer. De transformer du papier blanc en un voyage imaginaire.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Un personnage qui vit dans un monde de rêve, qui peut voler, ou la magie est possible.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Une histoire d`aventure. Mais pas trop dangereuse.
Lecture, au lit ou en plein air?
Selon l`inspiration et la température.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Si l`histoire est captivante, il m`est difficile de la laisser partir, mais il m’est encore plus difficile de quitter une image que je crée lorsque je suis dans ma bulle. Je peux passer des heures à peaufiner et modifier des petits détails que personne ne verra.
LES ALBUMS :
Edmond, l`affreux raton, texte de Christianne Duchesne,ed.Dominique et compagnie, 1998. Edmond et Amandine, texte de Christianne Duchesne, Ed. Dominique et compagnie, 1999 de Lucie Papineau, Ed . Dominique et compagnie, 2000 Petit Gilles, texte de Lucie Papineau Edmond le prince des ratons, texte de Christianne Duchesne, Ed Dominique et compagnie, 2000 Pouah! Bébé-sorcière, texte, Ed Dominique et compagnie, 2001 Ignare de Barbarie, un drôle de comte, texte de Carole Tremblay, Ed Dominique et Compagnie, 2002 Victorine et la pièce d`or, texte d`Annie Langlois, Ed de La courte Échelle, 2003 Le vilain petit canard, texte de François Gravel, Ed Imagine, 2005 Floup fait la lessive texte Carole Tremblay Ed. Imagine 2006 Floup dans le noir 2006 Le bouquet de Floup 2007 Le nouveau parapluie de Floup 2008 Le Secret de Petit Poilu, texte Dominique Demers Ed.Imagine 2008 Petit Poilu chez les Pioufs, texte Dominique Demers ed.Imagine 2009 Floup fait un gateau ed imagine 2009 Floup fait un bonhomme de neige ed imagine 2010 Le pic-nic de Floup ed Imagine 2012 Le potager de Floup ed Imagine 2013LES ROMANS :
Le chien secret de Poucet, texte de Dominique Demers, Ed Dominique et Compagnie, 1999 Célestine Motamo, Texte de Sylvie Nicolas, Ed Dominique et compagnie, 1998 Un vrai chevalier n`a peur de rien texte de Marie Décary, Ed de La courte échelle Un amour de Caramela Le bon roi Adam Une semaine de rêves Victorine et la liste d`épicerie, texte d`Annie Langlois, Ed de La courte échelle, 2004 Les voisin pourquoi, Éd. Québec Amérique Jeunesse2007 Les olympique de la ruelle Éd.Québec Amérique Jeunesse2008 Le coq de San Vito, Ed Dominique et cie, janv 2014DIVERS (COLLECTIFS)
Croque-musique : 20 comptines pour chanter et danser, texte de Jocelyne Laberge, Ed Dominique et compagnie, 2001 Contes de ruses et de malices, collectif Ed les 400 Coups 2001 Conte du soleil, texte de Gilles Tibo, collectif, Ed Dominique et compagnie, 2004Je suis née à Bruxelles, en Belgique, par une belle journée d’automne. J’ai toujours ADORÉ les livres. Ceux que mes parents me racontaient, le soir, quand j’étais petite. Ensuite, apprendre à lire a constitué une véritable révélation. Je me suis mise à dévorer des romans, le matin tôt avant de partir à l’école et aussi le soir avant de m’endormir. Sans compter les week-ends et les vacances. Bref, une vraie DINGUE de lecture! En 1ère année primaire, il y a eu une autre découverte de taille : L’ÉCRITURE! Une passion qui ne s’est jamais démentie, elle non plus.
Je suis née à Bruxelles, en Belgique, par une belle journée d’automne. J’ai toujours ADORÉ les livres. Ceux que mes parents me racontaient, le soir, quand j’étais petite. Ensuite, apprendre à lire a constitué une véritable révélation. Je me suis mise à dévorer des romans, le matin tôt avant de partir à l’école et aussi le soir avant de m’endormir. Sans compter les week-ends et les vacances. Bref, une vraie DINGUE de lecture! En 1ère année primaire, il y a eu une autre découverte de taille : L’ÉCRITURE! Une passion qui ne s’est jamais démentie, elle non plus.
J’ai étudié à l’université en journalisme et communication. Une fois mon diplôme en main, j’ai été engagée à la rédaction de la revue L’enfant. À l’âge de 27 ans, j’ai immigré au Québec. Depuis lors, je vis à Montréal avec ma petite famille. Durant 22 ans, j’ai collaboré comme journaliste à divers magazines et journaux. J’ai notamment rédigé près de 400 articles et chroniques pour le magazine Enfants Québec. Pendant ce temps, j’ai aussi écrit :
Des livres pour les parents de bébés prématurés : www.prematurite.com Un album illustré pour les enfants qui ont des allergies alimentaires : Pas de noix pour Sara, éditions Enfants Québec, 2009Et puis, il y a Le journal d’Alice. Cette autre passion qui a débuté il y a plusieurs années. Quand j’avais des idées (c’est-à-dire presque tout le temps, ça crépite dans mon cerveau…), le soir tard ou la nuit, je me relevais. Je cherchais mes lunettes à tâtons dans le noir et descendais dans le bureau. Je rallumais l’ordinateur et me mettais à écrire…
C’est ainsi qu’Alice et son petit monde ont pris vie, d’abord pour le plus grand bonheur de mes filles. Et l’aventure est loin d’être finie! Depuis la parution du tome 1, je travaille à temps plein à ma série qui comptera 15 tomes.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivaine? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Non, je ne doutais pas du tout que je serais écrivaine, un jour… Mais si on me l’avait dit, j’aurais été émerveillée, moi qui depuis toujours adorait lire et écrire. Mais voilà, écrivaine, pour moi, c’était très abstrait… je n’en avais jamais rencontré. Leur existence se résumait pour moi à leur nom écrit en haut des livres : Caroline Quinn, T. Trilby, Alors, quand j’avais l’âge d’Alice, j’avais envie de devenir archéologue ou encore chimiste (quelle idée ! Moi qui n’étais pas douée en sciences, j’aurais tout fait exploser !) Mais quand est venu le temps de choisir une profession, mon père, voyant que j’étais indécise, m’a demandé : Qu’aimerais-tu faire plus tard ? Et la réponse a fusé : Écrire pour les jeunes !
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Oui, à la fin de ma première primaire, j’ai entamé mon premier roman sur un joli cahier acheté avec mon argent de poche. Il s’agissait de l’histoire d’amis qui, lors d’une journée de congé, partaient en forêt sans leurs parents. La jeune auteure que j’étais s’est arrêtée au bout de trois pages, après le passage du pique-nique… mais bon, c’était un premier essai!
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À ma directrice littéraire, Agnès Huguet. Elle qui travaille à la maison d’édition attend toujours la suite du Journal d’Alice avec impatience… car elle adore l’histoire. Lorsque je lui envoie mon manuscrit, elle s’installe avec un bon café et des chocolats dans son sofa, et elle se plonge dans la suite des aventures d’Alice !
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Pour commencer, je possède une imagination débordante et un grand sens de l’observation. Je suis inspirée par ce que je vis, ce que j’entends, ce que j’observe, par la vie, quoi! J’ai aussi deux filles, qui de temps en temps me donnent d’excellentes idées. J’ai envie de rendre Alice et son petit monde les plus vivants possibles. Je connais si bien mes personnages que j’ai des idées du matin au soir ! Lorsque j’écris, je les vois vivre dans ma tête et les dialoguent s’écrivent tout seuls (ou presque…).
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Le plus beau du monde
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
Rien. L’envie, je ne connais pas ça, ni dans mon travail ni dans ma vie privée.
De quelle œuvre êtes-vous la plus fière à ce jour?
Le grand livre du bébé prématuré et la série du Journal d’Alice.
Quel livre lisez-vous présentement?
Les pays, de Marie-Hélène Lafon
Votre coup de foudre littéraire?
Rue Deschambault, de Gabrielle Roy
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Beaucoup de bonheur, du matin au soir. Du lundi au vendredi, et parfois aussi le samedi et dimanche…
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Je n’en sais rien, en fait, je suis chanceuse de vivre dans la vraie vie !
Comment choisissez-vous vos livres?
En lisant le magazine Lire
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit, en plein air, à la table de cuisine, sur le sofa du salon, dans mon bain, sur la toilette (mais chuuuut…), dans le bus, le train, l’avion… La seule chose que je ne fais pas est de lire en marchant!
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui, s’il ne me parle pas.
Je suis née à Montréal en 1977 et j’ai commencé à dessiner pas très longtemps après ma naissance. À la maternelle, j’étais populaire parce que j’étais capable de dessiner des princesses avec de longs cheveux en spirale. Ensuite, au secondaire, les filles me demandaient de leur dessiner leur mec idéal dans leur agenda. Je suis devenue très douée pour dessiner des muscles et du poil, ce qui m’a servi plus tard lorsque j’ai illustré mon livre Le Grand Antonio. Par contre, je suis toujours aussi nulle lorsque vient le temps d’utiliser correctement un agenda.
Je suis née à Montréal en 1977 et j’ai commencé à dessiner pas très longtemps après ma naissance. À la maternelle, j’étais populaire parce que j’étais capable de dessiner des princesses avec de longs cheveux en spirale. Ensuite, au secondaire, les filles me demandaient de leur dessiner leur mec idéal dans leur agenda. Je suis devenue très douée pour dessiner des muscles et du poil, ce qui m’a servi plus tard lorsque j’ai illustré mon livre Le Grand Antonio. Par contre, je suis toujours aussi nulle lorsque vient le temps d’utiliser correctement un agenda.
Plus tard, j’ai étudié le design graphique au Cegep et c’est là que j’ai compris que je voulais faire de l’illustration. Après mon premier livre, le Catalogue des Gaspilleurs, j’en ai écrit et illustré une trentaine d’autres. L’un de mes livres, La clé à molette, a remporté le prix du Gouverneur Général dans la catégorie Illustration, et depuis ce temps j’ai une grosse tête et je me vante tout le temps.
J’habite à Montréal avec mes deux filles, mon mari, mes chats et quelques araignées. Je travaille présentement sur divers projets au Québec, au Canada anglais et aux États-Unis. Mes livres sont traduits dans une douzaine de langues. J’espère vivre longtemps pour pouvoir faire encore des tas et des tas de livres parce que j’ai encore des tas et des tas d’idées.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez auteure/illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Je dessinais beaucoup quand j’étais petite, mais je n’ai jamais pensé en faire une carrière avant l’âge adulte. Je dessinais pour le plaisir, et j’inventais des histoires avec mes amis, encore une fois pour m’amuser. Je ne savais pas ce que je voulais faire plus tard. J’ai voulu être enseignante, rock star, vétérinaire, écologiste…
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ou de la première histoire que vous avez écrite?
La première, non, parce que j’en ai fait trop. Mais je me souviens de certaines histoires, et d’un dessin pour lequel j’avais gagné un concours au primaire. C’était un dessin sur le thème « L’alcool et les drogues, je n’ai pas besoin de ça. » J’avais dessiné des ados qui faisaient des sports et qui discutaient dans un parc.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
Ça dépend! Si c’est pour un livre, je les montre à mon éditeur en premier, et ensuite à mes enfants. Si c’est pour le plaisir, je les montre à mes fans et à mes amis sur les médias sociaux.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Oh, de toutes sortes de choses! Je lis beaucoup, je vais souvent à la bibliothèque, je regarde ce que les autres artistes font… et j’observe les animaux les plus étranges de la planète : les humains qui m’entourent!
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Plaisir!
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs ou illustrateurs?
J’admire ceux qui sont capables de véhiculer des émotions profondes, comme la tristesse ou l’angoisse, dans leurs dessins. De mon côté, je trouve souvent que je ne fais que des trucs rigolos! Mais je ne suis pas vraiment jalouse puisque j’aime bien être rigolote aussi.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Ah, c’est difficile de répondre à ça! Je dirais que c’est souvent du dernier projet sur lequel je travaille. En ce moment : un livre sur les monstres (encore).
Quel livre lisez-vous présentement?
Un roman policier dont l’intrigue se déroule à Cuba en 1890.
Votre illustration coup de foudre?
Ces jours-ci, j’adore les dessins de Cathon, une jeune illustratrice qui, je le prédis, va faire de grandes choses.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
De la joie, du plaisir, du temps pour moi et pour ma famille, de la fierté, et assez d’argent pour vivre confortablement. C’est énorme!
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Akissi! C’est une petite fille, le personnage principal d’une bande dessinée qui se passe en Côte d’Ivoire, en Afrique. Elle est très drôle, courageuse, et elle s’amuse beaucoup!
Comment choisissez-vous les livres que vous lisez?
J’en choisis plusieurs au hasard, et je m’en fais recommander par des amis. Quand tu as un ou des amis qui ont des goûts similaires aux tiens, chéris-les! Ces amis sont des trésors!
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit, dans un hamac, dans mon bain, près du feu, et même parfois à table en famille (on se fait des soirées spéciales « tout le monde lit »)!
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui, je le fais souvent. Si je commence un livre et que je n’y accroche pas, je laisse tomber et j’en commence un nouveau. J’aime trop lire et j’ai trop de choses à découvrir pour perdre du temps sur des histoires qui m’ennuient.
Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie jeunesse-illustrations pour l’album La clé à molette (La Courte Échelle, 2012).
Site internet : http://elisegravel.com/
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Instagram : https://instagram.com/elise_gravel/
Grand Antonio (Le). Texte et ill. : Élise Gravel – Éditions de la Pastèque – Coll. «Pamplemousse» – 2014 – 68 p. Jessie Elliot a peur de son ombre. Texte et ill. : Élise Gravel – Éditions Scholastic – 2014 – 184 p. Adopte un gnap ! Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2013 – 32 p. Guide du tricheur – l’école (Le). François Gravel – Ill. : Élise Gravel – Québec Amérique – 2013 – 72 p. Leçon 1 : La politesse. Élise Gravel – Ill. : Iris – La courte échelle – 2013 – 48 p. Leçon 2 : La santé. Élise Gravel – Ill. : Iris – La courte échelle – 2013 – 48 p. Leçon 3: L’amour. Élise Gravel – Ill. : Iris – La courte échelle – 2013 – 46 p. Limace (La). Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2013 – 32 p. Monstres en vrac.Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Grimace» – 2013 – 32 p. Rat (Le). Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2013 – 32 p. Clé à molette (La).Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2012 – 32 p. Jeux (Les). François Gravel – Ill. : Élise Gravel – Québec Amérique – 2012 – 88 p. Mouche (La).Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – Coll. «Albums» – 2012 – 32 p. Ver (Le). Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – Coll. «Albums» – 2012 – 32 p. Adopte un glurb! Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2011 – 36 p. Catalogue des Gaspilleurs – 2e édition (Le). Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – 2011 – 32 p. Docteur Proutnik.Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – 2011 – 36 p. Je suis terrible.Texte et ill. : Élise Gravel – La courte échelle – Coll. «Albums» – 2011 – 30 p. Bienvenue à la monstrerie. Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – 2010 – 32 p. Nunuche gurlz. Élise Gravel (rédactrice en chef) – La courte échelle – 2010 – 64 p. Super-Lulu dans L’homme au nombril bionique. Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2008 – 24 p. Super-Popol dans Vent de panique.Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2008 – 24 p. Super-Tsointsoin dans Sueurs froides au dépotoir.Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2008 – 24 p. Super-Dudu dans Full total Brocoli.Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2007 – 24 p. Super-Momo dans Piège de fromage. Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2007 – 24 p. Super-Titi dans Les céréales se mangent froides. Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Super machins» – 2007 – 24 p. Nunuche Magazine. Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – Coll. «Hors collection» – 2006 – 24 p. Bienvenue chez Bigburp. Élise Gravel – Éditions Imagine – 2005 – 30 p. Lola superstar. François Gravel – Ill. : Élise Gravel – Québec Amérique jeunesse – Coll. «Bilbo» – 2004 – 80 p. Pas de caprices, Alice! Andrée-Anne Gratton – Ill. : Élise Gravel – Banjo – Coll. «Le raton laveur» – 2004 – 24 p. J’élève mon monstre -Tout connaître sur le monstre domestique! Texte et ill. : Élise Gravel – Les 400 coups – 2003 – 30 p. Tango des animaux (Le). Carmen Campagne – Ill. : Élise Gravel – La montagne secrète – 2003 – 40 p. François Gravel – Ill. : Élise Gravel – Dominique et compagnie – 2003 – 32 p.
Enfant, Simon Boulerice chantait dans la cage d’escalier, parce que sa voix y résonnait beaucoup. Il croyait chanter aussi bien que Whitney Houston. Mais ce n’était pas le cas. Depuis que sa voix a mué, Simon se plait à danser, à écrire et à jouer. Jouer surtout, oui. Parce qu’il aime beaucoup rire.
Enfant, Simon Boulerice chantait dans la cage d’escalier, parce que sa voix y résonnait beaucoup. Il croyait chanter aussi bien que Whitney Houston. Mais ce n’était pas le cas. Depuis que sa voix a mué, Simon se plait à danser, à écrire et à jouer. Jouer surtout, oui. Parce qu’il aime beaucoup rire.
Il sort peu de chez lui. Il le reconnaît : il est un casanier qui sort un soir sur deux au théâtre. Il boit encore son jus d’orange à même le goulot. On ne lui a rien appris. Néanmoins, il a étudié en littérature (Cégep de Saint-Laurent et UQAM), puis en interprétation théâtrale (Cégep de Lionel-Groulx, promotion 2007). Lors de sa formation, en plus de recevoir le prix de la création à la finale nationale de Cégeps en spectacle 2005 pour un solo de théâtre dansé, il a écrit et monté quelques pièces, dont La Condition triviale (prix de l’Égrégore 2005).
Sa création à teneur musicale, Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella?, publiée chez Dramaturges Éditeurs, a récolté un vif succès à la Petite Licorne en septembre 2008 et 2009, de même qu’à Vue sur la relève 2009. Son spectacle solo Simon a toujours aimé danser, pour sa part, a remporté le prix de la création lors du Fringe 2007, le solo de l’année LGBT 2007, et a été présenté dans le cadre d’un Festival de théâtre au Tchad, en Afrique, ainsi qu’à Limoges en 2011. Dernièrement, Gloria on ice et Ce que Mariah Carey a fait de moi, deux de ses contes urbains, ont été applaudi à la Licorne et à Fred-Barry. La compagnie Abat-Jour Théâtre, compagnie qu’il a fondée avec des amis en 2005, a remporté le prix du public lors du dernier Gala des cochons d’or pour le spectacle Martine à la plage, qu’il a écrit et mis en scène au Bain St-Michel en septembre 2010.
En septembre 2009, il publiait Les Jérémiades, son premier roman, aux Éditions Sémaphore. Son premier recueil de poèmes, Saigner des dents, a reçu le Prix Piché de poésie 2009. Son second recueil, Nancy croit qu’on lui prépare une fête, est publié aux Poètes de brousse en octobre 2011. Quant à sa première pièce jeune public, Éric n’est pas beau, lue au Jamais lu 2009, elle a été montée par le Gros Mécano à l’automne 2010, et publiée à Paris à L’École des loisirs en novembre 2011. Il participe à un roman à quatre auteurs au cour de l’été et l’automne 2011, un projet intitulé Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac, histoires de glissades d’eau. Il est en charge de la portion “Été”.
Simon a écrit aussi pour la télé et pour le web (Confessions d’ados à Lib tv, une série web qu’il a lui-même réalisée).
Depuis 2007, en tant que comédien, Simon joue en tournée dans différents spectacles pour l’Arrière Scène, ici comme en Europe. C’est d’ailleurs au sein de cette compagnie qu’il a créé son dernier solo, cette fois jeune public. Les Mains dans la gravelle (publié aux éditions de la Bagnole), spectacle qui a vu le jour à Beloeil en janvier 2011, est présentement en tournée, après avoir remporté le prix du public et le prix des jeunes critiques du Centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie, tout en recevant une mention pour son jeu. On a également pu le voir dans deux éditions du cabaret Dindes et farces à l’Espace Libre, ainsi que dans le spectacle Naissances, du NTE.
En 2012, il a publié une version romanesque et illustrée de Martine à la plage à la Mèche, Javotte chez Leméac ainsi que Danser a capella, sa seconde collaboration avec les Éditions Ta Mère.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez auteur? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Ma vocation embrassait plus large. C’était la création en général qui résonnait en moi. J’ai toujours été interpelé par les arts. Enfant, mes temps libres étaient partagés entre la danse, le chant, le dessin, la peinture et l’écriture. Plus tard, je me suis découvert une grande passion pour la lecture. Tellement que c’est d’abord en littérature que j’ai entamé mes études supérieures (avant de bifurquer vers le théâtre).
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Malheureusement oui. C’était une sorte de plagiat. J’étais en 4e année alors que ma sœur, Vicky, était en 6e. Nous lisions beaucoup de romans « Frisson », elle et moi. Vicky avait débuté l’écriture d’un roman d’épouvante. En cachette, en son absence, je me faufilais dans sa chambre et j’en lisais des passages. Je l’enviais. Je trouvais ça génial. Un jour, elle l’a abandonné. Elle a jeté son manuscrit dans la poubelle. Je l’ai récupéré et je l’ai poursuivi pendant des semaines, sans relâche. Je l’ai abandonné à mon tour, gagné par le remord de n’être pas le réel créateur de ce premier roman. Quelques années plus tard, au secondaire, j’ai écrit tout un roman, seul. C’était tellement mauvais que je regrette aujourd’hui de n’avoir plagié personne!
À qui faites-vous lire vos textes en premier?
Je n’ai pas de lecteurs attitrés, hormis mes directeurs littéraires. Ce sont donc eux mes premiers lecteurs.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Mon enfance, voilà le matériau principal de tout ce que j’écris. Mais bien sûr, je vampirise aussi mes amis et encore davantage ma famille. Ma mère est une femme très théâtrale qui m’inspire plus souvent qu’à son tour. Et finalement, je suis très friand de la chronique « Insolite » dans les journaux. Je découpe tout ça et m’en inspire, parfois. J’ai pour mon dire qu’à travers l’extraordinaire qu’il vit, l’humain se révèle toujours.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Passion (et ça inclut la douleur que ça charrie).
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
Leur rigueur. J’en ai une, mais c’est une rigueur désordonnée. J’aimerais moi aussi me lever tôt pour écrire. Mais ce n’est pas dans ma nature.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Quand des enfants me posent cette question, je leur dis qu’il m’est impossible de choisir, que c’est comme demander à un parent lequel est son enfant favori. Mes livres me rendent tous fier pour différentes raisons. Mais sous la torture, je pourrais avouer que je suis spécialement fier d’Edgar Paillettes, un roman qui m’a été inspiré d’une rencontre avec un garçon français qui se costume chaque jour pour aller à l’école.
Quel livre lisez-vous présentement?
Je lis toujours plusieurs livres à la fois, à l’image de mes projets d’écriture. Je lis donc Rue Saint-Urbain de Mordecai Richler, Drôle de tendresse de Miriam Toews et La Route de Chlifa de Michèle Marineau.
Votre coup de foudre littéraire?
J’en ai plusieurs. Mais ces jours-ci, c’est l’auteur français Gilles Leroy. J’avais adoré Machine à sous, Alabama Song (Prix Goncourt 2007) et Zola Jackson. Je viens de me procurer Dormir avec ceux qu’on aime. Il est sur ma table de nuit. Je salive juste à le regarder. C’est vous dire le crush que j’ai sur cet auteur.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
L’écriture me permet de faire la paix avec tout ce que je ne suis pas, tout ce que je suis incapable d’être. Écrire me déleste, donc.
Comment choisissez-vous vos livres?
Tout d’abord et surtout, par la réputation d’un auteur. Si j’aime un écrivain, je lirai tout de lui, y compris ses livres à la couverture hideuse. Je suis profond comme ça! Ensuite, même si je ne devrais pas toujours me laisser influencer par ça, un bandeau du prix Goncourt ou du Nobel me séduit à coup sûr. Ma superficialité est encore plus vaste que ça : la beauté d’une couverture et la joliesse d’un titre font leur vil effet sur moi.
Lecture, au lit ou en plein air?
Ni l’un ni l’autre. Mon lieu de lecture favori, c’est le métro. Ou encore en faisant de l’elliptique au gym. Au fond, j’aime être en mouvement ou en déplacement pour lire. Ça dynamise ma lecture, je trouve. Je ne vois pas la lecture comme un acte contemplatif ou passif. Mes lectures sont actives. Je surligne partout, je prends des notes… Je ne suis pas reposant, hein?
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Bien sûr. Mais souvent, je le reprends, même si ça peut être un an plus tard. J’abandonne seulement un livre quand le plaisir et la concentration ne sont pas là. Je me dis alors que ce bouquin n’arrivait pas au bon moment pour moi. Si j’abandonne trois fois, je me dis simplement que ce n’est pas un livre pour moi.
Alex A. dessine depuis toujours, mais c’est à l’âge de 8 ans qu’il a découvert le plaisir de créer la bande dessinée. Après avoir complété un DEC an art plastique au cégep de Saint-Jérôme, il décide de se lancer tête première dans le marché de l’illustration et de la bande dessinée comme travailleur autonome. Moins d’un mois après avoir quitté l’école, il devient collaborateur régulier au magazine Safarir, et plus tard il se fait remarquer par les dirigeants de Kiwi Animation, où il travaille sur différents projets de dessins animés.
Alex A. dessine depuis toujours, mais c’est à l’âge de 8 ans qu’il a découvert le plaisir de créer la bande dessinée. Après avoir complété un DEC an art plastique au cégep de Saint-Jérôme, il décide de se lancer tête première dans le marché de l’illustration et de la bande dessinée comme travailleur autonome. Moins d’un mois après avoir quitté l’école, il devient collaborateur régulier au magazine Safarir, et plus tard il se fait remarquer par les dirigeants de Kiwi Animation, où il travaille sur différents projets de dessins animés.
Après avoir passé quelques années à travailler sur différents contrats pour des livres scolaires ou des jeux de société, en 2011 il lance enfin sa propre série de bande dessinée, L’Agent Jean, publiée aux éditions Presses Aventure. Depuis, la série connait un très grand succès auprès des jeunes. Avec plus de 8 tomes prévus, ainsi qu’une nouvelle série en chantier, toute porte à croire qu’Alex A. restera dans le paysage de bande dessinée pour un bon bout de temps!
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez auteur/illustrateur? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
J’ai toujours su que j’allais faire quelque chose par rapport au dessin dans la vie, dès l’âge de 5 ans. Mais c’est à 9 ans que j’ai découvert la bande dessinée et que c’est devenu ma vocation.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ou de la première histoire que vous avez écrite?
Je ne peux pas me souvenir de mon premier dessin, mais je me souviens bien du premier personnage que j’ai inventé. C’était un fantôme plutôt baveux nommé « Fantomo », inspiré du personnage de Casper le fantôme. J’ai fait 3 albums avec lui, à l’âge de 9 ans. Un où il visitait les pyramides d’Égypte, un où il rencontrait des extraterrestres dans l’espace, et un autre où il voyageait dans le temps à l’époque des dinosaures.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
Généralement, c’est ma meilleure amie et colocataire Laurence, qui m’aide souvent à mieux comprendre et structurer mes histoires. Et je fais confiance à son jugement. Si elle aime ce que je viens de créer, mon but est atteint.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
N’importe où! Il ne doit pas y avoir de limite quand on est un créateur. Mais quand j’étais plus jeune, beaucoup de mon inspiration me venait des jeux vidéo de Nintendo et des dessins animés américains.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Exploration
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs ou illustrateurs?
Parfois, leurs qualités techniques. Je suis très loin d’être le meilleur dessinateur! Mais c’est rare que j’envie le travail des autres, je vois plutôt ça comme une inspiration à devenir meilleur.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Le dernier livre de l’Agent Jean, le tome 7. J’ai enfin réussi à atteindre une qualité qui me satisfait!
Quel livre lisez-vous présentement?
Une bande dessinée de superhéros de l’éditeur DC comics nommé Final Crisis. Une histoire de près de 300 pages se déroulant dans un multivers débordant de personnages. C’est très compliqué et ardu comme lecture, mais très satisfaisant et inspirant. Et c’est merveilleusement dessiné!
Votre illustration coup de foudre?
Le travail général d’un artiste nommé « Kuldar Leement ». J’ai même acheté certaines de ses œuvres pour les accrocher dans ma chambre.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Je n’ai pas de métier. Le dessin et la création sont mon mode de vie.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Probablement Superman.
Comment choisissez-vous les livres que vous lisez?
Je me tiens au courant de ce qui se fait en général, et lorsque je vois une œuvre qui pourrait m’inspirer, je me la procure. C’est tout simple!
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit. Je n’aime pas être à l’extérieur et ne pas profiter de la nature.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Bien sûr. Il y a beaucoup de mauvais livres!
Son site internet : http://alexbd.com
Sa page Facebook : http://facebook.com/lalettrea
2011, L’Agent Jean t.1 : Le cerveau de l’apocalypse, Éditions Presses Aventure
2012, L’Agent Jean t.2 : La formule V, Éditions Presse Aventure
2012, L’Agent Jean t.3 : Opération Moignons, Éditions Presse Aventure
2012, La lettre A, Éditions Premières Lignes (Maintenant Vent d’Ouest)
2013, L’Agent Jean t.4 : La prophétie des quatre, Éditions Presse Aventure
2013, L’Agent Jean t.5 : Le frigo temporel, Éditions Presse Aventure
2014, L’Agent Jean t.6 : Un mouton dans la tête, Éditions Presse Aventure
2014, L’Agent Jean t.7 : L’ultime symbole absolu, Éditions Presse Aventure
À venir en 2015 :
– L’univers est un Ninja, t.1
– L’agent Jean t.8
De 2007 à aujourd’hui – Magazine Safarir, BD multiple
De 2006 à aujourd’hui – Fanzine Le Bob, BD multiple
Cathon quitte la ville de Québec en 2010 pour venir s’installer à Montréal. Depuis lors, elle se consacre à la bande dessinée et à l’illustration tout en étant soulagée d’avoir terminé son baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Présentement, elle travaille sur son premier livre jeunesse, une histoire de lapines et de pluie qui paraîtra au printemps 2015, ainsi que sur le deuxième tome de La liste des choses qui existent avec Iris.
Cathon quitte la ville de Québec en 2010 pour venir s’installer à Montréal. Depuis lors, elle se consacre à la bande dessinée et à l’illustration tout en étant soulagée d’avoir terminé son baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Présentement, elle travaille sur son premier livre jeunesse, une histoire de lapines et de pluie qui paraîtra au printemps 2015, ainsi que sur le deuxième tome de La liste des choses qui existent avec Iris.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez auteure/illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Quand j’étais petite, j’avais une nouvelle idée de métier à chaque semaine. Tour à tour, j’ai voulu être astronaute, archéologue, peintre, professeure, chef cuisinière… Vers mes 18 ans, j’étais sûre de vouloir une carrière dans le domaine des arts visuels. Je pense que l’idée d’être auteure/illustratrice est ensuite arrivée petit à petit. Maintenant, c’est tout ce que j’ai envie de faire!
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ou de la première histoire que vous avez écrite?
La première bande dessinée que j’ai faite dont je me souviens s’appelait «La vengeance du yaourt périmé». Ça faisait une page! J’avais 10 ans et j’en étais très fière.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
À mon copain! Quand je ne suis pas sûre de mon coup, j’ai aussi quelques amis illustrateurs dont je respecte beaucoup le travail à qui je montre parfois le mien pour leur demander conseil.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
D’un peu partout. Parfois, j’entends quelqu’un dire quelque chose dans la rue, et je trouve que ça ferait un bon titre de livre… La clé, c’est d’être toujours attentif.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
C’est dur à dire, il y a tellement de facettes à ce métier-là! Je pourrais dire que les auteurs sont des pieuvres. Chacune de leurs tentacules travaille sur quelque chose de différent.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs ou illustrateurs?
Il y a plusieurs illustrateurs dont j’aime beaucoup le travail, mais je ne peux pas dire que je les envie, c’est plutôt de l’admiration pour leur talent et leurs idées. Et ce n’est pas secret non plus, quand j’aime le travail de quelqu’un, j’ai envie d’en parler à tout le monde…
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
J’ai travaillé très fort sur ma dernière bande dessinée, Les Cousines Vampires, réalisée en collaboration avec Alexandre Fontaine Rousseau. J’en suis fière parce que je m’étais vraiment donné un défi avec ce livre-là, au niveau des ambiances, de la lumière, des décors… J’ai senti que je repoussais les limites de mon dessin.
Quel livre lisez-vous présentement?
Sur ma table de chevet, présentement, il n’y a que des livres jeunesse… Je me suis récemment procuré Le vaillant petit gorille de Nadine Robert et Gwendal Le Bec et Le voleur de sandwichs de Patrick Doyon et André Marois. Je n’arrête pas de les relire!
Votre illustration coup de foudre?
Tous les dessins de Tove Jansson, la créatrice des Moomins.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Je capote sur le fait de pouvoir décider moi-même de mon horaire. J’en suis reconnaissante à chaque jour! Et puis, quand notre travail est aussi notre passion, on ne voit pas la journée passer. J’ai l’impression d’être privilégiée de pouvoir faire ce que j’aime.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
N’importe quel personnage des Moomins! Pour pouvoir jouer à la vie comme eux.
Comment choisissez-vous les livres que vous lisez?
Au niveau des livres illustrés, j’avoue que je suis plus sensible aux dessins qu’aux histoires. Si l’allure d’un livre me plait vraiment, je vais vouloir l’avoir pour le regarder même si ça a l’air plate. Sinon, je prends beaucoup de suggestions, et il y a plusieurs auteurs que je suis et dont je lis systématiquement les nouveaux livres.
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit! C’est un de mes moments préférés de la journée, me coucher pour lire avec mon copain et Virgule, mon chat.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui, je ne suis pas très disciplinée à ce niveau. J’arrête de lire en cours de lecture, je relis des petits bouts de livres par-ci par-là… Je peux lire un livre d’un seul coup en une nuit ou l’étirer pendant des semaines si j’en ai envie.
Son blog : www.cathonchaton.com
Sa page facebook : https://www.facebook.com/cathonchaton?ref=hl
Son profil sur le site de Sur ton Mur, pour acheter des prints : http://surtonmur.com/categorie-produit/cathon/
Bandes dessinées
La liste des choses qui existent (avec Iris), La Pastèque, 2013 Les cousines vampires (avec Alexandre Fontaine Rousseau), Pow pow, 2014Livres jeunesse
Les ennuis de Lapinette, Comme des géants, à paraître en 2015Fanzines
Super lunes, Colosse, 2013 Le parc des bisous (avec Alexandre Fontaine Rousseau), 2013 Dormir en grenouillère, Colosse, 2012 Nominé au Prix Bédélys Indépendant 2012 La liste des choses qui existent #1 (avec Iris), 2012 Nominé au Prix Bédélys Indépendant 2012 La croisière des dames (avec Alexandre Fontaine Rousseau), 2012 Trois secondes plus vite, 2011 Nominé au Prix Bédélys Indépendant 2011Revues
Spécialistes des bébés (avec Iris), en cours depuis octobre 2014. Chronique en bande dessinée dans chaque numéro de la revue Introduction à… (avec Alexandre Fontaine-Rousseau), en cours depuis novembre 2013. Chronique en bande dessinée dans chaque numéro de la revue Liberté.
Keven Girard est né en 1992 à Dolbeau-Mistassini au Saguenay-Lac-St-Jean. Petit, il imitait son entourage, jouait les professeurs et écrivait dans des cahiers. Son parcours d’adolescent dans deux familles d’accueil a forgé en lui un désir de s’évader, et c’est grâce aux livres qu’il y est parvenu. Aujourd’hui âgé de 22 ans, il est étudiant à l’Université du Québec à Chicoutimi en enseignement du français au secondaire. Diplômé du programme Arts et Lettres, option théâtre, du Cégep de Jonquière, il participe à plusieurs projets théâtraux et tape des mots sur un clavier d’ordinateur. Il publie en 2013 son premier roman aux éditions Z’ailées, Fabuleux ! La princesse, c’est moi !. La série, qui comptera trois tomes au printemps prochain, s’inspire du spectacle La Fabuleuse Histoire d’un Royaume, dont Keven est comédien depuis plusieurs années. Il collabore aussi à la populaire collection phare Zone Frousse, où il publie des histoires d’épouvante pour les enfants de 9 à 12 ans. En 2015, il partira pour Bruxelles où il aura la chance grâce à une bourse mobilité de l’UQAC, d’effectuer un stage de deux mois dans une école belge.
Keven Girard est né en 1992 à Dolbeau-Mistassini au Saguenay-Lac-St-Jean. Petit, il imitait son entourage, jouait les professeurs et écrivait dans des cahiers. Son parcours d’adolescent dans deux familles d’accueil a forgé en lui un désir de s’évader, et c’est grâce aux livres qu’il y est parvenu. Aujourd’hui âgé de 22 ans, il est étudiant à l’Université du Québec à Chicoutimi en enseignement du français au secondaire. Diplômé du programme Arts et Lettres, option théâtre, du Cégep de Jonquière, il participe à plusieurs projets théâtraux et tape des mots sur un clavier d’ordinateur. Il publie en 2013 son premier roman aux éditions Z’ailées, Fabuleux ! La princesse, c’est moi !. La série, qui comptera trois tomes au printemps prochain, s’inspire du spectacle La Fabuleuse Histoire d’un Royaume, dont Keven est comédien depuis plusieurs années. Il collabore aussi à la populaire collection phare Zone Frousse, où il publie des histoires d’épouvante pour les enfants de 9 à 12 ans. En 2015, il partira pour Bruxelles où il aura la chance grâce à une bourse mobilité de l’UQAC, d’effectuer un stage de deux mois dans une école belge.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivain? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Sans nécessairement savoir que le métier d’écrivain existait, j’ai toujours été fasciné par la calligraphie des lettres. Je savais écrire plusieurs noms complets avant d’entrer à la maternelle et la formation des mots était un véritable mystère pour moi. Je me souviens avoir déjà piqué une de ces crises de colère à ma mère parce qu’elle était absolument incapable de lire mes gribouillis, que je pensais être des phrases. Plus tard, au secondaire, je me suis mis à écrire fréquemment des poèmes et des histoires incomplètes dans des cahiers.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
J’ai gagné une troisième place à un concours d’écriture en première année. Je devais m’imaginer avec un personnage de fiction. J’avais choisi Mickey Mouse et j’avais même gagné une BD de Garfield ! Le premier texte que j’ai soumis à une revue était une histoire d’horreur abominable que j’avais écrite en quatrième secondaire. Elle ne reflète plus du tout mon style d’écriture, mais elle m’a permis de progresser comme auteur.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
J’ai une amie qui n’en peut plus de m’entendre lire à voix haute des passages de mes histoires en cours d’écriture. Pour vrai, ça lui fait plaisir, mais même si elle ne m’écoutait pas, ça me permet de voir mon texte sous un angle différent que si je le gardais pour moi. Quand je suis vraiment incertain de mon texte, j’essaie de le faire lire par une personne neutre qui ne m’épargnera pas dans ses commentaires.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
J’aime beaucoup les histoires ancrées de l’imaginaire collectif, tels les contes, les superstitions, les légendes et les faits historiques. Je réinvente tout ça à ma façon. Je m’inspire aussi des gens autour de moi qui font de magnifiques personnages.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
De l’ouverture d’esprit. Et de la patience !
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
De certains : la capacité de structurer son écriture et d’écrire à tous les jours selon un horaire précis. J’y arrive rarement, écrivant ici et là, et perdant parfois du temps à procrastiner !
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
C’est difficile à dire, puisque j’aurais l’impression de dévaluer une œuvre par rapport à une autre. Présentement je suis en correction de mon prochain livre à paraître et je l’aime vraiment beaucoup. Il se démarque de mes précédents.
Quel livre lisez-vous présentement?
Je lis présentement Là où la mer commence, de Dominique Demers. Un roman jeunesse que j’ai choisi d’analyser pour l’université. Il s’agit d’une version de La Belle et la Bête dans un Québec d’antan.
Votre coup de foudre littéraire?
Cette année, c’est décidément Simon Boulerice. J’ai lu son roman Javotte et vu sa pièce Peroxyde. Son univers est particulier, d’une imagination qui lui est propre et d’un humour noir qui nous renvoie à nous-mêmes, et qui nous fait réfléchir.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Une libération. Je dois évacuer de ma tête les histoires qui me hantent. L’écriture est ancrée en moi, et de ce fait je ressens un certain vide quand je n’écris pas pendant un certain laps de temps.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Harry Potter. La série de Rowling est la première que j’ai lue. Je voudrais définitivement être un sorcier avec une baguette magique pour lancer des enchantements. À 11 ans, j’attendais Hagrid, et à 14 ans, j’aimais profondément Hermione Granger.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Je ne voudrais certainement pas vivre toutes les aventures d’Harry Potter. Je ne suis pas assez courageux et je n’irais jamais dans la forêt interdite. Une histoire romantique m’irait mieux (avec un élixir d’amour, peut-être …)
Comment choisissez-vous vos livres?
J’ai beaucoup de livres d’amis auteurs que j’apprécie. Sinon, étant encore à l’université, j’ai beaucoup de livres obligatoires à lire, qui sont souvent des classiques littéraires. En général je suis curieux, et je demande conseil à un libraire.
Lecture, au lit ou en plein air?
En plein air, sur le bord de l’eau si possible. Quand l’hiver frappe, je me réfugie sous les couvertures pour lire.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Absolument. Il y a tellement de livres à lire qu’il ne faut pas s’attarder à mon avis à terminer un livre qui ne nous plaît pas. Si la lecture d’un roman est trop ardue, je le mets de côté en attendant d’avoir la maturité pour le lire.
Série Fabuleux ! (pour les 7 à 10 ans)
Fabuleux ! La princesse, c’est moi ! Éd. Z’ailées, coll. Z’enfants, 2013 Fabuleux ! Le bouffon, c’est lui ! Éd. Z’ailées, coll. Z’enfants, 2014 Fabuleux ! Le trésor, c’est par là ! Éd. Z’ailées, coll. Z’enfants, (à venir en 2015)Collection Zone Frousse (pour les 9 à 12 ans)
La sorcière calcinée, Éd. Z’ailées, coll. Zone Frousse, 2013 Le mot de la mort, Éd. Z’ailées, coll. Zone Frousse, 2014En 2006, Marianne Dubuc entame une carrière en littérature jeunesse, suite à des études en Design Graphique. À la fois auteure et illustratrice, son deuxième livre Devant ma maison connaît un grand succès tant au Québec qu’à l’international et lance sa carrière en Europe. Elle a depuis publié plusieurs livres, traduits en plus de 15 langues. Ses livres sont maintes fois remarqués, et récemment
En 2006, Marianne Dubuc entame une carrière en littérature jeunesse, suite à des études en Design Graphique. À la fois auteure et illustratrice, son deuxième livre Devant ma maison connaît un grand succès tant au Québec qu’à l’international et lance sa carrière en Europe. Elle a depuis publié plusieurs livres, traduits en plus de 15 langues. Ses livres sont maintes fois remarqués, et récemment
L’autobus a remporté le Prix des libraires jeunesse 2014 (catégorie 0-5 ans).
Elle travaille à Montréal où elle partage son temps entre ses crayons et sa famille… à son plus grand bonheur!
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez auteure/illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Oui! D’aussi loin que je me souvienne je veux faire des livres pour enfants. J’ai même trouvé récemment une vidéo de moi plus jeune où je réponds à la fameuse question “qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande?”. Je réponds du haut de mes 10 ans que je veux être “dessinatrice” et faire des livres d’histoires pour les enfants. Évidemment à l’époque je n’aurais jamais cru que ce souhait se réaliserait, mais c’est bien le cas aujourd’hui.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite ou de la première histoire que vous avez écrite?
Je ne me souviens pas de la première histoire, mais je me souviens très bien d’avoir écrit une histoire de grille-pain volants, pour ma cousine Laurence… Je peux ajouter que l’inspiration pour les grille-pains volants venait de l’écran de veille de l’ordinateur familial de l’époque, où on en voyait plusieurs traverser l’écran avec leurs petites ailes blanches. Je me souviens que j’aimais bien le côté farfelu de l’idée.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
À mon chum. Nous travaillons ensemble depuis plusieurs années, et c’est très pratique d’avoir un second regard à sa disposition 24h sur 24.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
De mes souvenirs, de mon enfance, et de ma vie de tous les jours. D’un peu partout.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Je ne trouve pas UN mot ou UNE d’expression qui décrive mon métier. Pour moi, c’est tellement de chose, c’est aussi vraiment une partie de moi.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs ou illustrateurs?
Le temps!! Je suis maman à la maison (mais ça tire à sa fin!), et je n’ai donc pas beaucoup (du tout) de temps pour explorer, pour essayer de nouvelles techniques ou simplement pour tenir mon site web à jour. Ceci dit je n’échangerais ma place avec les autres pour rien au monde.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Le lion et l’oiseau. C’est la première fois que j’ai une idée du résultat final d’un livre dès le début du processus. Je savais que je voulais faire un livre où les images et le texte sont complémentaires, où le texte n’en dit pas trop, où les images ont un rôle important dans l’expression d’une partie de l’histoire. J’avais une idée, mais je ne savais pas si en bout de ligne ce serait réussi. Je suis très heureuse de la réception du livre, parce que les lecteurs ont tous une réaction différente, y lisent ce qui les touche personnellement.
Quel livre lisez-vous présentement?
D’autres vie que la mienne, d’Emmanuel Carrère.
Votre illustration coup de foudre?
Je n’ai pas d’illustration coup de foudre… J’aime le travail de plusieurs illustrateurs, mais je ne saurais nommer UNE image en particulier. Depuis que je suis toute petite j’aime beaucoup le travail de Gerda Muller, alors je pourrais la citer pour son travail.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
De la folie. Avec les livres et les histoires, on peut créer un monde complètement farfelu, et par moment ça fait beaucoup de bien.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Fifi Brindacier. Enfant je l’adorais, je me déguisais comme elle. Aujourd’hui adulte (et maman), j’apprécie le roman et le personnage pour son côté irrévérencieux et qui se fiche complètement des conventions, juste parce qu’un adulte a dit qu’il fallait faire ceci ou cela. Je suis bien heureuse que mes enfants l’aiment autant que moi, je trouve que c’est un très bon modèle pour eux.
Comment choisissez-vous les livres que vous lisez?
Bien souvent, c’est durant nos “discussions de bibliothèque” sur le pas de la porte avec nos amis, où chacun y va de sa suggestion. Une “discussion de bibliothèque”, c’est comme ça que j’appelle les moments où on se retrouve devant la bibliothèque d’un ami chez qui on vient de finir une soirée, et où on commence tous à parler du livre qu’on vient de lire, de celui que tout le monde devrait lire, etc. Je ne sais pas pourquoi, mais nous avons quelques couples d’amis avec qui ça fini souvent comme ça, les soirées!
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit! Je n’ai pas beaucoup de temps pour lire, puisque mes soirées sont consacrées au travail. Mais je fini toujours la journée en lisant un peu avant de m’endormir. Ça m’aide à décrocher du travail. Et durant les vacances, lire sur la plage ou au bord de la rivière, c’est toujours un plaisir.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Il m’est arrivé d’abandonner, mais très rarement. J’aime bien finir les livres que je commence, question de voir où l’histoire (et l’auteur) va nous mener.
www.mariannedubuc.com
La mer, La pastèque 2007
Devant ma maison, La courte échelle 2010
Un éléphant qui se balançait, Casterman 2010
Au carnaval des animaux, La courte échelle 2012
Le gâteau, La courte échelle 2013
Le lion et l’oiseau, La pastèque 2013
L’autobus, Comme des géants 2014
Annie Groovie voit le jour le 11 avril 1970, à 19h15, en plein souper de cabane à sucre. (Du moins, c’est ce que sa maman lui a raconté…). Elle grandit heureuse et comblée à Québec. Très tôt, elle développe un goût profond pour la création et dès l’âge de huit ans, elle remporte son premier concours de dessin, grâce à son originalité. Ça y est, Annie est vouée à une carrière artistique!
Annie Groovie voit le jour le 11 avril 1970, à 19h15, en plein souper de cabane à sucre. (Du moins, c’est ce que sa maman lui a raconté…). Elle grandit heureuse et comblée à Québec. Très tôt, elle développe un goût profond pour la création et dès l’âge de huit ans, elle remporte son premier concours de dessin, grâce à son originalité. Ça y est, Annie est vouée à une carrière artistique!
Diplômée en arts plastiques puis bachelière en communications graphiques, elle exerce le métier de conceptrice publicitaire pendant plusieurs années. Pour cela, elle s’installe à Montréal en 1994, ou l’agence de publicité Cossette lui donne sa première chance.
Annie est une grande adepte de la gymnastique ainsi qu’une mordue de cirque et d’acrobaties de toutes sortes. En 1997, elle est sélectionnée par le Cirque du monde et part trois mois au Chili pour enseigner les arts du cirque aux enfants de la rue. Enrichie de son expérience, elle se met à voyager une peu partout; Brésil, Argentine, Afrique, France, Suisse, Mexique et Costa Rica. Puis, elle termine sa tournée par un « road trip » de 42 jours aux États-Unis, au volant de sa « Groovie Mobile »!
En 2003, Annie Groovie se découvre une toute nouvelle passion : la création de livres pour enfants! Aujourd’hui, les albums consacrés à son personnage de Léon « roulent » à merveille, et on peut même le voir à la télé, dans des dessins animés ainsi que dans le Journal de Montréal, tous les samedis. Qui aurait pu imaginer qu’un simple bonhomme allumette, un cyclope griffonné en noir et blanc sur un coin de table, connaîtrait un jour un tel succès? Même sa créatrice a elle-même du mal à y croire…
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivaine? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Pas du tout ! Plus jeune, j’aimais surtout créer et jouer, et je n’étais pas une mordue de lecture. Mais si un auteur était venu dans ma classe, ça m’aurait sûrement donné le goût d’essayer !
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Je ne sais pas si c’était le premier, mais j’ai le souvenir d’un texte que j’ai écrit en 2e ou 3e année, dont les protagonistes étaient un crayon de feutre et un crayon de bois, et chacun y ventait ses mérites…
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À mon amoureux, car je sais qu’il va me dire vraiment ce qu’il en pense.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
D’un peu partout ; épicerie, cafés, sur la route ou dans un bon bain chaud, il suffit de me mettre en mode «création» et d’activer mes antennes pour qu’une bonne idée émerge.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Ouf, un seul mot pour décrire ça ! Impossible. En voici 5 : Créativité. Liberté. Discipline. Rigueur. Bonheur !
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
Leur verve. Ils ont toujours tellement de facilité à s’exprimer ! Comme je suis davantage une idéatrice (qui écrit et illustre), qu’une auteure, cet atout-là me manque beaucoup.
De quelle œuvre êtes-vous la plus fière à ce jour?
Oh, question difficile… Je dirais que ce dont je suis la plus fière est de l’ensemble de mon œuvre, c’est-à-dire d’avoir réussi à percer dans un milieu pas toujours facile, et de pouvoir vivre de ce que j’aime le plus au monde : créer.
Quel livre lisez-vous présentement?
Il y en a quelques-uns sur ma table de nuit que je n’arrive pas à terminer… des livres qu’on me prête en disant : «lis ça, c’est bon !» ou des livres plus pratico-pratiques comme «Vaincre la peur de parler en public». Voilà, vous savez maintenant que je suis une grande timide !
Votre coup de foudre littéraire?
J’ai beaucoup de difficulté avec les questions où je ne dois nommer qu’une seule chose, comme «le meilleur livre que j’ai lu» ou «le meilleur film que j’ai vu», car mes champs d’intérêt sont vraiment diversifiés et je trouve toujours, à chacun, un petit quelque chose que j’aime. Je peux tout de même vous dire que j’apprécie particulièrement les livres qui font réfléchir ou les biographies qui racontent la vie de gens qui ont réussi ou réalisé un rêve. Ça me motive !
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Comme je disais plus haut, je suis davantage une idéatrice qu’une auteure en tant que tel. Alors, je vais plutôt répondre à : «Que vous apporte la création?». Créer pour moi est instinctif. J’en ai littéralement besoin pour vivre. Ça me procure beaucoup de satisfaction et de bonheur… surtout quand je trouve une bonne idée !
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Celui qui me vient spontanément en tête est le personnage d’un des premiers livres auquel je me suis intéressée : Martine ! Cette jeune fille magnifique, toujours souriante, curieuse et fascinante, à qui l’auteur faisait vivre tout plein de belles aventures : au cirque, à la campagne, à l’école… Et, en plus, elle avait un petit chien trop mignon du nom de Patapouf !
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Martine au cirque ! Je suis une passionnée de cirque et d’acrobaties de toutes sortes. Vous n’avez pas idée de tous les spectacles que j’ai vus là-dessus ! Acrobate, est d’ailleurs un des métiers que j’ai souvent rêvé de faire.
Comment choisissez-vous vos livres?
Je suis une visuelle, alors, forcément, le premier contact que j’établis avec un livre est sa couverture. Et puis, je lis ensuite le résumé, et je feuillette quelques pages au hasard avant de rendre ma décision finale.
Lecture, au lit ou en plein air?
Ça dépend : en général, c’est au lit, car pendant l’année c’est le seul moment de ma journée ou je peux enfin m’arrêter. Par contre, l’été, ou en vacances, j’aime bien lire sur la plage ou en plein-air.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Comme je lis souvent au lit, avant de me coucher, il m’arrive bien souvent de m’endormir sur un livre, aussi bon et captivant qu’il soit. Mais je sais que je vais le reprendre, le soir suivant.
Page facebook Annie Groovie : https://www.facebook.com/annie.groovie
Page facebook Léon : https://www.facebook.com/pages/Léon-et-ses-amis/
Site web Léon : www.cyberleon.ca
Site web éditeur : www.courteechelle.com
Collection Jouons avec Léon (pour les 0-4 ans)
Les sports Les animaux Les métiers Les émotions Les aliments Le cirqueCahier d’activités À vos crayons ! (pour les 4-6 ans)
Collection Rigolons avec Léon (à partir de 5-6 ans)
Léon et les expressions Léon et les superstitions Léon et les bonnes manières Léon et l’environnement Léon et les grands mystères Léon et les inventions Léon et les traditions Léon et les émotionsCollection Délirons avec Léon (à partir de 9 ans)
Numéros 1 à 30 Spécial olympiques Spécial jeux d’hiver Spécial vacancesCollection Léon à son meilleur –BD (à partir de 8-9 ans)
Numéros 1 à 6Hors série (à partir de 6 ans)
Léon et les Droits de l’enfant
Auteur de littérature jeunesse et de livres pour grand public, scénariste et bédéiste, Philippe Chauveau a collaboré à plusieurs émissions télévisuelles pour les enfants et les adolescents : Télé-Pirate, Court-Circuit, Les Débrouillards et Le Club des 100 watts. Il a également participé à la scénarisation de courts numéros pour l’émission Samedi de rire. Son premier livre, L’Acceptation globale, qu’il a co-écrit avec François Benoit, a été publié en 1986 aux Éditions du Boréal. Il travaille comme éducateur spécialisé auprès des jeunes et participe à plusieurs rencontres dans les salons du livre ainsi que dans les écoles de niveau primaire et secondaire.
Auteur de littérature jeunesse et de livres pour grand public, scénariste et bédéiste, Philippe Chauveau a collaboré à plusieurs émissions télévisuelles pour les enfants et les adolescents : Télé-Pirate, Court-Circuit, Les Débrouillards et Le Club des 100 watts. Il a également participé à la scénarisation de courts numéros pour l’émission Samedi de rire. Son premier livre, L’Acceptation globale, qu’il a co-écrit avec François Benoit, a été publié en 1986 aux Éditions du Boréal. Il travaille comme éducateur spécialisé auprès des jeunes et participe à plusieurs rencontres dans les salons du livre ainsi que dans les écoles de niveau primaire et secondaire.
Sa première bande dessinée, Les Momie’s (Éditions du Kami-Case), lui a valu le Prix de la Bande dessinée québécoise 1989. Philippe Chauveau a également remporté le prix Raymond-Beauchemin pour Robots et Robots, inc., et il est co-récipiendaire du Prix Jeunesse de Festival de Palaiseau (télévision scientifique) pour l’émission Bébé, sexe & Rock and Roll, diffusée dans le cadre de la série Les Débrouillards.
Il est membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois ainsi que l’AEQJ (Association des Écrivains Québécois pour la Jeunesse).
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivain? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Je voulais être archéologue et découvrir des momies et des dinosaures. Je ne savais même pas que ça existait vraiment, un auteur. L’occasion s’est présentée tout à fait par hasard et, après, j’ai été parfaitement englué dans l’écriture. Mais avant l’écriture j’adorais lire. La piqure vient de là. C’est pourquoi les auteurs jeunesse sont tellement importants : ce sont souvent eux les déclencheurs.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Je me souviens d’une histoire d’enquête dont le policier était un renard. C’était au primaire. Je peux encore revoir la salle de classe pendant que le professeur parlait de mon texte. Alors que j’ai oublié des centaines d’autres histoires que j’ai écrites. Ça fait drôle de se rappeler de ce moment-là.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
Mes amis me disent souvent que je devrais être moins timide. Je suis terriblement gêné au moment de faire lire mes histoires. Et je n’en parle à personne. C’est l’éditeur qui, d’habitude, est le premier à me lire pendant que je suis caché sous mon lit avec les petits moutons…
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
La chose la plus importante c’est le plaisir. Il faut que l’idée m’amuse et occupe mon esprit. Dans ces moments-là je souris sans raison, je ris tout seul. Les gens qui me rencontrent doivent penser que je suis fou. J’espère seulement ne pas leur faire peur. Sinon, l’inspiration est partout : dans un dessin, un évènement, une rencontre…
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Auto-cannibalisme? Quand je suis au milieu d’une histoire elle me dévore entièrement. Quand elle va mal je suis de mauvaise humeur! Grrrr! Quand elle va bien le monde est merveilleux! Je suis tellement dans mon histoire que j’oublie beaucoup de choses comme faire mon lit, écouter les gens…
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
Leur facilité. J’ai toujours l’impression qu’ils écrivent comme coule la rivière. Alors que moi je dois batailler vingt fois.
De quelle œuvre êtes-vous la plus fier à ce jour?
J’aime surtout la prochaine histoire que je vais écrire. Je suis certain qu’elle va être meilleure que les autres parce que je suis devenu un meilleur auteur. Mais j’aime beaucoup «La momie qui puait des pieds». Tout y fonctionne. Elle est aussi bien ficelée qu’une momie.
Quel livre lisez-vous présentement?
«La belle bête» de Marie-Claire Blais. C’est une écrivaine sans pareil.
Votre coup de foudre littéraire?
La question est trop vaste. Si je devais choisir un écrivain dont la lecture a influencé mon écriture je choisirais Boris Vian : un magicien des mots et un musicien qui faisait danser et rire ses histoires. Encore une fois le plaisir.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Une fenêtre dans ma tête. Une fenêtre que je peux ouvrir pour sortir dehors. Bon, on appelle ça une porte. Moi je préfère sortir par les fenêtres. Il y a beaucoup de choses que je ne dis à personne : des choses qui me font peur, des choses que j’aime en cachette, des choses qui me gênent. Je peux toutes les cacher dans mon livre sans que personne ne s’en rende compte. C’est un peu comme si mes idées sortaient se promener dans le monde.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Un pirate. Je demeure convaincu que, lorsque je serai grand, je serai un pirate! Sur les mers d’azur parmi les iles merveilleuses.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Ce n’est pas tout à fait l’histoire d’un pirate mais pour le moins un marin qui voyage et se perd : Ulysse!
Comment choisissez-vous vos livres?
Ce que j’aime par-dessus tout c’est d’entrer dans une librairie et de demander au libraire de me parler de son dernier coup de cœur! Une question qui ouvre l’horizon.
Lecture, au lit ou en plein air?
Lecture partout. J’avoue qu’un bon fauteuil avec un chat sur les genoux est l’endroit idéal. Un train c’est pas mal aussi. À cause des départs.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Non. Ou très rarement : un livre sur cinq cent douze : il y a comme un contrant entre moi et le livre : je l’ouvre, je dois le lire.
http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/auteurs/philippe-chauveau-817.html
Acceptation globale (1986), François Benoit, Philippe Chauveau, Acceptation globale, Montréal : Boréal, 1986
L’Affaire Adam et Ève (1989), François Benoit, Philippe Chauveau, L’Affaire Adam et Ève – une histoire d’intervenants : ta B.M. contre mon bébé, [Montréal] : Boréal, 1989
Une Araignée sur le nez (1990), Philippe Chauveau, Une Araignée sur le nez – une nouvelle aventure de Philomène, [Montréal] : Boréal, Boréal junior ; 7, 1990
Le chevalier mangeur de mouches (1997), Philippe Chauveau, Rémy Simard, Le chevalier mangeur de mouches, [Montréal] : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; 3|Boréal maboul, 1997
Dans le ventre du lapin (2002), Philippe Chauveau ; Rémy Simard, illustrateur, Dans le ventre du lapin, Montréal : Boréal, 8|Boréal maboul|Les aventures de Billy Bob ; 8, 2002
Dans le ventre du lapin (2002), texte de Philippe Chauveau ; illustrations de Rémy Simard, Dans le ventre du lapin, Montréal : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; Boréal maboul, 2002
Du lait pour les squelettes (1997), Philippe Chauveau, Rémy Simard, Du lait pour les squelettes, [Montréal] : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; 4|Boréal maboul, 1997
La frite fantôme (1996), Philippe Chauveau, Rémy Simard, La frite fantôme, [Montréal] : Éditions du Boréal, Boréal maboul|Les aventures de Billy Bob ; 2, 1996
Le Livre dont vous êtes le parfait idiot (1988), Philippe Chauvreau ; illustrations de Rémy Simard, Le Livre dont vous êtes le parfait idiot – guide pratique de la réussite, Montréal : Kami-Case, 1988
Le minable homme des neiges (2000), texte de Philippe Chauveau ; illustrations de Rémy Simard, Le minable homme des neiges, Montréal : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; 7|Boréal maboul, 2000
La momie qui puait des pieds (1998), Philippe Chauveau ; [illustrations], Rémy Simard, La momie qui puait des pieds, [Montréal] : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; 5|Boréal maboul, 1998
Les Momie’s (1988), Rémy Simard, Philippe Chauveau, Les Momie’s, Montréal : Kami Case, Une Aventure de John et Jim, 1988.
La nuit des homards-garous (1993), Philippe Chauveau, La nuit des homards-garous – une aventure de Philomène : roman, [Montréal] : Boréal, Boréal junior ; 25, 1993
La nuit du caramel mou (1999), texte de Philippe Chauveau ; illustrations de Rémy Simard, La nuit du caramel mou, [Montréal] : Éditions du Boréal, Les aventures de Billy Bob ; 6|Boréal maboul, 1999
Robots et Robots inc. (1989), Philippe Chauveau, Robots et Robots inc. – une aventure de Philomène, [Montréal] : Boréal, Boréal junior ; 2, 1989cm.
Le vampire aux mille caries (1996), Philippe Chauveau, Rémy Simard, Le vampire aux mille caries, [Montréal] : Éditions du Boréal, Boréal maboul|Les aventures de Billy Bob ; 1, 1996
Caroline Merola vit à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia. Elle a travaillé d’abord comme illustratrice pour plusieurs maisons d’éditions, réalisé des illustrations pour des livres scolaires, des affiches et des magazines tant au Canada qu’aux États-Unis. Elle a aussi publié des bandes dessinées, qui ont connu beaucoup de succès.
Caroline Merola vit à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia. Elle a travaillé d’abord comme illustratrice pour plusieurs maisons d’éditions, réalisé des illustrations pour des livres scolaires, des affiches et des magazines tant au Canada qu’aux États-Unis. Elle a aussi publié des bandes dessinées, qui ont connu beaucoup de succès.
Aujourd’hui, Caroline Merola se consacre entièrement aux livres jeunesse. Elle a plus de 40 titres à son actif pour lesquels elle est à la fois l’auteure et l’illustratrice. Elle rencontre régulièrement des enfants dans les écoles et les bibliothèques pour leur parler de son travail. Ses livres ont été traduits en anglais, en tchèque, en coréen et en arabe ! Elle est également co-directrice de collection chez Bayard.
En 2011, elle est lauréate du prix du Gouverneur Général, dans la catégorie illustration jeunesse, après avoir été finaliste en 2007 et en 2008.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivaine? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Petite, je voulais être auteur de bande dessinée. J’aimais en lire et j’aimais dessiner. J’en ai fait, plusieurs albums, même. Mais maintenant, je préfère écrire et illustrer des histoires pour les enfants.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Oui, c’était une histoire de sirène, qui avait une sœur méchante qui l’avait transformée en monstre marin. L’histoire finissait bien, évidemment !
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À mon mari, souvent, ou à ma fille aînée. Tous deux sont de très bon conseil.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Souvent, je commence par faire des esquisses de personnages, des décors. Des choses qui me passent par la tête: un minuscule garçon qui se bat contre un insecte géant, par exemple, ou une petite fille qui vole dans les airs. Souvent, à partir de ces dessins, des histoires apparaissent. Parfois cela mène à une bonne histoire, parfois non.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Mystérieux.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
D’avoir la patiente d’écrire de longues histoires.
De quelle œuvre êtes-vous la plus fière à ce jour?
Le cadeau des frères Bravo (publié aux éditions de la Bagnole)
Quel livre lisez-vous présentement?
«Le tour du monde en 80 jours». Mon fils est plongé dans les romans de Jules Verne et ça m’a donné le goût. C’est vraiment bon ! Plein d’esprit, de finesse, d’idées. Son œuvre est encore moderne.
Votre coup de foudre littéraire?
«Un jour, un loup», de Grégoire Solotareff. C’est un recueil de courtes histoires illustrées par l’auteur. L’écriture est d’une simplicité et d’une beauté émouvante.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Une certaine fierté… Parce que c’est beaucoup de travail pour moi. Et je ne me contente pas facilement. Alors quand je réussis une histoire, je suis fière…d’avoir persévéré !
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Une fée avec des pouvoirs magiques, peut-être ?
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Dans un conte où je pourrais aider un enfant courageux, mais abandonné.
Comment choisissez-vous vos livres?
Parfois, on me l’a recommandé. Parfois, la couverture m’a attirée. Ou alors, j’ai aimé un livre et je suis curieuse de découvrir les autres titres de l’auteur.
Lecture, au lit ou en plein air?
Les deux. Sauf l’hiver, bien sûr.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Très facilement. Au bout de 30-40 pages, si le livre m’ennuie, je ne perds pas mon temps. Il y a trop de bons livres qui attendent.
LIVRES JEUNESSE
(texte et illustrations)
À «La courte échelle»
«Le trésor du Bibinocolendi» (20 pages, Montréal, 2001)
«L’île aux monstres» (32 pages, Montréal, 2005)
Traduit en arabe, éditions Elias, 2006
«Quand le chat est parti» (32 pages, 2007)
Finaliste prix du Gouverneur Général, illustration
«Abracadabra» (32 pages, Montréal, 2011)
Collection «Mon roman»
«Ulysse et la reine des pestes, (64 pages, Montréal, 2006)
«Le jeu du renard», (64 pages, Montréal, 2007)
«Tina la voleuse», (64 pages, Montréal, 2010)
«Le monstre sous la balançoire», (64 pages, Montréal, 2010, texte seulement)
Collection «Premier roman»
«Coco Bonneau le héros» (64 pages, Montréal, 2001)
«La magie de Tonie Biscotti» (64 pages, Montréal, 2002)
Traduit en anglais, Formac publishing, 2006
«La trahison de Laurent Lareau» (64 pages, Montréal, 2003)
«Les mystérieuses figurines» (64 pages, Montréal, 2004)
Chez Boréal, dans la collection Maboul
Les 6 premiers titres traduits en tchèque, ed. Pierot, 2001
«Le trésor de la souris» (54 pages, Montréal, 1997)
«Le petit géant» (54 pages, Montréal, 1997)
«Victorine la sorcière» (54 pages, Montréal, 1998)
«Le roi des loups» (54 pages, Montréal, 1998)
«L’anneau magique» (54 pages, Montréal, 1999)
«Les trois princesses» (54 pages, Montréal, 2000)
«Le dragon de papier» (54 pages, Montréal, 2001)
«Le pays de la Bisbille» (54 pages, Montréal, 2001)
«Les clés de l’ogre» (54 pages, Montréal, 2003)
«La nuit des Malappris» (54 pages, Montréal, 2004)
«La bête maléfique» (54 pages, Montréal, 2005)
«Les tableaux secrets» (54 pages, Montréal, 2006)
«Les yeux curieux» (54 pages, Montréal, 2007)
«Le prince malicieux» (54 pages, Montréal, 2008)
«L’île aux Filous» (54 pages, Montréal, 20013)
Aux éditions 400 Coups
«N’aie pas peur, Nic!» (32 pages, Montréal, 2001)
Finaliste Prix Christie
«Le voyage des reines» (32 pages, Montréal 2003)
«Une nuit en ville» (32 pages, Montréal, 2007)
Traduit en anglais, Toundra books, 2010
Finaliste prix du Gouverneur Général, illustration
Sélection du Canadian Toy Testing Council 2012, (10 meilleurs livres canadiens de l’année)
Chez Soulières éditeur
«La vache qui lit» (55 pages, St-Lambert 2004)
«Noël en juillet» (59 pages, St-Lambert 2010)
Chez Bayard Canada
«Les sœurs Latulipe» (47 pages, Montréal, 2009)
«Pépito, le roi des menteurs» (39 pages, Montréal, 2010)
«Un cadeau ensorcelé» (47 pages, Montréal, 2011)
«Ça commence ici !» (34 pages, Montréal, à paraître en septembre 2014)
Chez Dominique et cie
«Lili et les poilus» (24 pages, St-Lambert, 2010)
Lauréat du prix du Gouverneur Général, 2011, illustration
Traduit en coréen, Storybox, 2012
«Histoires sucrées» (24 pages, St-Lambert, 2011)
Chez Imagine
«Prince Olivier et le dragon» (32 pages, Montréal, 2011)
«Vilaine princesse» (32 pages, Montréal, 2012)
Aux éditions de la Bagnole
«Le cadeau des frères Bravo» (32 pages, Montréal, 2013)
Marisol Sarrazin a grandi à Val-David au cœur des Laurentides. Après avoir suivi des cours en arts plastiques, en art dramatique et en cinéma, elle choisit le dessin à toute autre forme d’art et complète un baccalauréat en design graphique à l’Université du Québec à Montréal.
Marisol Sarrazin a grandi à Val-David au cœur des Laurentides. Après avoir suivi des cours en arts plastiques, en art dramatique et en cinéma, elle choisit le dessin à toute autre forme d’art et complète un baccalauréat en design graphique à l’Université du Québec à Montréal.
Elle se fait connaître par la qualité de ses illustrations et de ses travaux graphiques pour des sociétés d’affaires et de médias. C’est à la demande de sa mère écrivaine, Ginette Anfousse, qu’elle illustre le premier titre de la série Rosalie, Les Catastrophes de Rosalie (La courte échelle – 1987).
À ce jour Marisol a illustré plus de quatre-vingts livres traduits en plusieurs langues dont les populaires séries Les amis de Gilda la giraffe (Dominique et compagnie ) la souris Polo et Rosalie (La courte-échelle ) et Sami (kidsCanPress/Scholastic)Elle a également écrit et dessiné sa propre série, Les aventures de Pépé et Flox (Dominique et compagnie ).
Marisol est récipendiaire de plusieurs prix, dont le Prix M. Christie, la Sélection IBBY, le Prix d’excellence de l’Association des consommateurs. Elle a été finaliste pour le prix Amélia Frances Howard-Gibbon Award et Choix des enfants au palmarès de Communication- Jeunesse
Marisol travail présentement avec la Suisse sur un conte animé sous forme d’application pour les tablettes numériques.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez illustrateur? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Je crois que je suis née entre deux piles de livres. Mon père et ma mère sont des écrivains et ma mère est aussi illustratrice. J’ai grandi parmi les crayons et les pinceaux … ça s’est donc fait tout naturellement. J’ai toujours eu un intérêt pour la conception visuelle en général.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite?
C’était dans les catastrophes de Rosalie de Ginette Anfousse. (La courte échelle)
Madame Crochu qui trainait Rosalie par la main.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
Mon fils, mon beau-fils, certains amis et ma mère qui est toujours très juste dans ses critiques vu sa formation.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
De la nature, des gens autour de moi et aussi des enfants que je rencontre dans mes tournées dans les écoles.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
C’est la merveilleuse possibilité de pouvoir inventer un monde imaginaire.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres illustrateurs?
Pas vraiment de l’envie, mais je trouve chanceux ceux qui ont une bonne mémoire visuelle, j’ai souvent besoin de référence visuelle.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Il y toujours un dessin que je préfère dans chacun de mes livres.
Par exemple celui du fil de fer dans Oscar le Ouistiti.
Quel livre lisez-vous présentement?
Un écrivain en pyjama de Danny Laferrière
Votre illustration coup de foudre?
Ça change toujours … j’ai des périodes où j’aime tel ou tel illustrateur.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Je crois que cela me garde jeune et le dessin c’est un peu comme la méditation, c’est zen. On voyage dans notre tête.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Mais je l’ai déjà été 😉 Ma mère Ginette Anfousse s’est inspirée de moi pour créer le personnage de Jiji dans les aventures de Jiji et Pichou (la courte-échelle) Ce sont mes histoires mais elle a franchement exagéré… je n’étais pas aussi tannante, je vous l’assure.
Sinon j’aime Mary Poppins, Snoopy, il y a en a tellement … je voudrais changer de personnage chaque année. Ça serait vraiment bien.
Comment choisissez-vous vos livres?
Suggestion d’amis, famille et j’écoute l’émission Plus on est de fous plus on lit de Marie-Louise Arsenault que j’adore.
Lecture, au lit ou en plein air?
Partout
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui parfois mais c’est rare.
Série « Les amis de Gilda la girafe », Lucie Papineau, Éditions Dominique & compagnie
Zéphyr le zèbre.2011
Une Famille pour Mimosa.2010
Les nouveaux amis de Gilda la girafe. 2009.
Les amis de Gilda la girafe. 2007.
Mimosa la moufette. 2006.
Patatras la panthère. 2004.
Pépin le pingouin. 2002.
Oscar le drôle de ouistiti. 2001.
Léonardo le lionceau. 2000.
Papaye le panda. 1999.
Pas de bananes pour une girafe – Une girafe dans la lune.1998.
Pas de taches pour une girafe. 1997.
Série « Mamie » Andrée Jolicoeur et Luce Sabourin, Éditions Guérin
Les sons de Mamie. 2008.
Mon alphabet en histoire. 2008.
Série « Pépé, Flox », Marisol Sarrazin (ill. et textes), Éditions Dominique & compagnie
Pépé, Flox et le bain. 2000.
Pépé, Flox et le facteur.1999.
Pépé, Flox et les chaussettes. 1999.
Série « Rosalie », Ginette Anfousse, Éditions La Courte Échelle
Le grand mystère de Rosalie.2012. Réédition de tout les « Rosalie » en tome 1,2 et 3.2013
La grande frousse de Rosalie. 2005.
Le grand amour de Rosalie. 2001.
Rosalie à la belle étoile. 1998.
Le grand rêve de Rosalie. 1992.
Les vacances de Rosalie. 1991.
Rosalie s’en va-t-en guerre. 1988.
Les catastrophes de Rosalie. 1986. Le héros de Rosalie. 1987.
Série Sami, Mary Labbat, Scholastic (Québec), Scholastic (USA), Kids Can Press (CA)
Sami à la mer; Sami veut jouer / 2006. Sami et la neige; Sami trouble-fête / 2005.
Sami s’est perdue / 2004. Sami va à l’école / 2004. Une pizza pour Sami / 2003
Sami et le monstre ver / 2003. Un ami pour Sami / 2003. L’Halloween de Sami / 2003.
Série « Polo » Ginette Anfousse, Éditions La Courte Échelle
Polo au zoo. 2006.
Polo et la fête de la citrouille.2005.
Polo et le bonhomme de neige. 2005.
Polo et la musique. 2005
Polo et la ferme. 2005.
Polo et l’écureuil volant. 2004.
Polo et le panier de fruits. 2003.
Polo et l’anniversaire. 2003.
Polo fête l’Halloween. La nouvelle maison de Polo. Cahier d’activités. 2003.
Polo et le garde-manger. 2003.
Polo et le Roulouboulou. 2002.
Série « Abby and Tess Pet-Sitters » Trina Wiebe, Lobster Press
Parrots Don’t Make House Calls / 2003. Goats Don’t Brush Their Teeth /2002.
Ants Don’t Catch Flying Saucers / 2001 . Lizards Don’t Wear Lipgloss / 2000.
Goldfish Don’t Take Bubble Bath / 2000. Hamsters Don’t Glow in the Dark / 2000.
Piglets Don’t Watch Television / 2000. Puppy’s First Year / 2000. Kitty’s First Year / 2000.
Publications – divers
Une musique pour Charlotte/Conte musical de Ginette Anfousse /Musique de Pentaèdre/,ÉditionImagine 2010
My Sweetest One of All – Mon petit trésor, Jean Little, Scholastic. 2014.
Sortez vos armures, Dorothée Roy, ERPI. 2009-12-14. 2008.
Starlight Lullaby, Maribeth Boelts, Simon and Schuster (USA). 2005.
La cuisine comme je l’aime, Diane Séguin, Michel-Pierre Sarrazin, Point de Fuite. 2004.
Promotion de la lecture, affiche, Communication Jeunesse. 2003.
Livre à colorier Noël 2002, Société canadienne de l’Hémophilie. 2002.
Affiche La livromagie 2002-2003, Communication Jeunesse. 2002.
La pharmacie de tante Rose, Louise-Marie Lacombe, Éditions Armande Pilon inc. 2002.
Géant, tu ne me fais pas peur!, Dominique Demers, ERPI. 2001.
Nose to Toes, Marilyn Baillie, Owl Books (Toronto), Boyds Mills Press (USA), Scholastic (France). 2001.
Five Little Monkeys, Liz Stenson, Prentice Hall Ginn, Coll.I, Too Silly. 1997.
La petite fille qui détestait l’heure du dodo, Marie-France Hébert, Éditions La Courte Échelle. 1995.
Chaminet Chaminouille, Lucie Papineau, Éditions Boréal. 1994.
En tête 2, livres A et B (cahier d’exercices et manuel scolaire), Denise Gaouette, ERPI. 1992-1994.
Note : les séries « Rosalie », « Gilda la girafe » et « Pépé & Flox » sont traduites en anglais, en chinois, en coréen, en espagnol, en grec, en italien, en allemand et en indonésien.
2011 Une Musique pour Charlotte:
Finaliste pour le prix MEC meilleur album jeunesse choix des bibliothécaires et du public2009 My Sweetest One of All :
Selection First & Best 2008: les dix meilleurs livres Canadien, (Toronto Public Library). CCBC Best Books for Kids.2005 Sami s’est perdue :
Nomination The Sixth Annual SMART Book Award (Oregon-USA).Pas de taches pour une girafe :
Premier choix d’une enquête auprès des libraires réalisée par l’émission M’as-lu hier, Télé-Québec.2004 Parrots Don’t Make House Call:
Nomination pour: The Shining Willow Award.Pas de taches pour une girafe (livre et CD) :
Sélection IBBY (Canada) Outstanding Canadian. Picture Books for Young People with Disabilities.2003 Polo et le Roulouboulou :
Sceau d’argent, Prix du livre M. Christie.Polo et le Roulouboulou :
Sélection IBBY (Canada) : Livres canadiens remarquables. 2000 à 2003. Exposition internationale.Léonardo le lionceau :
« Choix des enfants » au Palmarès de Communication Jeunesse du Québec.2002 Oscar le ouistiti :
Sélection pour la 45e exposition annuelle The Society of Illustrators, (USA).2001 Nose to Toes :
Nomination pour le Prix M. Christie, section anglaise. Nomination pour le prix des bibliothécaires du Canada (CLA). Finaliste pour l’Amélia Frances Howard-Gibbon Illustrators Award.1999 Pas de taches pour une girafe :
Choix des enfants au palmarès de Communication jeunesse, Québec.Pas de taches pour une girafe :
Prix M. Christie du meilleur album français publié au Canada. Nomination au Salon de Trois-Rivières.1992 Les catastrophes de Rosalie :
Sélection de la Bibliothèque du parfait montréalais.Les vacances de Rosalie:
Prix d’excellence de l’Association des consommateurs du Québec.Le héros de Rosalie :
Prix d’excellence de l’Association des consommateurs du Québec.1986 Les catastrophes de Rosalie :
Prix d’excellence de l’Association des consommateurs du Québec.Ça fait plus de 25 ans que Pascal Henrard vit de sa plume et de ses idées.
Ça fait plus de 25 ans que Pascal Henrard vit de sa plume et de ses idées.
Il a commencé comme “copywriter” dans l’agence de publicité Lowe Troost à Bruxelles, en Belgique. En 1988, Tam Tam l’engage comme concepteur-rédacteur et le déménage à Montréal. Il a ensuite carburé chez Cossette, JW-Thompson et Publicis-BCP.
Pendant 10 ans, Pascal a été concepteur-rédacteur libre pour des agences d’ici et d’ailleurs ainsi que pour des clients directs.
En 2007, il a pris la tête de l’équipe de création et de l’image de marque de ARTV.
Depuis septembre 2010, il se consacre à l’écriture: chroniqueur, blogueur, scénariste… Il a entre autres été co-auteur du Fric Show, une série de 26 émissions de variété engagée diffusées à Radio-Canada.
Depuis 2006, il a écrit une quinzaine de livres essentiellement pour la jeunesse.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivain? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
J’ai toujours écrit, pour le plaisir. J’écrivais des poèmes, des comptes rendus de voyage, des pièces pour l’école, des sketchs… Petit à petit j’ai commencé à gagner ma vie en écrivant des articles sur la musique ou le cinéma, de la publicité, puis des scénarios, puis des livres…
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Je me rappelle d’un texte sur un spectacle du chanteur français Richard Gotainer que j’avais vu à Bruxelles d’où je suis originaire. Ça m’a donné la possibilité d’écrire dans le journal Moustique (oui, oui, le journal pour lequel travaillais Spirou et qui était édité par Dupuis).
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
Ma blonde et mes enfants
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Dans la vie de tous les jours, dans mes souvenirs d’enfant, dans mes voyages, dans mes lectures.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Être curieux et partager ses observations.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
J’envie ceux qui prennent le temps.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Princesse Blabla
Quel livre lisez-vous présentement?
Les souliers de Mandela d’Eza Paventi
Votre coup de foudre littéraire?
L’Étranger d’Albert Camus
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
Du recul sur la réalité
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Tintin
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Tintin au Tibet
Comment choisissez-vous vos livres?
Par hasard, en lisant quelques lignes, en écoutant les amis, en trouvant un livre qui traîne.
Lecture, au lit ou en plein air?
Une bédé au lit, un roman en plein air.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
C’est rare. Je m’efforce d’aller au bout, en espérant toujours une surprise, un revirement, un coup de cœur.
JEUNESSE
3 ans
Auguste, 2 tomes édités chez HURTUBISE :
« Auguste fait de la construction »
« Auguste est camionneur »
6 – 7 ans
Collection Royale, 4 tomes édités chez Isatis :
« Princesse Blabla »
« Prince Dodo »
« Princesse Soussou »
« Prince Bling Bling »
8 – 11 ans
Les JJ’s, 6 tomes édités chez Hurtubise:
« Le Journal de Justine et Juliette »
« Sushis, baguettes et kimonos »
« Tom est somnambule »
« Copines, valises et crème solaire »
« Les colères de Mademoiselle Merveille »
« La mère Noëlle »
HUMOUR
Le Petit Lexique du Fric Show (Éditions Hurtubise)
Le Petit Guide pour survivre à l’hiver (Éditions Marcel Didier)
Le Petit Guide pour survivre à la famille (Éditions Marcel Didier)
PORTRAITS
Cabine C (Sous la direction de Christiane Charette, Occhi Neri)
COLLECTIF
Dictionnaire de la révolte étudiante (Tête première)
Des nouvelles du père (Québec-Amérique)
SCÉNARIOS
Fric Show (26 émissions de variétés engagées animées par Marc Labrèche diffusées en 2006 et 2007 à Radio-Canada)
Grandes Causes (série documentaire de 12 émissions d’une heure, sortie automne 2013 à Télé-Québec)
CHRONIQUES (plus de 1000 chroniques d’humeur)
Urbania
Huffington Post
Branchez-vous
http://henrard.com/
Auteure originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Amy Lachapelle se lance dans l’aventure de l’écriture à l’âge de 24 ans avec la série Le monde de Khelia, série de huit tomes visant principalement les adolescentes. Plus de 30 000 exemplaires ont déjà été vendus de cette série qui aborde divers sujets : l’intimidation, les relations familiales, l’amour, l’amitié, la dyslexie, etc.
Auteure originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, Amy Lachapelle se lance dans l’aventure de l’écriture à l’âge de 24 ans avec la série Le monde de Khelia, série de huit tomes visant principalement les adolescentes. Plus de 30 000 exemplaires ont déjà été vendus de cette série qui aborde divers sujets : l’intimidation, les relations familiales, l’amour, l’amitié, la dyslexie, etc.
Six autres romans jeunesse, cette fois s’adressant aux 8 à 12 ans, sont également disponibles. Faisant partie de la collection Zone Frousse (dont elle est l’instigatrice) qui compte plusieurs auteurs, ces romans ont une saveur d’épouvante et de suspens. Sa plus récente collection voit le jour en 2011. Ping-Pong, coécrit avec son collègue de scène l’auteure jeunesse Richard Petit, est une collection audacieuse s’adressant aux 8 ans et plus. Ces miniromans à peine plus gros qu’un cellulaire sont particuliers : ils sont écrits dans un tout nouveau style « textos ».
En 2012, elle publie un roman-choc qui a pour sujet l’alcool au volant. Une fois de trop reçoit un bel accueil des médias. Dans plusieurs écoles, ce roman est utilisé comme lecture obligatoire.
Bachelière en communication de l’Université d’Ottawa, Amy Lachapelle est directrice littéraire de la maison d’édition Les Z’ailées. Elle est impliquée dans le milieu culturel de sa région : elle siège à l’exécutif de la Commission culturelle du Témiscamingue. Elle a donné des cours de Création littéraire pour l’école d’art de la Salle Augustin- Chénier et depuis 2011, elle est également chroniqueuse à la radio CKVM à Plaisir de lire. Elle participe également à de nombreux salons du livre à travers le Québec et le Nouveau-Brunswick.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez écrivaine? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Non! J’ai voulu faire plusieurs métiers, dont bibliothécaire, car j’étais une grande lectrice. J’écrivais des histoires, des poèmes et faisais des bandes dessinées, mais je ne rêvais pas de devenir auteure.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Oui, j’étais au primaire. D’ailleurs, j’ai encore des vestiges de ce projet dans une boîte quelque part!
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
Ma sœur, qui est aussi mon éditrice.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Des gens qui m’entourent. J’écoute et je regarde beaucoup ce qui se passe autour de moi.
Comment décrieriez-vous votre métier, en un mot ou expression?
Liberté. Pour la liberté que l’écriture nous apporte.
Qu’enviez-vous secrètement aux autres auteurs?
Je n’envie pas les autres auteurs, mais parfois, il m’arrive que je me dis : « oh que j’aurais aimé avoir eu cette idée! »
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Mon roman pour adolescents Une fois de trop. C’est un projet qui sortait complètement de ma zone de confort!
Quel livre lisez-vous présentement?
La prochaine fois, de Marc Lévy.
Votre coup de foudre littéraire?
Comme une peau de chagrin de Sonia Safarti. Un livre que j’ai lu adolescente que je relis une fois par année.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte l’écriture?
L’écriture est un exutoire. Il permet de se retirer dans un monde imaginaire.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Un personnage de chick-lit? Ces femmes ont toujours une vie palpitante et en plus, leurs histoires finissent toujours bien!!
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Une histoire d’amour… c’est mon côté quétaine qui ressort!
Comment choisissez-vous vos livres?
Mes lectures sont réellement aléatoires selon comment je me sens.
Lecture, au lit ou en plein air?
Les deux!
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui, si le livre ne vient pas me chercher. Je me confesse : il y a même des livres que je n’ai pas terminés…
2013, Entre soeurs – 1. Dans la peau d’Alexane, coll. Z’ados, Z’ailées.
2013, Une fois de trop, coll. Z’ados plus, Z’ailées.
2008, Le monde de Khelia : Le grand départ, coll. Z’ados, Z’ailées.
2008, Le monde de Khelia : Entre deux, coll. Z’ados, Z’ailées.
2009, Le monde de Khelia : Bienvenue à bord! , coll. Z’ados, Z’ailées.
2009, Le monde de Khelia : En orbite autour de moi, coll. Z’ados, Z’ailées.
2010, Le monde de Khelia : Bonheur au suivant, coll. Z’ados, Z’ailées.
2011, Le monde de Khelia : Onde de choc, coll. Z’ados, Z’ailées.
2011, Le monde de Khelia : Carnet de voyage, coll. Z’ados, Z’ailées.
2012, Le monde de Khelia : Ailleurs, coll. Z’ados, Z’ailées.
2009, La malédiction du coffre, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2009, Cauchemars en série, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2010, La maison piège, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2011, La plus longue nuit, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2012, Le premier passager, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2013, Toxique, coll. Zone Frousse, Z’ailées.
2011, Coincé dans un manège coincé, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2011, «Safari-Shopping» contre les filles, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2011, Guerre de mots au party de Gunzo, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2011, Textos terreur, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2011, Stars en poche, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2011, Viva el vacances! , coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2013, Glou! Glou! , coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailés.
2013, Coeur cassé, coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
2013, Joël Noyeux , coauteur Richard Petit coll. Ping-Pong, Z’ailées.
Au printemps 2010, elle reçoit le Prix du public TVA remis par le Conseil de la Culture de l’Abitibi-Témiscamingue.
En 2014, son roman Toxique est nomination au Prix Hackmatack – Le choix des jeunes 2014-2015.
Native de St-Célestin, AnneMarie Bourgeois emménage à Montréal pour y étudier les arts plastiques. C’est avec mention d’excellence qu’elle obtient un BFA de l’Université Concordia. Elle anime pendant quelques années des ateliers créatifs auprès de clientèle adulte vivant avec de sévères handicaps physiques. Passionnée de livres et de dessin, elle entreprend conjointement une carrière en illustration. Depuis plus d’un an, c’est à temps plein qu’elle illustre des livres pour enfants. Elle a réalisé plusieurs albums jeunesse, publiés notamment chez Imagine, Dominique et Compagnie et la Bagnole.
Native de St-Célestin, AnneMarie Bourgeois emménage à Montréal pour y étudier les arts plastiques. C’est avec mention d’excellence qu’elle obtient un BFA de l’Université Concordia. Elle anime pendant quelques années des ateliers créatifs auprès de clientèle adulte vivant avec de sévères handicaps physiques. Passionnée de livres et de dessin, elle entreprend conjointement une carrière en illustration. Depuis plus d’un an, c’est à temps plein qu’elle illustre des livres pour enfants. Elle a réalisé plusieurs albums jeunesse, publiés notamment chez Imagine, Dominique et Compagnie et la Bagnole.
Elle a aussi été récipiendaire de l’Applied Art Photography & Illustration Awards en 2011.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petite?
Oui! J’étais abonnée aux J’aime Lire et il y avait, à la fin de chaque histoire, la photo de l’auteur et celle de l’illustrateur. C’est comme ça que j’ai appris que c’était un métier. Et comme j’ai toujours adoré les livres et le dessin, cette carrière s’est imposée d’elle-même.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite?
C’était trois petites grand-mères triplettes qui donnent un bain à un ours. L’image est toujours dans mon portfolio sur mon site (L’heure du bain). Je l’ai faite pour m’amuser et pour amorcer le portfolio qui me permettrait de rencontrer mes premiers clients.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
À mon conjoint, lorsqu’il passe parfois voir ce que je fais, sinon j’envoie tout directement au client.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
De d’autres livres pour enfants : j’en regarde beaucoup. J’aime ce qui se fait de nos jours en littérature jeunesse, mais j’aime aussi consulter des albums qui datent de d’autres époques, tant pour le dessin que pour les thèmes qui y sont abordés.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Boîte à surprises. Je reçois vraiment toutes sortes de contrats : des jeux, des livres, des projets touristiques, des logos, des projets d’emballage… je suis généralement agréablement surprise de ce qu’on me propose, mais parfois un peu perplexe!
Qu’enviez-vous secrètement aux autres illustrateurs?
Ahhh, beaucoup de choses! Leur audace, l’originalité dans leurs choix de couleur, l’inventivité de leurs compositions… Il m’arrive aussi de trouver une histoire tellement géniale que j’envie l’illustrateur qui a été choisi pour l’illustrer!
De quelle œuvre êtes-vous la plus fière à ce jour?
Mon album La Moustache du grand-oncle Eustache, aux éditions Imagine. On m’a laissé beaucoup de liberté donc je me sens très liée au résultat.
Quel livre lisez-vous présentement?
Le baron perché d’Italo Calvino.
Votre illustration coup de foudre?
J’adore le logo de Bialetti. En plus d’être franchement amusant, il vieillit bien.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
La liberté. D’abord parce que c’est très créatif, mais aussi parce que je suis mon propre patron.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Difficile à dire… Jeanne, fille du roy (Suzanne Martel), peut-être? J’avais lu ce roman en lecture imposée au secondaire et je n’avais pas du tout accroché. Je suis retombée dessus il y a quelques années et j’ai passé un très beau moment de lecture. Le caractère et les aventures de cette petite orpheline qui débarque dans le Nouveau Monde pour épouser un étranger m’ont complètement captivée.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Je ne saurais dire, mais j’aurais lu sa biographie complète s’il y avait eu une suite.
Comment choisissez-vous vos livres?
J’ai mes auteurs favoris, mais j’aime aussi suivre les recommandations d’amis ainsi que lire des critiques littéraires pour découvrir de nouvelles œuvres. Et quand la couverture est laide, ça me prend une solide recommandation pour m’aventurer.
Lecture, au lit ou en plein air?
Un peu n’importe où, mais surtout au lit. J’essaie de trainer un roman partout où je vais : je trouve que lorsqu’on a un livre sur soi, on n’attend jamais!
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
C’est assez rare, mais ça m’arrive. Plutôt qu’agoniser dans une lecture qui ne m’intéresse pas, je préfère laisser tomber et lire autre chose. Il y a tellement de livres à lire, je ne veux pas trop perdre de temps…
2013, Un monstre dans la maison, écrit par Nathalie Bretou, Éditions Carte blanche www.nataliebreton.com
2013, La moustache du grand-oncle Eustache, écrit par Pierrette Dubé, Éditions Imagine
www.telefiction.com/editionsimagine
2013, Rouge banane, écrit par Marie-Frédérique Laberge-Milot, Éditions Pierre Tisseyre
2013, Partis, les bobos!, écrit par Dominique de Loppinot, Éditions de la Smala
2012, La surprise de Valentine, écrit par Lou Beauchesne, Éditions Dominique et Compagnie
www.dominiqueetcompagnie.com
2012, Le voleur de couche, écrit par Nadia Sévigny, Éditions de la Smala
2012, Mes amis ont de petits défauts, mais…, écrit par Diane Noiseux, Éditions de l’Isatis
www.editionsdelisatis.com
2012, Non, petits gourmands!, écrit par Sophie Rondeau et Nadine Descheneaux, Éditions ERPI, Collections Rat de bibliothèque
www.erpi.com
2011, Isabeau au bord de l’eau, écrit par France Ducasse, Éditions La Bagnole, Collection Klaxon
www.leseditionsdelabagnole.com
2011, Mille et un rêves, écrit par Sylvia de Angelis, Éditions ERPI, Collection Mini Rat
www.erpi.com
2010, Frisettes et compagnie, écrit par Louise Tondreau-Levert, Éditins ERPI, Collection rat de bibliothèque
www.erpi.com
2010, La fille de la louve, écrit par Rollande Boivin, Éditions Cornac, Roman jeunesse
www.editionscornac.com
Applied Art Photography & Illustration Awards en 2011.
llustrateur montréalais, Maxim Cyr a étudié au Cégep de St-Jérôme en multimédia ainsi qu’à l’Université du Québec à Montréal en design graphique. En 2010, il signe avec Karine Gottot, coauteure, la série «Les dragouilles», publiée aux Éditions Michel Quintin. Mélange de bandes dessinées et de chroniques sur les grandes villes du monde, les dragouilles sont un succès! Les jeunes lecteurs adorent et la série a également remporté le prix canadien Tamarack Express en 2010.
llustrateur montréalais, Maxim Cyr a étudié au Cégep de St-Jérôme en multimédia ainsi qu’à l’Université du Québec à Montréal en design graphique. En 2010, il signe avec Karine Gottot, coauteure, la série «Les dragouilles», publiée aux Éditions Michel Quintin. Mélange de bandes dessinées et de chroniques sur les grandes villes du monde, les dragouilles sont un succès! Les jeunes lecteurs adorent et la série a également remporté le prix canadien Tamarack Express en 2010.
On retrouve de ses illustrations en t-shirt sous la bannière des sites Threadless, Design By Humans, La Fraise et autres. En 2009, il fait la couverture du magazine Digital Artist où l’on pouvait retrouver un article de 4 pages sur son travail.
Comment reconnaît-on une illustration signée Maxim Cyr? Facile! Suffit de repérer deux bandes de tatouage sur le bras d’un de ses personnages qui réplique son propre tatouage.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Quand j’étais petit, je ne savais pas que le métier d’illustrateur existait. Je croyais que le seul métier artistique que l’on pouvait faire était celui de peintre. Malheureusement, je n’ai jamais été très doué avec des pinceaux! Je suis donc allé étudier en multimédia, où j’ai découvert des techniques de dessin à l’ordinateur, ce qui m’a mené au métier d’illustrateur.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite?
Oui. Une de mes premières illustrations à l’ordinateur était trois petits monstres glauques, mais également mignons. Étant un très grand fan de Tim Burton, je m’étais inspiré de ses créations.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
La plupart du temps, c’est Karine, co-auteure de la série Les dragouilles, qui voit mes illustrations en premier. Puisqu’on passe nos journées en ligne, à travailler ensemble, c’est très souvent la première personne à qui je demande une opinion.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
C’est très souvent en dessinant que je trouve de l’inspiration. Si je n’ai pas d’idées, je fais des gribouillis en bord de page. Graduellement, ces gribouillis se transforment en idées.
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Rigoureux
Qu’enviez-vous secrètement aux autres illustrateurs?
Les illustrations que j’adore son très souvent chargées d’émotions et bourrées de détails. J’aime beaucoup les illustrateurs qui utilisent une technique différente de la mienne pour exprimer une idée, une émotion ou un concept.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
J’ai une illustration qui s’appelle « Storytellers » qui représente plusieurs livres déguisés en grands classiques de la littérature. Cette illustration a été imprimée sur t-shirt pour la compagnie threadless.com. Ce t-shirt est devenu très populaire et a été réimprimé à plusieurs reprises; j’en suis très fier.
Quel livre lisez-vous présentement?
Je suis présentement en train de lire la série de bandes dessinées X-Men de Marvel.
Votre illustration coup de foudre?
Il y a une illustration que j’ai faite en 2007 qui s’appelle « Life », que j’ai réalisée lorsque je n’avais pas encore trouvé un style de dessin qui me plaisait. Ce fut la première sur laquelle je me suis arrêté pour me dire « ceci est mon style visuel! » Elle est d’ailleurs encadrée à côté de mon bureau de travail pour me rappeler comment tout a commencé.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Travailler dans le confort de chez soi, sans patron, ce n’est pas tout le monde qui peut se le permettre. Je me considère comme très chanceux de pouvoir dessiner chaque jour et que ce soit un métier.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Une de mes séries de livres préférées se nomme Pendragon par D.J. MacHale. Le héros du livre, Bobby Pendragon, est un voyageur, c’est-à-dire un humain capable de changer de territoire (espace et temps), grâce à des flumes, sortes de tunnels spatiotemporels.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Dans le tome 2, il visite un territoire qui s’appelle Cloral, qui est un territoire sous l’eau. Parmi les dix livres, ce fut un de mes préférés.
Comment choisissez-vous vos livres?
Pour les bandes-dessinées, je les choisis en me basant sur les illustrations, si ce sont des dessins que je trouve beaux et qui me plaisent, j’essaie le livre. Sinon pour les romans, j’y vais avec du bouche à oreille.
Lecture, au lit ou en plein air?
Au lit.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui.
2010, Les dragouilles 1 – Les origines, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2010, Les dragouilles 2 – Les bleues de Montréal, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2010, Les dragouilles 3 – Les jaunes de Paris, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2010, Les dragouilles 4 – Les rouges de Tokyo, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2011, Les dragouilles 5 – Les orangées de Dakar, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2011, Les dragouilles 6 – Les vertes de Sydney, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2011, Les dragouilles 7 – Les bleues de New York, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2011, Les dragouilles 8 – Les jaunes de Barcelone, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2012, Les dragouilles 9 – Les rouges de New Delhi, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2012, Les dragouilles 10 – Les orangées de Tunis, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
2012, Hop!, écrit par Karine Gottot, Éditions Michel Quintin
Les dragouilles 7 – Les bleues de New York
Gagnant du prix Hackmatack documentaire français 2013
Les dragouilles 4 – Les rouges de Tokyo
Gagnant du prix Tamarack Express 2012
Les dragouilles 2 – Les bleues de Montréal
Gagnant du prix Tamarack Express 2011
Originaire de Besançon (en France), Laurence Dechassey dit être née avec un crayon entre les mains. Elle dessine depuis aussi longtemps que remontent ses souvenirs.
Originaire de Besançon (en France), Laurence Dechassey dit être née avec un crayon entre les mains. Elle dessine depuis aussi longtemps que remontent ses souvenirs.
Elle envisage des études dans le dessin, mais c’est surtout le dessin animé qui l’anime durant son adolescence. Après un BAC A3 Arts plastiques, un BTS en communication visuelle et une année de fac en histoire de l’Art, elle finit par s’expatrier au Luxembourg pour 2 ans, pour faire un BTS en dessins d’animation.
Suite à plusieurs stages dans un studio d’animation de Montréal, elle fait ses valises et part vivre au Québec, où elle travaille sur une série télé animée « Kids from room 402 » traduit sous le titre de « La classe en délire », de 1999 à 2001.
Début 2002, elle se lance en illustration en acceptant de collaborer avec l’Institut Pacifique sur leur programme de primaire « Pour le pacifique » qui encourage la résolution des conflits en domaine scolaire. Puis, elle créera le programme destiné aux Maternelles 4 ans et enfin celui du Coeur à l’école, ce dernier étant destiné aux parents des milieux défavorisés.
Entre 2006 et 2008, elle réalise de nombreuses illustrations pour des manuels scolaires destinés aux primaires : français, anglais, maths, éthique et religion, etc.
En 2008 sort son 1er roman jeunesse écrit par Anne Deslauriers et paru aux éditions Boomerang Jeunesse : La sorcière de Noël. Le livre s’est vendu en totalité et sera réédité en 2014.
Entre 2008 et 2010, elle fait de nombreuses illustrations pour des particuliers, des petites entreprises, Vivafilm et pour le site familial du Festival western de St-Tite.
Et au milieu de tout ça, en 2006 et 2010, elle co-réalise les 2 œuvres de sa vie en donnant naissance à ses 2 filles. Après 1 an de pause pour élever sa 2e fille, elle reprend ses crayons et s’associe à divers auteurs en Europe afin de monter des projets qui sont envoyés aux éditeurs.
Cela lui permet de reprendre le dessin traditionnel aux crayons de couleur, son médium préféré, sans pour autant cesser de développer un style numérique plus personnel.
Depuis, elle jongle entre les projets personnels et les publications pour son plus grand bonheur.
Avez-vous toujours su qu’un jour vous seriez illustratrice? Était-ce une vocation pour vous ou aviez-vous imaginé autre chose étant petit?
Je ne me souviens pas vraiment de ce que je voulais faire lorsque j’étais petite.
À adolescence, je voulais faire des dessins animés. J’ai d’ailleurs étudié dans ce domaine pendant 2 ans au Luxembourg. Puis j’ai travaillé pendant presque 3 ans dans un studio d’animation de Montréal.
J’ai changé de métier après une longue période sans travail dans l’animation. C’est comme ça que l’illustration est entrée dans ma vie en 2002. J’ai illustré des manuels de l’Institut Pacifique pour leur programme de primaire et de maternelle 4 ans. Après 6 ans avec eux, j’ai illustré beaucoup pour des manuels scolaires de français, de mathématiques et le nouveau programme de culture religieuse.
Finalement, c’est la naissance de mes filles qui m’ont donné le goût de me diriger vers l’illustration d’albums jeunesse. À date, j’ai illustré un roman 1ère lecture et plusieurs albums.
Vous souvenez-vous de la première illustration que vous avez faite?
L’illustration que je considère comme étant ma 1ère, est un dessin fait aux crayons de couleur sur un papier texturé, qui représente des animaux de la ferme dans un décor de campagne. Elle m’a porté chance, car une auteure (Nicole Snitselaar) m’a contactée pour travailler avec elle après avoir vu ce dessin sur mon site. Et on a sorti 3 livres suite à ça.
À qui faites-vous voir vos illustrations en premier?
À mes filles (évidemment)!! Sinon, au père de mes filles, et à mes amies Louise, Alice, Julie et Laura. Ces personnes-là vont mettre le doigt sur les choses à améliorer. Leurs critiques seront toujours constructives.
D’où tirez-vous votre inspiration la plupart du temps?
Je surfe beaucoup sur internet à la recherche d’images. Je n’ai pas vraiment d’illustrateurs fétiches. J’aime les belles images qui me donnent de l’émotion, quelle que soit l’émotion.
Mais pour donner des exemples, j’aime Loren Bes, Amandine Piu, Laura Csajagi, Charlotte Bourges, Marion Arbona, Jacinthe Chevalier, etc.
J’aime aussi les dessins animés de Disney, Dreamwork, japonais…
Comment décrieriez-vous votre métier, par un mot ou expression?
Générosité
Qu’enviez-vous secrètement aux autres illustrateurs?
Je ne suis pas du genre à envier. J’admire plutôt la facilité qu’ont certains illustrateurs à créer, aussi leur technique, surtout ceux qui sont capables de faire des illustrations numériques qui ont l’air d’avoir été fait avec un médium traditionnel. Mais cela m’inspire beaucoup, ça me pousse à expérimenter moi-même de nouvelles choses.
De quelle œuvre êtes-vous le plus fier à ce jour?
Les œuvres dont je suis le plus fière sont mes 2 filles.
Sinon artistiquement, difficile de choisir. Mes albums sur les animaux, je dois dire que j’en suis super fière. Mais on dirait que chaque fois que je fais un nouveau livre, ce dernier prend la place du préféré.
Quel livre lisez-vous présentement?
Un livre de Julia Cameron, « Libérer votre créativité ». Sinon, je lis des albums à mes filles chaque soir avant le dodo. Et des romans de tous genres.
Votre illustration coup de foudre?
Difficile, j’en ai beaucoup de coup de foudre. Mais j’irais avec les magnifiques planches de Frédérick Back de L’homme qui plantaient des arbres par exemple. Mais toute son œuvre me fascine. Ça allie l’illustration et l’animation, mes 2 passions.
Dans votre vie de tous les jours, que vous apporte votre métier?
Certains jours, du découragement (surtout quand j’ai une panne d’inspiration), et d’autres de la plénitude, de la joie, du bonheur de faire LE métier que j’aime. Comme je dis, dessiner ça fait partie de moi, c’est moi. Je ne me verrais pas faire autre chose. Il faut juste savoir nourrir l’artiste en soi.
Si vous pouviez devenir un personnage de livre, lequel seriez-vous?
Bonne question. Peut-être une sorte de magicienne avec des gros pinceaux.
Et en tant que celui-ci, dans quelle histoire aimeriez-vous vous retrouver?
Ma magicienne aurait le don de mettre des couleurs partout où il n’y en a pas, rendant le sourire aux plus tristes. Mettre du bonheur dans la vie des gens grâce à ses pinceaux en peignant sur les murs des choses improbables et magiques.
Comment choisissez-vous vos livres?
Quand je vais à la bibliothèque pour choisir des albums jeunesse à lire à mes filles, les illustrations m’attirent en premier. Si je ne les aime pas, alors je ne prends pas le livre. Même si l’histoire est bonne. Pour moi un album c’est un tout. Les illustrations sont aussi importantes que l’histoire.
Pour mes lectures personnelles, je lis de tout, je suis d’abord attiré par le titre, et par le résumé au dos du livre.
Lecture, au lit ou en plein air?
Les deux !
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Oui. Généralement, je donne une chance au livre… mais si au bout de 50 pages, je n’accroche vraiment pas, alors je ne le finis pas. Heureusement, ça ne m’arrive pas souvent.
2002-2006
Programme primaire et maternelle 4 ans – Institut Pacifique
2008
La sorcière de Noël – Anne Deslaurier – Éditions Boomerang Jeunesse
2013
Gros Tics & p’tites manies-Animaux d’Afrique – Éditions Bilboquet (janvier)
Gros Tics & p’tites manies-Animaux de la ferme – Éditions Bilboquet (mars)
Gros Tics & p’tites manies-Animaux d’Europe – Éditions Bilboquet (juin)
Mes contes de Noël (collectif) – Éditions Andara (nov)
2014
La vie rêvée de Crapaud la Grenouille – Éditions de la Smala (mars)
Rangé, quelle idée! – Éditions Bambou (sept)
Les petits espions – CEC Éditions (à venir)
Jade Bérubé est titulaire d’un D.E.A en Esthétique, sciences et technologies des arts de l’Université Paris VIII ainsi que d’une maîtrise en théâtre de l’UQAM. Sa pratique interdisciplinaire sur le pouvoir évocateur des mots l’a amenée à participer à divers événements de Spoken Word, dont le Festival Voix d’Amériques et le Festival International de littérature (F.I.L.). Ses œuvres réalisées avec la photographe Josée Pedneault ont été exposées un peu partout au Canada et à l’étranger, de Paris à Hong Kong. Sa formation supérieure en théâtre l’a également conduite à diriger de nombreux master class à l’école du Théâtre National de Chaillot en France.
Jade Bérubé est titulaire d’un D.E.A en Esthétique, sciences et technologies des arts de l’Université Paris VIII ainsi que d’une maîtrise en théâtre de l’UQAM. Sa pratique interdisciplinaire sur le pouvoir évocateur des mots l’a amenée à participer à divers événements de Spoken Word, dont le Festival Voix d’Amériques et le Festival International de littérature (F.I.L.). Ses œuvres réalisées avec la photographe Josée Pedneault ont été exposées un peu partout au Canada et à l’étranger, de Paris à Hong Kong. Sa formation supérieure en théâtre l’a également conduite à diriger de nombreux master class à l’école du Théâtre National de Chaillot en France.
Collaboratrice régulière à La Presse, critique littéraire, journaliste et critique d’art, elle est l’auteure du livre poétique Komsomolet ainsi que du recueil de nouvelles Le rire des poissons, tous deux publiés aux éditions Marchand de feuilles. Outre ses parutions dans diverses revues littéraires, elle signe également pour la jeunesse la série à succès Nikki Pop aux éditions Les Intouchables.
Vous souvenez-vous du premier texte que vous avez écrit?
Bien sûr, j’avais 7 ans, j’étais en deuxième année et ça s’appelait Ma vie de chien. Le narrateur était un chien (bien sûr) et il lui arrivait toutes sortes d’aventures. Ce récit s’étalait sur une dizaine de pages. J’en étais bien fière.
À qui faites-vous lire vos histoires en premier?
À ma conjointe, qui est dramaturge et qui possède un œil critique. Il est vrai que je les fais également lire à ma mère!
Quel livre auriez-vous aimé écrire?
L’Océantume. En fait, j’aurais vraiment aimé avoir la plume libérée de Réjean Ducharme.
Quel est votre auteur préféré?
Celui qui me touche et m’épate le plus, c’est William Faulkner. Mais dans nos contemporains, c’est Richard Powers. C’est pour moi le plus grand auteur vivant.
Êtes-vous plutôt corne ou marque-page?
Clairement, corne.
Quel livre lisez-vous présentement?
J’en lis deux à la fois. Le roman Générosité de Powers (mon troisième de cet auteur) et l’essai Dérives et dédales de Catherine Voyer-Léger.
Que pensez-vous des adaptations de livres au cinéma?
J’en suis souvent déçue, bien évidemment. Pour ne plus l’être, j’essaie de ne pas aller voir l’adaptation cinématographique d’un livre que j’ai lu. Et je lis le livre ensuite. C’est rare que la lecture d’un livre se révèle décevante. Je suis donc gagnante.
Avez-vous un livre culte?
Oui, Le roman Quand j’avais cinq ans je m’ai tué de Howard Buten. L’essai Le Refus Global. Et le recueil L’homme rapaillé de Gaston Miron.
Aimez-vous relire?
Ces trois-là, oui. Je les relis chaque année. J’ai donc lu Buten 26 fois. (Je l’ai découvert à l’âge de 11 ans)
Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs des livres qu’on a aimés?
Ne pas les rencontrer. Les rencontrer dans l’écriture uniquement. Et croyez-moi, je sais de quoi je parle.
Comment choisissez-vous vos livres?
Souvent par la couverture (j’en ai honte). Et souvent par recommandations.
Des endroits préférés pour lire?
Au lit et sur la plage.
Quel serait pour vous un livre idéal?
Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. De l’aventure. De la poésie. Une langue. De l’amplitude.
Lecture en musique, en silence, peu importe?
En silence. Oh oui.
Êtes-vous capable d’abandonner un livre en cours de lecture?
Bien sûr! Surtout un livre ennuyeux. Quel ennui qu’un livre ennuyeux!
2008, Le rire des poissons, photo de la couverture Christophe Colette, Éditions Le Marchand de feuilles.
2004, Komsomolets, poésie, Éditions Le Marchand de feuilles.
2011, Nikki Pop, Le rêve d’Émily, illustration de Géraldine Charrette, Éditions Les intouchables.
2011, Nikki Pop 2, Le premier contrat, illustration de Géraldine Charrette Éditions Les intouchables.
2011, Nikki Pop, À l’aventure!, illustration de Géraldine Charrette, Éditions Les intouchables.
2012, Nikki Pop 4, Les auditions, illustration de Géraldine Charrette, Éditions Les intouchables.
2012, Nikki Pop 5, À StarAcAdo, illustration de Géraldine Charrette , Éditions Les intouchables.